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Charlotte Gastaut (Illustrateur)
EAN : 9782210989757
38 pages
Magnard Jeunesse (09/03/2009)
4.09/5   70 notes
Résumé :
Il était une fois une veuve qui avait deux filles.
L'aînée était le portrait de sa mère pour la méchanceté et la cruauté.
Au contraire, la plus jeune des soeurs n'était que douceur, gentillesse et grâce.
La mère adorait sa fille aînée et était très dure avec la cadette.
Mais une bonne fée, qui passait par là, décida de punir cette injustice...
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Les Fées, tout en étant un très, très grand conte classique de Charles Perrault est peut-être le moins célèbre des huit contes qui constituent le fabuleux recueil qu'il intitula Contes de Ma Mère L'Oye.

La raison de cette (très) relative mauvaise fortune de ce conte par rapport aux autres, je l'ignore. On constate que c'est l'un des plus courts du recueil (le deuxième plus court pour être exacte) et il aurait pu être tentant de faire un rapprochement entre sa brièveté et sa popularité. Or, force est de constater que l'explication ne tient pas puisque le conte le plus court (Le Petit Chaperon Rouge) est quant à lui le plus célèbre, donc, mystère.

Il est vrai que la mécanique de ce conte est fort simple, mais ce n'est pas une exception. Jugez plutôt : une veuve marâtre, deux filles, l'une choyée, l'autre exécrée qui est le bouc émissaire du foyer. Bonne à tout faire, surtout si la tâche est pénible, la malheureuse enfant est envoyée, un jour, chercher de l'eau dans une fontaine au loin ; ouvrage ingrat s'il en est.

Au pied de la fontaine, la bonne fille croise une vieille dame qui lui quémande de l'eau. Malgré les mauvais traitements qu'elle subit, la jeune fille est douce et secourable et n'hésite donc pas à rendre service à l'étrangère.

Étrange, cette étrangère, car elle est en fait une fée camouflée en ancêtre et elle remercie sa bienfaitrice en lui octroyant un don : celui d'engendrer dans sa bouche des fleurs et des pierres précieuses à chacune de ses paroles. (Un drôle de don vous avouerez, surtout quand on parle la bouche pleine !)

De retour chez elle, la marâtre s'émeut positivement de cette métamorphose subie par sa fille honnie. Mise au courant de la cause de ce changement, elle n'a de cesse d'envoyer sa fille favorite quérir pareille aptitude.

L'inconvénient, bien sûr, c'est que quand on est une mauvaise fille, il est dur de convenir à une fée, et celle-ci, si elle lui fait l'offrande d'un don, il n'est pas forcément celui qu'elle aurait souhaité. On peut même carrément dire que cela pose quelques problèmes à la mauvaise fille, lesquels problèmes je vous laisse découvrir si vous ne connaissez pas le conte.

Je signale au passage que dans cette version Magnard, la fin a été notablement modifiée et adoucie, pour la vilaine des deux filles, car initialement, Perrault lui avait taillé un autre sort, plus terrible et plus expéditif…

En somme, encore un beau conte, de cette plume alerte au parfum suranné qui nous ravit tant, qui est au conte ce que les tragiques grecs sont au théâtre. Une morale toujours plus subtile qu'il n'y paraît de prime abord.
Je ne parle pas trop des illustrations qui sont pourtant bien sympa car il existe une multitude de versions et d'éditions différentes de ce conte (rien que pour Magnard, au sein de cette même collection, il y a eu deux tirages avec deux illustrateurs différents). J'ajoute au passage que j'aime beaucoup cette collection Magnard des grands classiques en version album et adaptés pour la jeunesse.

