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Giacomo C. tome 2 sur 15
EAN : 9782723425230
47 pages
Glénat (24/01/1989)
3.65/5   48 notes
Résumé :
L'angoisse plane sur la lagune ... Des femmes sont assassinées ! Le meurtrier laisse toujours la même marque : leurs bouches sont effroyablement déchirées... Le marquis de San Vere est chargé par les autorités de la Sérénissime de mener l'enquête. Grâce à de mystérieux moyens de pression, il force Giacomo C. à le seconder dans sa tâche. Double imaginaire de Casanova, escroc de charme et séducteur de choc, Giacomo se retrouve au centre d'une machiavélique machination... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cet avis concerne les deux premiers tomes, soit une histoire complète.
Ici nous sommes à Venise au XVIIIème siècle.
Giacomo C. est le double bédesque de Casanova.
Beau gosse, belle gueule, ces dames tombent comme des mouches. Seulement l'homme est pauvre comme job et, bien sûr, la seule qui a son coeur est une princesse (presque) dont papa veut un parti noble et riche pour sa fille.
En même temps un sombre individu assassine des femmes, prostituées ou bourgeoises, en les égorgeant vilainement. Il porte un masque de carnaval.
Le marquis de San Vere enquête aidé par Giacomo, ce dernier ayant eu maille à partir avec la justice pour quelques écrits malencontreux.

Je connaissais la série sans l'avoir lue. Je ne regrette pas du tout et je pense que je continuerai ma lecture sur les tomes parus depuis. Certes dans l'épisode 1 le crayon de Griffo était en apprentissage des personnages et le lecteur avait du mal à reconnaître ces demoiselles mais, dès le tome 2, l'acquisition était faite et bien faite puisque bien plus facile à suivre. le scénario de Dufaux est bon même si l'on pourrait ergoter sur le rôle de Casanova mais, fichtre rêvons un peu que diable!
Les couleurs sont chatoyantes et agréable permettant d'apprécier l'ambiance et la beauté de la Sérénissime.
Je me réjouis de la suite à venir.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Suite et fin de ce premier diptyque, le tout dans une ambiance toujours excellente et des décors magnifiques. Côté histoire, nous en avons le fin mot, même si, à mon goût, un peu plus de suspense aurait été préférable.
Une belle découverte que cette série, cet anti-héros et la Sérénissime Venise.
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Suite du masque dans la bouche d'ombre, ce deuxième tome de Giacomo C est plus sombre que le précédent.
Tout en continuant à enquêter pour le compte du marquis de San Vere, Giacomo C aura fort à faire pour gérer ses créanciers qui ne lui veulent pas que du bien.
A mesure que l'enquête avance, on découvre aussi la véritable identité du meurtrier et aussi toutes les interactions des personnages qui gravitent autour de Giacomo..
Le dénouement de cette histoire peut surprendre le lecteur, et c'est d'ailleurs avec tristesse que l'on termine cet épisode des aventures de Giacomo C.
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Le titre ne laisse planer aucun doute, le lecteur va connaître le fin mot sur le tueur en série qui hante Venise et défigure des femmes, choisies au hasard, si ce n'est que ce sont à chaque fois des femmes qui semblent coucher avec le premier venu. Qu'elles soient prostituées, nobles ou bourgeoises.

Griffo améliore son trait, surtout en ce qui concerne les visages. C'est plutôt bienvenu. Les décors sont également un peu plus fouillés. Dufaux a bien potassé son dictionnaire du XVIIIè siècle. Vocabulaire et expressions fleurissent çà et là. L'atmosphère "fin de siècle" d'une Venise où l'on ne pense qu'à s'amuser les deux pieds dans la fange est bien rendue.

Dufaux a la très bonne idée de dévoiler rapidement le coupable. S'ensuit alors une course-poursuite entre Giacomo C. qui commence à entrevoir les éléments du puzzle et le tueur. Les auteurs gèrent bien la tension qui s'accumule et culmine dans un grand final entre burlesque et tragédie, à l'image de Venise. Par ailleurs, on croise Goldoni et d'autres célébrités de l'époque.

