Ce tome initie le second diptyque des Complaintes des Landes Perdues et je suis un peu partagée à sa relecture.
Le tome débute très bien. L'intrigue se met en place de façon judicieuse et les nouveaux personnages sont intéressants.
Puis le scénario devient léger avec des retournements de scénario terriblement faciles.
Côté dessin, c'est du très bon Rosinski avec, cependant, quelques inégalités dans le traitement de certains visages.
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C'est reparti pour le deuxième diptyque du premier cycle de la Complainte des Landes Perdues. Rien qu'à voir l'image en couverture de la bonne dame qui donne son nom à l'album, qui ressemble à s'y méprendre à Maléfique et qui a à ses pieds plusieurs crânes humains, on se doute bien de quel côté elle va être, de même pour son gosse taré et dépravé.
On est décidément assez loin de l'ambiance horrifique et dark fantasy du cycle des chevaliers du pardon, pour rester dans la bonne vieille high fantasy à papa avec les noirs, sombres, tarés et difformes dans le camp du mal et les beaux blonds dans le camp du bien.
J'ai retrouvé avec une certaine émotion la grotte de la mère des moriganes, bien des années après que la mater obscura s'y soit immolée (Les chevaliers du pardon tome 4 - Sill Valt)
Cette fois, il est définitivement possible d'identifier l'Irlande pré-chrétienne, et même paléochrétienne désormais, puisque la mère de Sioban s'est enfermée dans un couvent de ce "nouveau Dieu" où l'on retrouve les croix celtiques typiques de l'île du trèfle.
Ça se laisse lire, même si c'est très classique et manichéen, même si Rosinski nous a encore fait son oiseau noir dégueulasse, et même si la ritournelle de l'amour au coeur du mal et lycée d'Versailles commence vraiment à être grotesque à la longue.
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Alors comme ça, vous ne me trouvez pas jolie ?
Ce n'est pas ce que j'ai dit !
Je laisse ce genre d'appréciation à vos courtisans. Après tout , ils sont la pour ça aussi.
J'ai grandi Seamus. J'aime bien qu'on me dise ce genre de choses.
-Le jour où elle se donnera à un homme, elle perdra ses pouvoirs. La voix de son père se taira en elle à jamais.
-Bah! N'en a-t-il pas toujours été ainsi?
-Un Philtre d'amour venant de tant de haine!
-Haine et amour sont comme pelures d'oignon qui se détachent mal l'une de l'autre.
p.4.
Le passé est le passé. Le fils n'a peut-être pas à répondre des erreurs du père.
Haine et amour sont comme pelures d'oignon qui se détachent mal l'une de l'autre. Et puis, mon fils, vous installerez la haine au cœur de l'amour...
Murena - la série historique culte