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Le Bois des Vierges tome 2 sur 4
EAN : 9782756019031
56 pages
Delcourt (17/11/2010)
3.69/5   60 notes
Résumé :

" Seigneur Clam accepta l'épreuve sans se soucier de son propre sort, ce qui dénotait un certain orgueil... A moins que ce ne fût un coeur amoureux qui le poussa ainsi à défier le destin... ".

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L'orgueil vous permet parfois de ces miracles.
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Ce tome fait suite à le Bois des Vierges, tome 1 : Hache (2008) qu'il faut avoir lu avant car il s'agit d'un triptyque qui forme une histoire complète. Sa première édition date de 2010. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, et par Béatrice Tillier pour les dessins et les couleurs. Il s'agit de leur première collaboration. Par la suite, ils réaliseront le cycle des Sorcières pour la série La complainte des landes perdues. Il comprend cinquante-quatre pages de bande dessinée.

Un champ de bataille dans un zone vallonée, après l'affrontement, avec de nombreux cadavres. le pacte disait : que Poils et Peaux s'unissent. Et Poils et Peaux s'unirent à jamais, de bataille en bataille, produisant un tableau à la fois dantesque et dérisoire qui marquait la fin de tout espoir : la même folie s'était emparé des deux camps, la raison cédait le pas, la haine dansait à perdre haleine, une sarabande menait le pays à sa perte. Mais qui s'en souciait, à présent ? Il restait quelques survivants. Les bêtes, menées par Loup-Gris, venaient de remporter une victoire importante. Il n'y avait pas de quoi pavoiser cependant : les pertes subies étaient nombreuses, trop de sang sous les bottes, on n'en finissait plus de dénombrer les siens couchés. Un petit groupe de Hautes Tailles avance au milieu des cadavres, à la recherche de celui de Hache-Pierre. Griffe-tout, une hyène, s'adresse à Loup-Gris : si c'est Hache-Pierre qu'il cherche, il peut le renseigner. Il a pris la fuite avec quelques mercenaires. Ses lynx ont bien été tentés de l'intercepter, mais il y avait trop à découper, à dévorer, à déchirer. Trop de tout. Il a la gueule en sang. Il est las de mordre. Loup-Gris répond qu'il le comprend ; il lui demandera néanmoins un dernier service. C'est lui qu'il a choisi pour porter les conditions de l'alliance des Hautes Tailles auprès des hommes. Les lynx sont plus fins que les loups, il saura négocier comme il convient cette victoire.

Le lynx est amer : il s'agit d'une victoire, à voir tout ce sang, toute cette jeunesse fauchée, il avait fini par l'oublier. Quelques jours plus tard, Griffe-Tout se tient devant le prince des armures. Celui-ci objecte au fait de supprimer les arcs-de-buse, car c'est livrer les hommes à la merci des bêtes. le plénipotentiaire lui assure que les bêtes tiendront parole. Elles se retireront sur leurs terres, laissant leurs places fortes aux humains. Mais toute chasse sera interdite et préséance sera donnée, en tout le royaume, à ceux qui portent poils et queue. le prince des armures se lamente de n'avoir pas su deviner une alliance qui lui paraissait impossible, celle entre bêtes de haute taille et de basse taille. Elle leur a permis de remporter la victoire. Griffe-Tout ajoute qu'il reste une dernière condition : les bêtes exigent la tête de l'un de leurs mercenaires : celle de Hache-Pierre. Ils savent qu'il est vivant. Il a pris la fuite avant la fin de la bataille. Ceci aussi explique cela : chez les bêtes, nul ne recule, chez les humains la peur abaisse trop vite les armes.

