AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Freak Angels tome 2 sur 6
EAN : 9782803627370
148 pages
Le Lombard (01/10/2010)
3.87/5   15 notes
Résumé :
Six ans après la fin du monde, la zone dévastée de Whitechapel est occupée par une poignée de survivants sous la protection des Freakangels, douze jeunes hommes et femmes dotés de grands pouvoirs. Après avoir bien profité de la liberté que peut offrir un monde sans foi ni loi, nos amis découvrent les grandes responsabilités qu impliquent ce don. Il est temps d'organiser Whitechapel en véritable ville et non plus simplement comme une zone de transit. Enfin, dès qu'il... >Voir plus
Que lire après Freak Angels, tome 2Voir plus
Freak Angels, tome 1 par Ellis

Freak Angels

Warren Ellis

3.42★ (197)

6 tomes

Saga, tome 1 par Vaughan

Saga

Brian K. Vaughan

4.29★ (5307)

11 tomes

Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres par Morvan

Sillage

Jean-David Morvan

4.10★ (8840)

23 tomes

Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Après un premier tome apprécié, je me réjouissais de lire la suite de cette histoire post-apocalyptique...joie aussitôt ternie par les planches très sombres.

Un groupe de grands adolescents à la peau pale et aux yeux violets, tous nés le même jour, a déclenché la fin du monde par la force de leurs pouvoirs psychiques réunis. Ils se sont installés dans le quartier de Whitechapel d'une Londres désormais inondée et essaient (par culpabilité et remords) d'aider les survivants, en reconstruisant et maintenant pour eux, un semblant de civilisation.

Une nuit, le quartier est attaqué par des hommes venus de l'extérieur et le récit étale la défense et la contre-attaque ("que les forces réunies soient avec nous"...facile, ça !) sur 146 pages, essentiellement dans l'obscurité presque complète.

Alors j'avais beau actionner mes lampes à manivelle (pour rester dans l'ambiance), je ne voyais que dalle et contrairement aux protagonistes, je n'ai pas de yeux qui s'illuminent de l'intérieur...
Quand a la fin de l'histoire, un retournement de situation demande quelques larmes de compassion (que je n'ai pas ressenti), ils ne sont pas venues, à force d'avoir l'oeil pleurant par l'agacement du plissage.

Si le fil conducteur de l'intrigue de cette série de BD's (six au total) et la caractérisation des personnages restent intéressants, les anges, cette fois-ci, n'ont pas su me porter sur leurs ailes.
Commenter  J’apprécie          300
La vie nonchalante des Freakangels suit son cours dans Whitechapel, quartier de Londres, à demi-immergé après le grand cataclysme d'il y a 6 ans. Jack vient de terminer une sortie en bateau pour récupérer ce qui peut l'être et il retrouve Sirkka qui a donné congé à ses serviteurs. KK et Carolyn (ou Caz) papotent autour d'un alcool maison, sur l'avenir potentiel de leur petite communauté (environ 300 personnes). Connor continue de renseigner son journal, tout en indiquant à Kirk qu'il est temps qu'il aille relever Alice. Karl convoque une assemblée générale des Freakangels. Arkady expérimente avec son pouvoir. Et Miki assure les fonctions de médecin de la communauté. Une nouvelle attaque armée contre la communauté va contraindre les Freakangels à l'action.

La prépublication en webcomics dicte une mise en page un peu particulière (la même que pour le premier tome) : 2 lignes comprenant chacune 2 cases, parfois fusionnées en 1 seule, et quelques pleines pages. Paul Duffield n'a donc que peu de marge de manoeuvre pour varier les compositions des pages.

Par contre, il conserve une approche plus européenne qu'américaine de l'illustration. Duffield fait montre d'une grande sensibilité à l'architecture des bâtiments. Les personnages ne se promènent jamais au milieu d'immeubles tous semblables, ou vaguement esquissés. Dès la première page, il installe une grande roue qui ressemble vraiment à son apparence dans la réalité, ainsi que des immeubles londoniens au caractère reconnaissable. Il prête également attention aux revêtements tels que la brique (rendu par la couleur), ou les planchers en bois.

Toutefois le style de Duffield trouve ses limites quand il manque de références. Les Freakangels se rassemblent dans une ancienne fonderie et les cloches disposées au hasard d'une grande pièce laissent à penser que Duffield ne sait pas trop à quoi ça ressemble. de même, malgré tous ses efforts, il se retrouve parfois à dessiner une page ou deux de têtes parlantes pour insérer les dialogues nécessaires, sans trouver de solution plus visuelle de mise en scène. Heureusement ces moments sont en nombre limités (2 ou 3).

Pour la majeure partie du récit, le charme des illustrations délicates de Duffield opère toujours. Elles sont délicates car il continue à n'utiliser qu'un trait fin toujours de la même épaisseur pour délimiter les formes, tracer leurs contours. Les personnages se reconnaissent aisément car Duffield leur a donné un visage spécifique à chacun, ainsi qu'une tenue vestimentaire élaborée.

