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Critique de Spilett


C'est avec une impatience certaine que j'attendais la dernière publication de Catherine Dufour. Son recueil de nouvelles « Accroissement mathématique du plaisir », lu début septembre, était tout à fait réussi : différents genres, différents styles, réjouissant.
Donc me voici en face de « La vie sexuelle de Lorenzaccio », moi qui pensais lire un roman conséquent, je suis devant un demi-format poche de cinquante pages. Bon ce n'est pas grave, l'auteure excelle dans le texte court, le plaisir sera plus bref, c'est tout. Nouvelle déception, ce petit livre s'avère être un essai sur le « Lorenzaccio » De Musset. Il s'agit d'une relecture hardie de l'oeuvre. Chaque propos, chaque geste du héros sont analysés comme étant des allusions sexuelles : « En fait, Lorenzaccio ne parle quasiment que de sexe. Et quand il ne parle pas de sexe, il parle de violence. Une violence désinvolte et cruelle de grand seigneur, ou une violence tempétueuse de jeune révolutionnaire idéaliste, bref, une violence érotisée. En clair : avec du sexe. » (p.9)

Je n'ai pas été particulièrement séduit par ce parti pris, on n'est pas loin de la blague de potache.
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