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EAN : 9782226318077
352 pages
Albin Michel (19/08/2015)
3.66/5   38 notes
Résumé :
« Les grands incendies sont une espèce en voie de disparition. Ils se propagent à la vitesse du vent et de la nuit. Leur souveraineté soumet l’espace. Pareils aux météorites et au désir, leur dangerosité, leur degré de combustion, leur trajectoire sont imprévisibles.
Dévastation. Régénération.
Nous sommes de même nature ; des feux. »

Thriller psychanalytique, roman initiatique, histoire d’une passion, quête de soi, labyrinthe de menson... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman aurait dû me plaire. Un bon thriller doublé d'un roman psychanalytique. Malheureusement la sauce n'a pas pris. Un homme, d'origine russe vit à Brooklyn. Une femme dont on pense qu'il est amoureux, mais il n'en est pas persuadé, est retrouvée morte, elle est tombée du dixième étage. Puis il est à Paris et pour aller mieux, va voir une psychanalyste. Elle lui propose de venir la voir sur douze jours consécutifs et deux fois par jour. Il accepte. Chaque chapitre est consacré à une séance.
Ce que j'ai bien aimé : l'écriture originale du roman.Les réflexions de la psychanalyste.
Ce que j'ai moins aimé : le style brouillon et labyrinthique. Certaines bribes de l'histoire du patient étaient claires mais beaucoup d'autres m'ont parues obscures et incompréhensibles. Désolée mais j'ai capitulé. Pas pour moi.
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Je poursuis mon voyage en ‘Psychardie', à peine terminée ma visite chez Jacqueline Harpman que me voilà installé sur le divan d'Anne Dufourmantelle, comme si un feu en moi… Mais concentrons-nous un instant sur cet intrigant thriller psychanalytique qu'est L'envers du feu, emprunté faute de référencement de ses essais à la bibliothèque, et qui nous offre un intelligent défoulement par l'entremise d'un refoulement.

« Eurydice revenue à la lumière toujours s'en retourne aux enfers. » p.194 C'est dans un de ces mystérieux passages en italique que nous est révélée une des clés d'interprétation les plus intéressantes, il est aussi brièvement fait mention d'Orphée quelque part ailleurs. Car des enfers il est bien question, et à une toute petite lettre près (et même très près sur le clavier AZERTY^^) les enfers s'immiscent jusque dans le titre.

« Deux semaines pas moins, matin et soir ; une cure intensive. » p.14 Et Alexeï de nous emmener de New York à Paris en passant par Amsterdam et Kushka dans le Caucase. Décortiquant son cauchemar récurrent, rarement les rêves heureux amènent à consulter. Un début qui démarre par une chute (de 9 étages) ; une fin qui n'est pas vraiment une chute, voilà de quoi épaissir le mystère qu'approche ce roman. Découvrir le lien ténu entre la chute mortelle d'une jeune fille au cours d'une soirée à Brooklyn et les réveils en sueur émergeant des flammes d'un gigantesque incendie, tel est l'objet de ces séances. « Une analyse est une anamnèse qui prend de court la censure par la confiance donnée à un autre. » p.209

La grande majorité des protagonistes sont émigrés d'origine Russe, un d'entre eux, qu'expressément je ne nomme pas, m'apparu rapidement très particulièrement dangereux, en relation avec tous les autres, je n'aimerais pas le rencontrer, lui ou l'un de ses semblables, araignée tissant sa toile, manipulateur de marionnettes. Dans la noirceur du récit, se déroulant principalement en des zones d'ombre que le commun des mortels préfère soigneusement éviter, apparaissent, inattendues petites flames vacillantes, quelques touches d'un puissant romantisme. Quelques rencontres improbables comme seule la vie en réserve : cette chamane indienne, ce jeune SDF qui au bout d'une conversation indique la piste à suivre pour atteindre la réalité recouverte par le rêve. « La vie est prodigue, même dans l'horreur elle offre des passages de lumière. » p.302

Cette photo de Vishniac prise dans un ghetto de Varsovie avant la deuxième guerre mondiale, en considérant l'amnésie du personnage principal, alors que le repli sur soi et le populisme commencent de nouveau à s'enflammer, est-ce un appel discret d'Anne Dufourmantelle à un nécessaire devoir de mémoire pour maintenir dans leurs abysses nos vieux démons ? « Eurydice revenue à la lumière toujours s'en retourne aux enfers. » p.194

Je vous laisse ma clé de cette maison des mystères. Vous pouvez jeter un oeil sur la 4ème de couverture dans l'espoir d'en apprendre un peu plus. Je vous engage quant à moi à attentivement examiner la photo en couverture. Si je vous dis Magritte ! The house of Mysteries (1892) certes moins connue que l'Empire des lumières (1954) en couverture d'En toute impunité emprunté en même temps.

