AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Complainte des Landes perdues - ... tome 4 sur 5
EAN : 9782505019794
56 pages
Dargaud (21/11/2014)
4.15/5   65 notes
Résumé :
Quatrième et dernier tome du cycle des Chevaliers du Pardon de la Complainte des Landes perdues. Tandis que Seamus suit la fée Sanctus aux îles Keruan, Sill Valt veut percer le secret de la naissance du Guinea Lord. Il devra pour cela affronter la mère de celui-ci, la Dame à l'Hermine : une confrontation torride et effrayante. Jean Dufaux consacre un magnifique album à l'ultime combat d'un maître, le dernier album de Philippe Delaby. En digne héritier, Jérémy rend à... >Voir plus
Que lire après Complainte des Landes Perdues - Cycle 2, tome 4 : Sill ValtVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 65 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dernier volet du cycle "Les Chevaliers du Pardon" qui, chronologiquement, est antérieur à celui consacré à Sioban mais qui est paru postérieurement. Vous suivez ?
Donc, ce quatrième album fait la transition entre les deux cycles.

Seamus fuit en protégeant l'enfant dans lequel s'est réincarnée la Fée Sanctus, puis, l'ayant à nouveau perdue par décorporation, il retourne parmi les Chevaliers du Pardon sans avoir retrouvé son maître, Sill Valt.

Celui-ci suit le Guinea Lord qui, blessé et humilié par les Moriganes, rentre au château de sa mère, la mystérieuse Dame à l'Hermine. Sill Valt veut percer le secret de son origine et trouver le moyen de le vaincre. Il ne sera pas déçu. Il découvrira le pot aux roses, sanguinaires, sanguinolentes, jusqu'à en devenir exsangue.
Nul ne revit Sill Valt.
Ni le Guinea Lord, ni la Dame à l'Hermine.

La Mère des sorcières, assiégée de toutes parts et ayant perdu son champion, préfère s'immoler par le feu que de tomber aux mains de ses ennemis.

Sur les terres de l'Eruin Dulea, la famille des Sudenne a pris le pouvoir et tente de redonner l'espoir au pays. Mais le Mal a plusieurs visages. Il prend l'apparence d'Obla, fils maléfique d'une Morigane et d'une victime envoûtée. Son but est d'instiller le Mal au coeur de l'Amour, au coeur des Sudenne. C'est ce que content les chants consacrés au cycle de Sioban.

Ce quatrième album a été endeuillé par le décès de son talentueux dessinateur, Philippe Delaby. La rupture s'opère à la planche 33 et les 22 pages restantes sont dessinées par son coloriste, Jeremy Petiqueux. Il y a, me semble-t-il, moins de puissance dans le trait, moins d'osmose entre le scénario et le dessin, mais cela reste néanmoins une excellente mouture achevée dans des circonstances difficiles.

Relire le cycle de Sioban s'impose à présent.
Commenter  J’apprécie          283
Dufaux nous livre ici le tome concluant le cycle des Chevaliers du Pardon. Nous suivons jusqu'au bout le chemin de Sill Valt qui se rend dans le terrifiant chateau de la Dame à l'hermine afin d'y trouver de quoi vaincre le Guinea Lord. Il y trouvera beaucoup de choses, de celles qu'il n'avait pas imaginé. Tandis qu'au loin son disciple, Seamus, veille sur la fée Sanctus avec tout l'amour qui lui porte.
Jusqu'au bout, jusqu'à la jonction avec le cycle de Sioban écrit des années plus tot en compagnie de Rosinski.