Ainsi la guerre tout juste annoncée en fin du tome un s'avère déjà terminée, avec la victoire des bêtes, de l'alliance entre Hautes Tailles et Basses Tailles. Un autre affrontement, ou plutôt un massacre, se déroule également hors champ lors de ce tome. le lecteur en déduit que le scénariste préfère focaliser son récit sur d'autres éléments que les batailles. Les premiers cartouches de texte amènent une autre façon de voir les choses. Griffe-Tout fait observer qu'il avait fini par oublier qu'il s'agit d'une victoire, à voir tout ce sang et cette jeunesse fauchée. Dans la page d'après, le prince des armures, chef des humains, se rend compte que les conditions de la reddition les mettent à la merci des bêtes. Puis, les auteurs mettent en scène des harpies, des êtres dont le mode de vie repose sur l'agressivité et la mise à mort de leurs proies. Quant à Pan, le meneur des faunes, il décide sciemment de déclarer la guerre, d'alimenter le conflit. Les dessins montrent des actes d'agression, de mises à mort sur des personnes, avec une qualité descriptive qui donne à voir la violence sans en faire un spectacle, la sauvagerie de l'attaque, l'absence totale de toute empathie, de toute considération pour l'existence d'autrui. Lorsqu'il reçoit Hugo dans son château, le seigneur Clam est un moment perdu dans ses pensées, et il explique à son invité qu'il pense à un sort pire que la mort. Il développe : Il y a la déchéance, la dégradation. Les créatures qui vivent dans ces bois n'appartiennent pas vraiment à un monde ou à un autre : mi-bêtes, mi-humaines, elles sont rejetées par les deux communautés. Ces moments nourrissent une thématique en arrière-plan : la notion de communauté pour individus ressortant d'un même groupe ethnique, et l'exclusion d'office pour tous ceux qui sont issus d'un croisement entre communautés et donc qui n'appartiennent pleinement à aucune.

Le lecteur souhaite savoir ce qu'il va advenir d'Aube qui s'est réfugiée dans le bois des Vierges, et il s'immerge dans ce monde si concret dès la première page. Il se retrouve dans cette ambiance macabre avant même d'avoir lu un mot, du fait de cette teinte rougeâtre qui, associée au champ de bataille, lui évoque immédiatement le sang. Deux séquences plus loin, il se retrouve à marcher sur plage, le long de l'océan, avec la teinte un peu grisâtre du sable du fait d'un soleil timide et d'un ciel nuageux, une végétation tirant vers le vert lichen évoquant l'hiver, les pierres grises du château avec quelques taches évoquant les plantes grimpantes qui s'y agrippent ainsi que les effets des embruns. L'ambiance chromatique change du tout au tout quand Clam s'enfonce dans le bois des Vierges, les teintes de vert deviennent alors dominantes, d'impérial à pistache, plus ou moins sombres en fonction du moment de la journée ou de la nuit. le contraste est saisissant quand Aube pénètre dans la chaumière de la famille Piglet, avec une lumière jaune, ce qui crée une coupure nette avec les verts de l'extérieur. le lecteur apprécie le niveau de minutie de la mise en couleurs dans la planche quarante, quand Aube découvre que les marches du perron de la chapelle sont jonchées de fleurs sauvages : une image enchanteresse.

Comme pour le premier tome, le lecteur éprouve la sensation que le scénariste a écrit en fonction des points forts de l'artiste, ou de ce qu'elle souhaitait dessiner, car l'investissement de cette dernière s'exhale de chaque case, ainsi que le plaisir d'imaginer et de dessiner. Cela se voit dès les costumes des individus examinant les cadavres sur le champ de bataille : des tuniques, des pantalons finement ouvragés et décorés, avec une multitude de détails reproduits fidèlement d'une case à l'autre, et des modèles différents pour les loups et pour la hyène. le lecteur prend ensuite le temps de noter les marques de pouvoir sur la tenue du prince des armures, par rapport aux soldats qui se tiennent derrière lui. Il regarde le vêtement plus simple de Hugo, et plus adapté au froid amené par le vent, la tenue plus riche de son hôte le seigneur Clam, puis la chemise de nuit diaphane de la femme dans la fosse commune. Les deux robes d'Aube sont somptueuses, à nouveau finement ouvragée et décorée. Il sourit en voyant qu'elle revêt un chaperon rouge pour aller chercher à manger dans la ferme voisine.