Coup du sort qui serait probablement resté inaperçu si je n'avais il y a plus de 20 ans acheté en solde à la boutique du Art Institute of Chicago ce Taschen de Jacques Meuris simplement intitulé Magritte où, comme moi lorsque j'ai voulu vérifier, vous les retrouverez respectivement en pages 100 & 101. ISBN 3-8228-046-7
Pour le moins surprenant. « Mais le hasard existe-t-il ? » disais-je dans ma précédente critique. Les arcanes de la mémoire cette maison des mystères, allez savoir. N'oubliez pas la clé ! ^^
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Ce qui me trouble le plus, c'est que j'ai téléchargé ce roman le 20 juillet, pour mes vacances et que l'auteure est morte noyée, en tentant de secourir des enfants qui se perdaient dans l'océan. Bref, parfois, le hasard…

Brooklyn, fin juin, une fête d'étudiants, Alexeï rencontre une jeune femme, une image et en tombe amoureux. Quelques instants plus tard, la jeune femme est défenestrée, morte neuf étages plus bas. Alexeï en fait une obsession. Une petite fille lui a remis un mot mystérieux de la suicidée, « Vouchenko », village enchâssé dans le Caucase et disparu dans un dramatique incendie après la seconde guerre. Pris de malaise, en escale à Paris, Alexeï doit subir 12 séances chez une psy, Fleur. Il lui raconte l'histoire, en en respectant strictement la chronologie. Son périple depuis le décès de la jeune femme, son voyage d'abord jusque Rotterdam et ensuite au fond du Caucase. Pendant ce temps, des informations arrivent au compte-gouttes à notre héros mais aussi sur son passé qui semble occulté…

Quête de l'autre et quête de sois mêlées, thriller dense et psychologique, voyage, suspens, oligarchie, voilà qui donne tout son sens à ce roman à l'ambiance glauque et épaisse. Au début, le lecteur peut se sentir égaré, comme Alexeï, qui semble s'être engagé dans une histoire sans fond. Pourquoi cette obsession, cette amour pour une femme entrevue un furtif instant et soudain disparue ? C'est patiemment, ligne après ligne, chapitre après chapitre que l'auteur nous éclaire, nous guide avec une logique solide, maîtrisée. le tout dans un style fluide. On sent aussi que l'auteure ne laisse rien au hasard dans son récit. Tout y est plausible, vraisemblable. Un roman qui fascine, qui envoûte, qui vous aspire. Ce genre de livre que quand on tourne la dernière page, on regrette qu'il s'arrête. C'est empli de culture, de belles phrases, d'ésotérisme, de suspens. La fin reste un mystère, la quête d'Alexeï ne fait peut-être que commencer…
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"Je voulais être architecte, j'habite aux États-Unis et mon père est russe. J'ai eu un coup de foudre pour une femme. Et elle a disparu." Ça c'est la version simplifiée de la vie d'Alexeï ainsi qu'il la livre à un jeune sans-abri rencontré sur le banc d'un square parisien juste en bas de l'immeuble de sa psy. En suivant un protocole accéléré de 12 jours, Alexeï espère comprendre pourquoi sa vie n'est pas aussi simple que l'énoncé ci-dessus. Qui est Natalia, la belle jeune femme rencontrée dans une soirée à New York et aussitôt retrouvée morte ? Pourquoi Alexeï se sent-il aussi proche d'elle ? Quel rôle joue Aliocha, l'ami d'Alexeï qui semble avoir toujours un coup d'avance ? D'où viennent ce cauchemar récurrent, ces images d'un feu gigantesque qui ravage tout ?

Au fil des douze journées d'analyse, Alexeï raconte à la psy ses mois de recherche sur les traces de Natalia, jusqu'à la Russie de son enfance et tente de franchir les barrières de son inconscient pour retrouver ses souvenirs autant récents que plus anciens, faire resurgir le ou les traumatismes qui pourraient expliquer le présent, à travers "les poupées russes de la mémoire". de séance en séance, le mystère commence par s'épaissir avant qu'une bribe de vérité finisse par transpercer les brumes jetées comme des leurres sur le chemin d'Alexeï...