Ce tome porte une empreinte de nostalgie particulièrement poignante. Dans ce qui s'y déroule bien sur, dans cette conclusion sur Sill Valt et son Seamus. Mais aussi bien sur parce que nous parcourons des yeux les dernières planches de Philippe Delaby. Un grand dessinateur est parti mais son travail lui survit. Et comme Sill Valt, Delaby laisse Jeremy poursuivre son oeuvre. Et avec brio, la transition ne se voit quasiment pas. Les planches sont toutes superbes.
Commenter  J’apprécie          130
Voici le tome final, celui qui clôture ce cycle dédié à Sill Valt et à la jeunesse de Seamus. Avec ce tome, la boucle est bouclée, ce tome finissant à peu près là où débute la genèse des Sudenne. L'histoire est bonne mais j'ai eu l'impression que la fin est bâclée.
Est-ce moi qui interprète?
Est-ce ma vision de l'histoire qui est faussée par la genèse de cet épisode?
Certes, ce tome est né dans la douleur et le deuil, mais les explications très touchantes données par Dufaux au début du volume ont-elles induit cette impression d'inachevé? Je dois avouer que je l'ignore mais c'est cette impression qui me reste dans la tête. Ce n'est pas mauvais, loin de là, c'est même bien meilleur que de nombreuses autres séries de BD fantasy mais voilà, je m'attendais à plus, je m'attendais à mieux.
Côté dessin, Jeremy a eu le courage de reprendre en cours de tome le travail largement initié par Delaby et force est de constater qu'il a fait du bon boulot. Certes, le trait est moins assuré, moins régulier mais, dans l'ensemble, ça tient la route.
Je me réjouis de découvrir le nouveau cycle, avec une dessinatrice de talent au crayon.
Commenter  J’apprécie          120
L'ultime complainte de Delaby

Je ne suis pas un fan absolu de l'Heroïc Fantasy et j'ai donc découvert assez tardivement cette série.
De plus, si j'ai succombé malgré tout à l'achat de la totalité, c'est davantage en raison des dessins de Grzegorz Rosinski pour le 1er volet ("Sioban" -4 volumes), et ceux de Philippe Delaby, pour le 2ème ("Les Chevaliers du pardon" -4 volumes), que pour le scénario de Jean Dufaux.

Je dois pourtant reconnaitre aujourd'hui, après avoir relu dans la foulée les 3 premiers tomes du 2ème cycle ("Moriganes", le Guinea Lord", "La Fée Sanctus") pour me remettre dans l'ambiance et d'achever celui ci intitulé "Sill Valt", que l'ensemble est une vraie réussite.

Un bref résumé de l'histoire : les sorcières maléfiques (les Moriganes) envahissent nouveau les Landes Perdues. Elle sont à la recherche de l'une d'entre elles appelée Sanctus. Cette dernière est passée de l'autre côté des forces obscures et elle est devenue une Fée, dangereuse en raison des secrets qu'elle détient.

Tandis que les Moriganes font appel à l'invincible et impitoyable Guinea Lord, 2 Chevaliers du Pardon, l'expérimenté Sill Valt et le novice Seamus, tentent de protéger Sanctus.

Dans ce tome 4, Sill Valt se rend auprès de la "Dame à l'Hermine", mère du Guinea Lord, espérant trouver dans ses origines, l'indice d'une possible faiblesse.
Pendant ce temps, son disciple, Seamus, suit les traces de la Fée afin de veiller sur elle.

Je dois avouer que si le 1er cycle m'avait semblé un peu confus, celui qui s'achève est limpide et le scénario de Jean Dufaux, sans reproche.

Mais parlons du dessin.
Il est devenu rare de s'attarder aussi longtemps sur les planches d'une BD, mais ici, la qualité est telle qu'il serait dommage de ne pas prendre son temps et de s'extasier sur tel ou tel détail.
Le trait de Delaby est somptueux : précis, juste, avec un sens de la composition et une gestion des arrière-plans, extraordinaires.
Difficile de citer une case plus qu'une autre tant elles sont magnifiques, mais rien que la 1ère page ou celle de l'arrivée de Sill Valt devant la maison de "La Dame à l'Hermine", valent l'acquisition de cet ouvrage.

Mais peut être vous poserez vous la question : que se passe t-il après la page 33 ?
En effet, Philippe Delaby, ce dessinateur d'exception est mort en janvier 2014 après avoir dessiné la planche 33, laissant Dufaux désemparé et l'album inachevé.