Donc, pas mon conte de Perrault favori, mais bien plaisant tout de même, et d'ailleurs, ce n'est là que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Une veuve a deux filles. L'aînée est aussi vilaine et mauvaise que sa mère alors que la cadette est douce et charitable. Pour avoir accepté ou refusé de donner à boire à une fée, chacune des filles recevra un don différent. « Dorénavant, à chaque parole que tu prononceras, il sortira de ta bouche une fleur ou une pierre précieuse. » (p. 12) Ainsi est bénie la cadette alors que l'aînée n'obtient que la juste mesure de sa méchanceté. « Puisque vous êtes si peu serviable, à partir de maintenant, à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche un serpent ou un crapaud. » (p. 25) Bonté et générosité triomphent finalement de la fureur de la veuve et de l'égoïsme de la vilaine soeur.
Ce conte était l'un de mes préférés quand j'étais enfant. J'imaginais avec ravissement les flots de fleurs et de trésors et avec dégoût les hordes de bestioles gluantes sortant des bouches des deux soeurs. de ce conte m'est resté le réflexe de remplir tous les verres d'eau sur la table au début de chaque repas. On ne sait jamais…
Les illustrations sont magnifiques et me rappellent à la fois les oeuvres de Klimt et celles du douanier Rousseau : le dessin est foisonnant et très dense, mais également extrêmement lumineux, avec des détails qui sortent presque de la page. Ce conte illustré est magnifique.
Merci Asphodèle pour ce beau cadeau de Noël !
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Critique de Mady

Charles Perrault est un homme de lettre français grand auteur du 17eme siècle, connu pour ses contes de ma mère l'Oye. Il est né le 12 janvier 1628 à paris et il est mort 16 mai 1703.Charles Perrault est un auteur de texte religieux chef de file de la querelle entre ancien et moderne. Il est l'un des formalisateurs du genre littéraire écrit du conte merveilleux.

Les Fées est un contes écrit par Charles Perrault dans ce conte il s'agit d'une famille vivant sans père au moyen-âge, la mère qui était donc veuve avait deux fille sa première fille lui ressembler énormément par le physique et par le mental. La deuxième fille elle ressemblaient à son père elle avait la même douceur et la même honnêteté que lui. L'ainée et sa mère était des femmes orgueilleuse et désagréable. La cadette était une fille très belle qu'elle en rendant jalouse sa mère et sa soeur qui la tuer à la tâche.

Ce texte ma plus car ce n'est pas une histoire qu'on entend tous le temps comme le petit chaperon rouge les trois petit cochon etc…. Cette histoire est très intéressante car ces remarquant de voir une mère qui négligent son enfant. Les personnages principaux sont la mère et ses deux filles néanmoins le personnage qui a le plus attiré mon attention est la cadette car malgré tout le mal que sa mère lui a fait elle ne la déteste pas pour autant. Grace à cette lecture j'ai appris ce qu'était l'honnêteté.

Le passage de cette histoire qui ma particulièrement plu est : "La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de Diamants. Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille ; tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre soeur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine. Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau Flacon d'argent qui fût dans le logis." Ce passage est intéressant car quand la cadette raconte à sa mère qu'une fée lui a donné ce don grâce à son honnêteté elle se presse d'envoyer l'ainée a la fontaine pour faire boire une vieille dame est avoir ce don néanmoins arrive à la fontaine l'ainée ne vu pas de vieille dame mais une dame bien vêtu. L'ainé a était désagréable avec cette dame qui se révèle être la fée alors la fée lui donna le don de sortir des serpents et des crapauds de sa bouche à chaque parole tandis que la cadette elle sorte des pierres précieuses de sa bouche.


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Récit tout-à-fait plaisant mais la morale est trop vite arrivée et semble trop facile. À part cela, ce conte poétique est bien explicite et tout simplement sublime.
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'ai craqué sur l'illustration en première de couv dont les couleurs très automnales m'ont tout de suite beaucoup plu !

Il s'agit d'un petit livre très court puisqu'il n'y a qu'une vingtaine de pages. Il est composé de deux contes de Charles Perrault joliment illustrés par Anne Defréville et brillamment raconté par Maureen Dor. Ce livre peut donc se lire de manière traditionnel mais aussi s'écouter puisqu'il est fourni avec un cd ^^.