Avec ce livre, on est autant dans le thriller, le roman à suspense et le roman psychanalytique. D'abord un peu surpris par l'écriture directe, assez clinique (finalement adaptée à la forme qui suit les comptes rendus de séances d'analyse), le suspense accroche petit à petit et on se surprend à avoir très envie de connaître le fin mot de l'histoire. L'intérêt est sans cesse relancé par la double intrigue, le voyage d'Alexeï dans sa mémoire qui permet de revisiter son enfance russe et l'histoire de sa famille, et l'enquête autour de la disparition de Natalia où là, pour le coup on se retrouve dans le parfait thriller, bien noir, où règnent les faux-semblants, où personne n'est vraiment celui qu'il prétend être.

Résultat : une trame bien ficelée qui rend la lecture addictive et fait de ce roman un bon divertissement qui plaira autant aux amateurs de polars qu'à ceux que la démarche psychanalytique intéresse (même si je n'ai sans doute moi-même pas saisi toutes les références). Ce n'est déjà pas si mal.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

Rentrée littéraire 2015,

La construction de ce livre est faite comme un alexandrin, 12 temps, 12 chapitres.
Un style personnel, très efficace qui intègre au milieu d'un thriller des notions d'ésotérisme, de chamanisme, de travail sur la mémoire et de parcours initiatique.

Anne Dufourmantelle, notre hôte pour cette aventure, nous livre un roman très bien ficelé. Les thèmes qu'elle aborde ont été travaillés, pas d'approximation. Il y a eu des recherches et cela paye par une lecture facile, une confiance qui s'installe rapidement avec le lecteur et un plaisir qui ne retombe pas avant d'avoir fini son roman.

Une intrigue rythmée par des séances chez une psychothérapeute, 12 jours en cure intensive.

Petit clin d'oeil à une profession que l'auteur connait bien, voire très bien ce qui rend d'autant plus crédible le rôle de psy que tient son personnage Fleur S. Ascolni, «… prise à témoin pour résoudre une énigme, comment entendre la question secrète qui le soutient ? » et «… ralentir les choses… respirer pour avoir le sentiment que le monde est un. »

Un voyage jusqu'aux origines à la recherche d'une « Krasnoia tchilavieka »… Une jolie petite fille.

Ah, oui, je ne vous l'avais pas dit, nous voyageons au sein de la diaspora Russe de Brooklyn. Un monde avec ses codes…

Mais respectons la chronologie, elle nous est imposée par Alexeï, étudiant en architecture, c'est son histoire et elle débute fin juin pour le solstice d'été. Lorsque je vous parlais de chamanisme…

Une invitation chez son amie Dolores lors d'une soirée, une rencontre, un visage qui l'obsède, peur d'engager la conversation et lorsqu'il se décide… trop tard l'image qui l'obnubilait est 9 étages plus bas, fracassée.
Horrible, est-ce un suicide, un accident, un meurtre ?

Alexeï s'en ouvre à son groupe d'amis tous d'origine Russe. Ils se retrouvent dans un local qu'ils ont baptisé le DDD's, « Dora Dobry Dien », « Papa dit bonjour à Brooklyn ». Ces amis se définissent ainsi « Chacun d'entre nous est à sa façon inadapté à la vie réelle. »

Certains personnages :

Alexeï, chez sa psy « Depuis l'enfance, je vis avec la sensation que chaque moment da mon existence peut être effacée… »
Aliocha, l'ainé, qui disparait de temps en temps ;
Vronsky, un hacker qui attaque les sites du Kremlin… « Tu me mets dans cette poisse… » ;
Katia, son ancienne maitresse… « Tout ce bordel pour une fille ? »
Les nombreux autres je vous les laisse découvrir…

Suite à cette disparition intrigante, il quitte son foyer d'étudiant et part vers l'inconnu, une mission comprendre…

Au fil de son parcours, de ses recherches, de ses rencontres, qui vont l'emmener de New-York à Paris en passant par Rotterdam et la Russie pour un retour aux États-Unis, toutes lui apporteront des réponses, des orientations.
Mais qui est cette Natalia ? Et son message sur ce bout de papier « Vouchenko », pourquoi lui ?
La boite du DVD vide ? Un film « Bouge pas, meurt, ressuscite.»
Ses cauchemars ?
Cette photo dans le ghetto de Varsovie ?
Ses pertes de connaissance avec ses crises d'amnésie ?
Ses parents ?
Le nombre 9 qui le poursuit…
Toujours cette angoisse… Ce feu !

En filigrane :

« S'accorder de ne pas y voir clair et s'égarer fait partie du chemin initiatique d'une vie »

« La fonction du comte est censé les endormir… »

Mission accomplie pour Anne Dufourmantelle, il ne serait pas étonnant de retrouver son roman en compétition pour un prix… littéraire, bien sur !