Duffield réalise lui-même la mise en couleurs (aidé par Alana Yuen). le début est splendide avec des camaïeux élaborés, sans recourir à des teintes criardes. Mais au fur et à mesure du récit, la palette de couleurs se restreint de plus en plus, devient de plus en plus sombre, pour finir presque sur un gris-vert presque noir qui mange tout (prévoyez une bonne luminosité pour lire).

Au fur et à mesure des pages qui se tournent, le lecteur se rend compte que Warren Ellis a placé ses Freakangels au milieu d'une communauté dont ils assurent la survie au jour le jour. Cette survie est assez paisible car ni la nourriture, ni l'eau ne manquent. Chacun peut trouver un logement dans les immeubles désertés, et Miki veille à la santé de chacun. Les besoins primaires des individus sont donc satisfaits sans qu'il y ait beaucoup d'efforts à déployer. Chaque Freakangel assume une fonction simple dans cette société (docteur, jardinier, technicien, etc.) et la question se pose de l'avenir à moyen et à long terme. Ellis écrit une fable sur la société, en rendant des jeunes adultes (23 ans) responsables du devenir de la communauté. Chaque Freakangel représente à la fois un métier avec ses caractéristiques (réduites à une ou deux composantes), mais aussi un caractère psychologique. de fait l'histoire avance lentement parce que chaque Freakangel a droit à son moment en temps que personnage principal, or il faut du temps pour donner de la place à 11 individus différents (Mark, le douzième Freakangel, est toujours exilé).

Warren Ellis s'offre une série au rythme de tortue. Les enjeux sont complexes et prennent du temps pour être concrétisés. Il y a 2 scènes d'action brutales et à l'issue définitive qui viennent mettre un peu de désordre. Les illustrations de Paul Duffield charment le lecteur et se marient bien avec cette ambiance un peu feutrée et incidemment funeste. Je suis curieux de savoir dans quel sens Ellis orientera sa série. La jeunesse des Freakangels sera-t-elle un atout ou un défaut pour l'avenir de leur communauté ?
Commenter  J’apprécie          30
Voici donc la suite de ce webcomics imaginé par Warren Ellis et dessiné par Paul Duffield, une saga hebdomadaire initialement publiée sur Internet et reprise en six tomes cartonnés par les éditions du Lombard.

Le lecteur se retrouve à nouveau plongé dans cet univers post-apocalyptique, au sein d'une étrange communauté qui vit recluse au coeur d'un Londres dévasté. On retrouve immédiatement le rythme extrêmement lent qui caractérise cette série. Une approche qui permet à Warren Ellis de s'attarder sur la psychologie des membres de ce groupe aux pouvoirs mystérieux, tout en levant lentement le voile sur l'origine du drame qui a détruit le monde. Personnellement c'est la scène avec cette fraise qui m'a le plus séduit, car elle résume à elle seule toute la détresse et l'état d'esprit des survivants.

La deuxième partie de l'album est à nouveau un peu plus rythmée, car la petite communauté de Whitechapel subit une nouvelle attaque d'un groupe extérieur. Malgré ce rythme globalement assez lent, le lecteur en apprend tout de même plus sur le passé des personnages et sur leurs pouvoirs. L'auteur profite également de ce second volet pour donner un nouveau but aux FreakAngels.

Le style légèrement manga et un peu statique de Paul Duffield peine un peu lors des scènes d'action, mais sied globalement assez bien au scénario d'Ellis.
Commenter  J’apprécie          10
On retrouve les Freakangels à Whitechapel et on apprend un peu (mais toujours très peu) sur eux. On fait la connaissance de ceux que l'on avait pas vu avant, de leur rôle (l'ingénieur, le médecin, le jardinier...). On sait toujours peu de choses sur la fin du monde, à part qu'ils pensent l'avoir provoquée. Dans ce tome, ils se font attaquer par un groupe de nomades en piteux état qu'ils décident d'accueillir. Cest assez étrange parce que bien que je n'accroche pas avec le dessin, j'ai été happé par l'histoire et j'ai dévoré ce tome. Même si on a peu d'informations, ces Freakangels ont réussi à piquer ma curiosité et j'aimerai bien en savoir plus. C'est ce qui compte.
Commenter  J’apprécie          00
Même impression que pour le premier tome. L'intrigue se met progressivement (quoique un peu lentement) en route. Petit a petit on en apprend plus sur les personnages et sur leurs rôles dans cette société effondrée. On commence par s'attacher à eux. On attend avec impatience les réponses aux questions que l'on se pose durant ces deux premiers tomes. Warren Ellis se fait prier...
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
CONNOR : Kirk, tu connais aussi. Le grand frère de tout le monde. S’il décide qu’il t’aime bien il se prendra une balle pour toi. S’il décide que non, il ne te pissera même pas dans la gorge si tes poumons sont en feu.
Commenter  J’apprécie          60

autres livres classés : pouvoirs psychiquesVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Autres livres de Paul Duffield (1) Voir plus

Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}