J'aime beaucoup le format à l'italienne, pratique pour les petites mains et surtout idéal pour tourner les pages. Ce format laisse aussi une belle place pour les illustrations pages de droite et, à la narration pour les pages de gauche. le papier est épais et la couverture cartonnée donne au livre une belle finition, on sent que l'on tient un produit de qualité entre les mains. Les dessins sont très beaux, le nuancier est chouette, je parlais de couleurs automnales un peu plus haut et c'est tout à fait ça. Cela donne vraiment une belle harmonie à l'ensemble du livre. Personnellement, je connaissais déjà ces deux histoires que l'on m'a maintes fois contées lorsque j'étais enfant, et je suis ravie grâce à ce livre de pouvoir moi-même les transmettre à mes propres enfants. Maureen Dor excelle dans l'exercice de conteuse et emmène sans problème son auditoire avec elle, nous avons même le droit à une petite chanson de sa composition sur le thème des fées pour clore les histoires.

Je dirais que ce livre est adapté pour les 3/6 ans. le CD ne fait que 6 minutes, aussi, même si les enfants de cet âge ont bien dû mal à rester concentrés, le temps accordé à cette lecture n'est pas trop rédhibitoire pour nos tout-petits. Pour les plus grands, à contrario, il manque probablement d'un peu d'étoffe, ma fille de 8 ans en aurait voulu plus… 6 minutes ce n'est pas assez.

En bref : Un bel album aux couleurs enchantées qui ravira petits et grands, deux petites histoires peu connues du grand Charles Perrault pleine de magies narrées et illustrées avec brio. du coup, je pense fortement à me procurer d'autres albums de cette collection ^^ !
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/les-..
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critiques presse (1)
Ricochet
09 décembre 2015
On écoute avec plaisir et intérêt ces deux mises en voix proposée par Maureen Door. Le ton est enjoué et la voix est agréable.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'honnêteté coûte des soins,
Et veut un peu de complaisance,
Mais tôt ou tard elle a sa récompense,
Et souvent dans le temps qu'on y pense le moins.
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« Puisque vous êtes si peu serviable, à partir de maintenant, à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche un serpent ou un crapaud. » (p. 25)
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Pour qu'il t'arrive le même bienfait, lui dit-elle, il te suffit d'aller toi aussi à la fontaine et d'attendre que la vieille femme te demande à boire...
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Je vous donne un don, poursuivit la fée, quà chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche une fleur, une perle ou une pierre précieuse ; diamants, rubis ou émeraude.
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« Dorénavant, à chaque parole que tu prononceras, il sortira de ta bouche une fleur ou une pierre précieuse. » (p. 12)
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Vidéo de Charles Perrault
Ouvrir un livre de contes commence toujours par un amusement. On se réfugie sous sa couette à la venue d'un ogre menaçant, on fait de longues promenades dans des bois inquiétants, on est subjugués par l'éclat d'une baguette magique, mais aussi invités à de somptueuses fêtes… tout semble alors pensé pour notre distraction. Il arrive pourtant que l'aventure aille un peu plus loin et que l'on en tire quelques morales qui nous seront bien utiles, tout au long de la vie…
Conte de Charles Perrault, lu par Julia Boutteville. Ce texte fait partie des Histoires ou Contes du temps passé également connus sous le nom des Contes de ma mère l'Oye, publiés en 1697.
"Les Contes scintillants, histoires de bijoux", une série originale de la Bibliothèque Nationale de France, en partenariat avec l'École des Arts Joailliers, soutenue par van Cleef & Arpels. Coordination scientifique : Charline Coupeau Coordination éditoriale : Constance Esposito Réalisation, et générique original : David Federmann Aide à la réalisation : Benjamin Orgeret Illustrations © Artwork Elisa Seitzinger
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site des Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
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La curiosité malgré tous ses attraits, Coûte souvent bien des regrets ; On en voit tous les jours mille exemples paraître. C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger ; Dès qu'on le prend il cesse d'être, Et toujours il coûte trop cher.

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