Je vous dis à bientôt @bientôt,
« Oh, j'en vois qui ont pris des couleurs pendant leurs congés ! Bon retour parmi nous à tous et à toutes… »
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Elle l’écoute.
Les grands rêves sont des trésors qui, s’ils ne sont pas captés, peuvent devenir toxiques. Et c’est le corps, alors, qui devra se charger de donner l’alerte. C’est ainsi que parfois accidents ou maladies se déclarent. Aussi prête-t-elle aux songes une attention extrême, décryptant les détails redoublés, les ellipses, les inversions...autour des associations du rêveur. L’envers du feu ne brûle pas. Elle est troublée par ces mots-là.
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J'ai compris comment apprendre des malades avant d'essayer de les soigner, prendre au sérieux ce que dit le corps quand il est atteint, ne pas séparer le corps et l'esprit. Ecouter les convalescents, les mourants, les fiancées, les désespérés, les enfants. J'ai commencé à entendre. Certaines drogues peuvent conduire à d'autres visions. J'ai fait beaucoup d'expériences, quelques-unes sont redoutables. Il vaut mieux bien se connaître avant de les affronter. Ensuite vient l'accord. Alors rien ne peut plus te diviser.
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Les parents de Kate sont moscovites, son vrai prénom est Katia, et si elle refuse de partager ouvertement leur langue, ce n'est pas parce qu'elle n'en connaît pas l'usage. C'est une position de principe. Sa manière de refuser le lamento de nostalgie qui a entouré son enfance. La vision naphtalinée d'une Russie éternelle avait donné prétexte à ses parents pour adopter le pire de la culture américaine.
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La culpabilité, ce n’est pas seulement un remords, c’est aussi de la toute-puissance imaginaire. Vous projetez au passé une responsabilité qui aurait supposé que vous ayez été averti et lucide à ce moment-là.
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Ce n'est pas pour se faire du mal qu'on se heurte aux mêmes murs plusieurs fois dans sa vie. Pas de masochisme secret dans l’inconscient [...]. Mais un désir de réparation qui nous fait revenir là où ça s'est brisé, pour comprendre. Et tenter de rejouer à nouveau la partie. Seulement, à ce jeu, on risque beaucoup. Le risque est d'ignorer les chaînes. Or c'est au lieu même de la fatalité, comprise comme telle, que les chaînes peuvent se défaire et là, s'ouvrir des paysages. p.185
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Videos de Anne Dufourmantelle (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Dufourmantelle
#JournéeDeLaPhilo2020 #Philosophie #LesRencontresPhilosophiquesdeMonaco #Philomonaco
Philosopher ensemble !
#Trailer de présentation des Rencontres Philosophiques de Monaco
Avec la participation de: Alain Fleischer, Anastasia Colosimo, Anne Dufourmantelle, Avital Ronell, Barbara Cassin, Bernard Harcourt, Bernard Stiegler, Boris Cyrulnik, Bruno Karsenti, Camille Riquier, Catherine Chalier, Catherine Millet, Charlotte Casiraghi, Christian Godin, Claire Chazal, Claire Marin, Claude Hagège, Cynthia Fleury , Davide Cerrato, Denis Kambouchner, Dominique Bourg, Donatien Grau, Edwige Chirouter, Elisabeth Quin, Emanuele Coccia, Éric Fiat, Étienne Bimbenet, Fabienne Brugère, François Dosse, Frédéric Gros, Frédéric Worms, Gary Gillet, Geneviève Delaisi de Parseval, Geneviève Fraisse, Georges Didi-Huberman, Georges Vigarello, Géraldine Muhlmann, Gérard Bensussan, Hakima Aït El Cadi, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Ganascia, Joseph Cohen , Judith Revel, Julia Kristeva, Laura Hugo, Laurence Devillairs, Laurent Joffrin, Luc Dardenne, Marc Crépon, Marie Garrau, Marie-Aude Baronian, Mark Alizart, Markus Gabriel, Marlène Zarader, Martine Brousse, Corine Pelluchon, Maurizio Ferraris, Mazarine Pingeot, Michael Foessel, Miguel de Beistegui, Monique Canto-Sperber, Nicolas Grimaldi, Olivier Mongin, Paul Audi, Perrine Simon-Nahum, Peter Szendy, Philippe Grosos, Pierre Guenancia, Pierre Macherey, Raphael Zagury-Orly, Renaud
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