La construction en diptyque (pour ces deux premiers tomes) semble bien convenir à Dufaux, qui s'est parfois aventuré dans le grand n'importe quoi sur des séries plus longues, perdant le fil de son récit. Ici, c'est serré, dense, avec suffisamment de pistes et de personnages secondaires pour rendre l'atmosphère de Venise, ville frappant l'imaginaire de tout un chacun. Ainsi, Giacomo C. a beaucoup de soucis avec le Chevalier, un malfaiteur proxénète se piquant de littérature et de poésie de bas étage.

Même si les dessins sont un peu en dessous de mes attentes, j'ai pris énormément de plaisir à lire ces deux tomes.
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[Cette critique concerne les tomes 1 et 2].
Et si le jeune Casanova avait mené des enquêtes, ça donnerait quoi ? Bien sûr, il ne ferait pas ça de son plein gré, un garçon comme ça ne se mettrait pas au service des agents de l'ordre public facilement. Comme de bien entendu, il resterait Casanova, donc un séducteur, qui entre deux "avancées" sur l'enquête, n'hésiterait pas à charmer les femmes qu'il croiserait. Mais attention, il est encore jeune, il aurait un peu de scrupules, il pourrait même tomber amoureux. Et puis aussi, il aurait l'art de se faire des ennemis car il agirait un peu légèrement sans se soucier des conséquences. En mélangeant le tout, ça devrait donner quelque chose de potentiellement intéressant, non ? Et bien... pas franchement à mes yeux. le personnage de Casanova est ici trop inconstant, avec des réactions parfois illogiques d'un moment à un autre de l'histoire. le ton oscille, sans jamais réussir à trouver le bon équilibre, entre farce, enquête criminelle qui se veut glauque, et (très léger) érotisme facile. le dessin ne m'a pas particulièrement emballé. J'ai refermé le tome 2 sans avoir envie de lire un tome supplémentaire. C'est dommage parce que l'idée de départ est loin d'être inintéressante et pourrait permettre de montrer comment Casanova a construit ses multiples vies, notamment celles en lien avec les autorités de la Sérénissime. Mais ça n'a pas marché avec moi. Tant pis.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Piazza San Marco, en fin d'après-midi... Rumeurs de la foule. Cris. Aghi di flandria, spighetta, cordoni, sangue di diana. Jurons, Une maquerelle à l’œil fermé par une taie, oisifs remuant leur petite cuillère dans un café noir. Mme Gatteau, la brodeuse française qui passe, un gamin qui montre son ventre à des dames trop vertueuses, bougies qui s'allument au coin d'une table de jeu, Ohe ! Zucche barucche !... Cotillons, tabliers, percale, basques, ailes de pigeon... Une veuve au parfum trop prononcé, un avare au linge jauni, jambes longues et fines qui dansent la furlana, calomnies au-dessus d'une glace à la vanille, un papier échangé contre une innocence, des raisins secs dans un mouchoir nué, un signe de croix pour un blasphème... Le comte Gasparo Gozzi, assis sur une chaise branlante, écrit : si nous sommes au monde, nous devons faire comme ceux qui y vivent... Il se mouche. Il est heureux. Il est vénitien.
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Monsieur de Blanc-Seing : … Mais je dois savoir ! … Le style, vous le voulez militaire ou raffiné, rude ou exquis ? Je mets le mot foutre ou je tente la pâmoison délicate ?
Client : Oh, moi... Du moment que je peux la culbuter, l'embrocher séance tenante et me retirer après avoir déchargé un bon coup, je suis content... Non, ce dont j'ai peur, c'est que c'est une bourgeoise... Faut pas qu'elle me fasse trop lanterner...
Monsieur de Blanc-Seing : Bon ! Le style militaire...
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Pauvre, pauvre Parmeno ! Quand donc cesseras-tu de croire en un monde meilleur ?... Il n'est pas fait pour toi, mon ami, il n'est pas fait pour toi...
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Mais au moins, sais-tu t’y prendre avec les hommes ?... Ce n’est pas que ce soit bien difficile,… mais il faut la manière. Une verge n’est pas l’autre, bien qu’elles se ressemblent toutes.
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C'est là aussi que vous trouverez, en cette heure du jour, Monsieur de Blanc-Seing, Plume de Nègre pour ses intimes, gentilhomme français, écrivain public de son état. Monsieur de Blanc-Seing se flatte d'avoir rencontré Jean-Jacques Rousseau à Chenonceaux. Ensemble, ils ont discuté de l''éducation à donner aux jeunes filles... C'était le bon temps. Il est loin...
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