Le lecteur prend tout autant son temps pour admirer les différentes pièces du château du seigneur Clam : la taille des pierres, les sculptures, les frontispices, les bas-reliefs, le mobilier en bois, les rares tentures qui s'avèrent être en mauvais état, les croix en pierre dans le cimetière, les chaises rembourrées dans la salle à manger. Par la suite, il admire la tour du Commandeur dans laquelle sont regroupées les vierges du bois du même nom, l'aménagement intérieur simple de la ferme des Piglet avec son lavoir, la petite chapelle sur son îlet, avec son pont de pierre. Il ralentit régulièrement sa lecture pour savourer une séquence ou un visuel superbe : la promenade le long de la plage, la brume formant un tapis au-dessus du cimetière, les vagues fouettant les récifs au pied du château du seigneur Clam, la transformation nocturne de ce dernier, la sauvagerie de la première attaque de la harpie, le demi-cercle formé par les faunes autour de la ferme, la baignade nocturne d'Aube, l'attaque ignoble des faunes contre l'arbre, puis contre les centaures. Un délice.

L'intrigue générale progresse donc à une allure soutenue, laissant la place pour les interactions entre personnages. Chacun se retrouve dans une position complexe où la marge de manoeuvre ne présente pas beaucoup de liberté, devant accomplir son devoir. Loup-Gris doit imposer les conditions de la paix aux humains. Hugo doit trouver comment emporter la décision du seigneur Clam, en faisant usage de tous les moyens, et la dessinatrice sait montrer sa jeunesse avec des expressions de visage moins réprimées. le seigneur Clam arbore un air plus résigné, accablé par la certitude que sa condition rend impossible l'union amoureuse qu'il souhaite, mais refusant de l'accepter. Aube apparaît assez jeune, moins de trente ans, encore optimiste quant à de nouveaux commencements, quant à un champ des possibles ouvert qu'il suffit d'oser explorer. le lecteur se rend compte que le scénariste semble lui aussi prendre discrètement plaisir à cette histoire, quand il se voit qu'il s'amuse à intégrer des références incidentes à des contes traditionnels : Aube se vêtant d'un chaperon rouge, Aube rendu une visite à une maison habitée par des petits cochons anthropomorphes, un château abritant des vierges, et un bestiaire rendu très plausible et vivant par les dessins (centaures, faunes, harpies).

Deuxième tome de haute volée : le lecteur est emporté dès la première page par une narration visuelle merveilleuse, d'une minutie extraordinaire, donnant à voir avec constance et consistance ce monde de contes et légendes, insufflant vie et caractère dans chaque personnage, créant des lieux, des situations, des tenues inoubliables. L'intrigue privilégie les personnages, leurs dilemmes, les contraintes que leur condition sociale leur impose, leur faible degré de liberté, l'envie et la curiosité optimiste d'Aube et Hugo, les deux personnages plus jeunes. Enchanteur.
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La guerre entre Loups et Hommes fait rage. Et les hommes semblent perdre du terrain, heureusement Hugo a convaincu le seigneur Clam d'agir. ce dernier va commencer par sortir la belle Aube du bois des Vierges.