Dans une préface, Dufaux explique d'ailleurs le cheminement douloureux qui a conduit Jeremy, un ancien apprenti de Delaby à prendre la suite, pour boucler les planches 34 à 54. (on sait aujourd'hui que Jeremy, trop affecté, ne dessinera pas le 3ème et vraisemblablement dernier cycle. C'est Béatrice Tillier -"Le Bois des Vierges"- qui devrait prendre la relève).

Sachant cela, on a évidemment un regard particulier sur ces fameuses dernières planches. Il faut donc féliciter Jeremy qui dans des conditions qu'on imagine difficiles, parvient à respecter la cohérence du dessin et à maintenir la qualité de l'album au niveau où l'avait portée Delaby (seule une case p 50 m'a fait un peu tiquer, mais rien de sérieux).

Derniers points.

Toujours dans sa préface, Dufaux explique avec humour qu'il était en léger désaccord avec la représentation de certaines scènes de sexe que Delaby prenait un malin à renforcer (pas non plus de quoi s'étrangler). Or, si ce genre de scènes cassent parfois la fluidité d'une histoire, ce n'est pas le cas ici où elles sont pleinement appropriées (et agréables).

Enfin, je voudrais insister sur la mise en couleurs et le travail remarquable de Sébastien Gérard (p 1 à 33) et Bérengère Marquebreucq (p 34 à 54).

Pour son dernier album, Delaby a fini en beauté.
Commenter  J’apprécie          20
On commence ce dernier tome de ce cycle avec un bel hommage pour le dessinateur Philippe Delaby, mort lors de la création de cet album.
J'ai été déçue par l'histoire globale. Elle ne manque pas d'intérêt et avait beaucoup de potentiel. Mais je trouve qu'au final tout tombe un peu à plat je ne sais pas vraiment ce qu'à raconter ce cycle. On n'a pas fait grand-chose de la Fée Sanctus, il manque un je ne sais quoi à la révélation de Guinea Lord et de l'histoire avec sa mère. C'est un peu trop linéaire et pas assez approfondi.
De même pour les personnages, même si on s'attache à Sill Valt, on ne sait rien de lui. Pas plus sur Seamus. On aimerait en savoir plus. Encore une fois, du potentiel non utilisé.
Les dessins sont le vrai plus de ce cycle. On regrettera le talent de Philippe Delaby. Mais bravo à Jérémy qui a repris la suite au milieu de l'album sans que ça ne paraisse. le style comme les personnages sont très ressemblants.
Commenter  J’apprécie          90


critiques presse (2)
Sceneario
24 novembre 2014
Sill Valt est un tome qui conclut en beauté cette saga. Un livre à posséder de toute urgence dans toutes bonnes bibliothèques.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
21 novembre 2014
Amour, vengeance et folie sont au centre de ce final qui fait la connexion avec l’histoire de Sioban et entretient jusqu’au bout le suspense sur le devenir des protagonistes et l’identité du Guinea Lord. Car, rappelez-vous, l’amour est au cœur du mal.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Vous êtes bien naïf. J’ai l’âme trop sale pour prier.
- Sale ?... Je ne crois pas. Il y a en toi une étincelle qui vient danser parfois au fond de tes yeux. Un appel que tu peines à dissimuler…
- Un appel ? A quoi ?
- A la rémission. A la tendresse.
Commenter  J’apprécie          180
La dernière pensée de Sill Valt fut pour son jeune disciple. Fut pour que rien ne s'oublie. Car il est donné aux âmes nobles de rester à jamais dans le souvenir, dans le respect des pactes anciens.

p. 48
Commenter  J’apprécie          160
La dernière pensée de Sill Valt fut pour son jeune disciple. Fut pour que rien ne s'oublie. Car il est donné aux ames nobles de rester à jamais dans le souvenir.
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Jean Dufaux (65) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dufaux
Murena - la série historique culte
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (176) Voir plus



Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur ce livre

{* *}