Un livre bien structuré, par thèmes, dans lequel on reconnait la rigueur et l'organisation de Duhamel.
Il y a plus d'objectivité que l'on pourrait craindre au départ.
Quoique l'on cherche au sujet du personnage central, cela fini par être un peu long.
Commenter  J’apprécie         40
Il lui est arrivé plus d'une fois de vouloir visiter un service de grands malades, dans un hôpital parisien ou régional, et de souhaiter rester seul à seul avec un patient inconnu, dans une chambre individuelle, pour parler avec lui de longs moments. Les malades, et le personnel médical en gardaient un souvenir impressionné et parfois stupéfait.
2794 – [J'ai lu n° 4740, p. 24]
Il avouait volontiers : « J'ai pratiquement appris à lire dans la Bible. » Il en disait : « C'est un livre de sociologie, d'histoire, de littérature qui bien sûr parle de relations avec dieu et raconte la destiné d'un peuple. Mais, la mort est toujours là. » Pour François Mitterrand la transcendance et la mort formaient un couple indissociable. Il proclamait, c'était logique dans ces conditions, sa prédilection pour L’Ecclésiaste, « un livre de base. C'est aussi un livre fou ». Rencontrait-il le cardinal Lustiger, le pasteur Stewart, les grands rabbins Sirat ou Sitruk ? Une fois expédiées au plus vite les affaires courantes, il les entretenait de métaphysique et de théologie, manifestant une connaissance des textes sacrés mais aussi des Pères de l’Église, saint Augustin notamment, qui n'appartient pas à la culture ordinaire des hommes publics.
2795 – [J'ai lu n° 4740, p. 18]
Rencontre avec Alain Duhamel - Journal d'un observateur