Ce second tome va pratiquement se passer en totalité dans le bois des vierges où règnent les hybrides. c'est un vrai plaisir de voir Béatrice Tillier, et son grand talent de dessinatrice, faire vivre faunes, centaures et harpies.
C'est un tome assez sombre, on sent le basculement du monde, la perte d'équilibre... Mais en même temps très beau et sensuel avec une histoire d'amour entre peau et poil qui se développe. le scénario est centré sur Aube et Clam, sur l'acceptation des différences. Un beau message finalement.
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Le conflit entre les humains et les bêtes continue à faire rage, mais Loup Gris (le frère du seigneur tué le soir de son mariage avec la princesse Aube) a rassemblé bêtes de haute et de basse taille, malgré les préjugés qui empêchaient ces races de s'unir, pour mener ses troupes à la victoire.
Ce tome 2 se focalise sur le bois des vierges, où le mystérieux seigneur Clam a réussi à s'introduire. Pourtant ne sont autorisés en ces lieux que les créatures hors-normes, carnicrocqs, hybrides comme les centaures, le dieu Pan et ses acolytes et des monstres tels les harpies pour ne citer qu'eux. Mais qu'est au juste le seigneur Clam ?

Si Aube disparaissait rapidement du premier tome, elle partage ici le devant de la scène avec le mystérieux seigneur Clam et c'est autour de ce couple improbable que s'articule un récit où les êtres fantastiques interrogent à nouveau les frontières entre l'homme et l'animal.

Un tome qui m'a plu autant que le précédent. du coup, j'ai enchaîné avec le troisième et dernier de cette trilogie.

Challenge multi-auteures SFFF.
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Le premier tome du « Bois des vierges » avait posé les bases d'un univers original, où bêtes et humains étaient tous civilisés. En tout cas, avant qu'ils ne partent en guerre… le meurtre du prince a enflammé le pays et la guerre fait rage. Triste constat en ce début d'ouvrage. Il reste un seul espoir : retrouver Aube. Mais comment pénétrer le bois où, par définition, seule une vierge peut y survivre ? le tout est scénarisé par Jean Dufaux, dessiné par Béatrice Tillier et publié chez Delcourt.

Le titre de l'ouvrage, « Loup », fait référence à l'énigmatique seigneur Clam, appelé également tueur de loups. Mais il cache autre chose…

Après un premier tome où le bois des vierges était à peine évoqué, voilà qu'on y pénètre enfin, découvrant des secrets millénaires. Et c'est tant mieux ! La série, qui semblait déjà bien complexe dans son univers, s'enrichit d'autant plus et s'enfonce dans le fantastique pour notre plus grand plaisir. Véritable pierre angulaire, ce tome donne de nombreuses réponses à nos interrogations légitimes.

« le bois des vierges » reste un ouvrage très bavard. Clam et Hugo palabrent pas mal avant de se lancer réellement dans l'aventure. Mais l'ambiance posée fonctionne et on ne reste pas indifférent aux événements. La trame est dense et Jean Dufaux ne laisse rien au hasard. Et la fin de l'ouvrage nous laisse présager le meilleur.

Le dessin de Béatrice Tillier s'enrichit d'autant plus dans ce tome. Son dessin réaliste et expressif fait mouche, utilisant à merveille les possibilités que lui offre le bestiaire de l'univers. Les personnages sont aussi beaux que les décors. Elle semble autant à l'aise au milieu des bois que dans un château de nuit. Les couleurs ne sont pas en reste, l'auteur aimant jouer sur les oppositions de teintes.

