La Non-Belle est le dernier album d'un cycle de Giacomo C entamé avec le Maitre et son Valet.
La Non-belle , Elvira , courtisée par notre séducteur ( qui d'ailleurs doit se faire violence ) est effectivement très vilaine, mais riche à souhait .
En même temps, Giacomo se démène pour trouver une solution pour sauver Angelina de la pendaison . Cette dernière a été abandonnée par San Vere et a été condamnée à mort .
Giacomo va mener son enquête pour trouver un meurtrie qui sévît dans les rues de Venise et qui semble avoir un lien avec le passé d'Angelina.
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Giacomo est très embêté : il a si bien fait la cour à Elvira, la nièce de Bagradino, que cette dernière est maintenant folle amoureuse de lui. D'un côté, elle est très riche, de l'autre, elle est très moche (d'où le titre de l'album "La non-belle"). Et puis, Giacomo doit sauver Angelina de sa sentence de mort. Des indices, que le marquis de San Vere n'a pas encore remarqués au cours de son enquête sur les morts mystérieuses survenues récemment à Venise, conduisent Giacomo jusqu'au comte d'Alvisio. Et, coïncidence, ce même comte est relié au douloureux passé d'Angelina et à un obscur secret tû depuis des années...
Une fin de cycle un peu abrupte et décevante qui alterne les situations comiques (celles avec Elvira) et les situations tragiques (passé d'Angelina, vie d'Arturo). La fin est tellement brusque que des mystères (pour moi) sont restés inexpliqués ou mal expliqués : que viennent faire le trafic d'objets d'art et le faussaire Gaglia dans l'histoire ? Pourquoi les messages laissés par Arturo ne comportent-ils que deux lettres à chaque fois ? Il s'est bien compliqué la vie pour simplement écrire le prénom d'Angelina. Et surtout, pourquoi tue-t-il ? Ce n'est pas parce qu'il tue quatre personnes que cela va faire sortir Angelina de prison ! Il y a quelque chose qui a dû m'échapper dans le scénario. Faut que je relise l'album plus attentivement... Et puis, un épisode de Giacomo C. sans que ce dernier ne pratique le libertinage, c'est quand même moins bien, non !
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Elvira est riche, nièce d'un homme riche également, que Giacomo tape souvent pour une bourse. Autant alors aller à la source... et se faire un peu violence. Car elle est vraiment laide, Elvira, et elle refoule du goulot comme on dit. Gageons que la toilette intime est de la même odeur... Cela pouire dirait Monsieur Ouille...
Mais Giacomo a besoin d'argent pour sortir Angelina de prison, car elle a été condamnée à mort. On n'en doutait malheureusement pas un instant.
Tout comme le tome 7, on se cherche un peu (moins cependant). Et le ton est grave, même si on a un Giacomo en plein marivaudage. On a presque de la compassion pour ce séducteur qui doit ruser pour mettre un laideron dans son lit.
L'enquête sur les meurtres en série mène Giacomo et San Vere chez le Comte d'Alvisio. Pour protéger celui qu'elle pense à l'origine des meurtres, Angelina raconte alors son enfance à Giacomo. Un Giacomo usé, fourbu, pâle et tendu comme jamais. Désabusé, et aigri bien souvent.
C'est très bien vu. Très attachant et on a un point final (ou pas...) à un cycle débuté par le tome 4, le Maître et son valet.
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Un tome où on découvre beaucoup de choses sur Angelina. Giacomo continue de se démener pour la sauver, et pour trouver de l'argent pour sa propre sauvegarde….
Encore une fois, une partie de la solution viendra de son fidèle valet…
Giacomo arrivera même à s'extraire des bras de la jeune fille à l'haleine de cheval…..
Tout est bien qui finit bien !!!
Un tome à l'humour un peu plus affirmé que les précédents….
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Je n'en ai pas fini avec toi, ô justice aveugle ! Tremble, car j'ai décidé de te regarder au fond de tes yeux , toi, marâtre, impitoyable, sourde à la plainte de l'innocent !
- Giacomo : Vous êtes un cœur froid, marquis. Vous n’aimez personne en ce monde. A part vous, peut-être.
- Marquis de San Vere : Tu te trompes. Je ne me porte aucune estime… mais j’obéis aux ordres.
Caro mio , tu n'as pas l'habitude de questionner les femmes qui se trouvent dans ton lit. Tu les prend et cela s’arrête là . Qui elles sont réellement ne t'a jamais vraiment intéressé...
- Si je ne reviens pas...
- Vous me léguez toutes vos dettes, je sais, mon bon maitre...
Murena - la série historique culte