Ce deuxième tome fait mieux que de confirmer les attentes placées dans cette série. Prenant un virage surprenant, il enrichit l'histoire et l'univers. Un véritable tour de force !
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Je suis un peu plus perplexe sur ce tome.
Qui se perd un peu dans la narration je trouve. On ne sait plus vraiment si l'élément central est encore l'histoire de cette guerre et de cette haine entre humains et animaux, ou si c'est une histoire d'amour, ou des mystères fantastiques. Beaucoup d'éléments se rajoutent, qui donnent une complexité au récit agréable mais on perd en clarté de la façon dont c'est fait. Ca reste très intéressant et prenant même si il y a quelques facilités entre Aube et Clam.
On voit apparaitre de façon plus claire les personnages principaux. Sympathiques et intéressants, sans que j'ai vraiment réussi à m'attacher à eux. Je trouve Aube un peu cucul et changeante. de même Clam est un peu fleur bleu qui cache son mal être profond.
Les dessins sont toujours sublimes et détaillés. Une merveille pour les yeux.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Tenez, un jour, je me trouvais en cet endroit. Une barque est passée, une jeune fille s’y tenait, belle comme le jour. La barque a chaviré, je me suis jeté à l’eau, moi qui déteste me mouiller le poil. J’ai pu sauver cette jeune personne de la noyade. Elle m’en fut quelque peu reconnaissante, je crois. Elle trouva en ma demeure, un lit, des soins, une présence attentive à ses moindres désirs. Mon cœur se mit à battre pour elle, ce muscle idiot que je croyais avoir discipliné mena soudain grand bruit. Chaque matin, j’allais cueillir quelques fleurs de bruyère que j’allais déposer sur ses oreillers. J’en fus récompensé, il y eut un baiser échangé. Et puis arriva ce qui arrive toujours. Elle découvrit ce qui se cachait derrière mon apparence, je mis un peu plus de temps à passer derrière la sienne. Je lui fis horreur, ce que je peux comprendre, je n’insistai donc pas. Le frère de la jeune fille vint la chercher. Ils semblaient… très unis. Je m’effaçai. Je les vis partir sans émotion apparente. L’orgueil vous permet parfois de ces miracles. Depuis, je tente d’oublier.
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Le pacte disait : que Poils et Peaux s’unissent. Et Poils et Peaux s’unirent à jamais, de bataille en bataille, produisant un tableau à la fois dantesque et dérisoire qui marquait la fin de tout espoir : la même folie s’était emparé des deux camps, la raison cédait le pas, la haine dansait à perdre haleine, une sarabande menait le pays à sa perte. Mais qui s’en souciait, à présent ? Il restait quelques survivants. Les bêtes, menées par Loup-Gris, venaient de remporter une victoire importante. Il n’y avait pas de quoi pavoiser cependant : les pertes subies étaient nombreuses, trop de sang sous les bottes, on n’en finissait plus de dénombrer les siens couchés.
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Mais le lendemain, une jonchée de fleurs sauvages tapissait le devant de la chapelle. Puis il y eut cette table dressée comme par magie, sous l’arbre, avec une cruche remplie de lait, un pain encore chaud, du miel et des fruits emperlés de rosée. Un matin, Aube découvrit près de sa couche une cassette remplie de bijoux, de joyaux d’une valeur inestimables, une bague, entre autres, se glissa à son doigt comme si elle eut été taillée sur mesure. Il y eut cette nuit enfin où la jeune femme se dirigea vers un petit lac, non loin de la chapelle. L’air embaumait, il faisait si doux encore. Aube voulut se baigner. Devina-t-elle alors ? Oui, sans doute.
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Il y a la déchéance, la dégradation. Les créatures qui vivent dans ces bois n’appartiennent pas vraiment à un monde ou à un autre : mi-bêtes, mi-humaines, elles sont rejetées par les deux communautés. Il leur a toutefois été donné une mission. Protéger les plus faibles, les plus démunies d’entre elles, les vierges entre l’enfant et la femme, ni encore l’une, déjà plus l’autre. Malheur au poil ou à la peau qui appartient à un monde bien défini. Il sera aussitôt traqué et mis à mort. Seuls survivent les carnicrocqs, ces ainsi qu’on les appelle, centaures, sirènes, stryges, harpies, faunes, méduses et autres chimères.
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Pan désire que nous rejetions notre part humaine. Il prétend que c’est de là que provient la confusion, cette malédiction qui s’accroche aux carnicrocqs. Nous ne sommes d’aucune famille, on nous considère souvent comme des monstres, des hybrides. Alors que notre part glorieuse, cette bestialité qui est en nous, pourrait connaître son temps de gloire.
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