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Critique de Taraxacum
Une fille du régent , c'est un Dumas tel qu'on l'imagine toujours: conspiration, jeune premier au coeur pur, bien plus que D Artagnan à vrai dire, jeune première au passé mystérieux, et puis un duo prince du sang/ministre, des complices, des tentatives d'assassinats,des ducs incognitos se glissant dans l'ombre vêtus de dominos, des mensonges et des espions... J'avais lu il n'y a pas si longtemps le chevalier d'Harmental qui traite de la conspiration dite de Cellamare et c'est une bonne chose de les lire dans cet ordre: Une fille du régent se situe après et évoque justement le dénouement du roman précédent.
J'ai préféré celui-ci : notre jeune Breton m'a été plus sympathique que le précédent comploteur, il est bien plus naïf et justement on ne peut s'empêcher d'avoir de la peine pour lui, empêtré qu'il est, quasiment dès le début, dans les rets du ministre Dubois, presque condamné dès les premières lignes à échouer d'une façon tragique...
Dubois et le Régent, justement,c'est le duo fascinant de ce roman. le lecteur a l'impression que Dumas n'aimait pas l'un , tout en reconnaissant son talent, et appréciait l'autre, tout en reconnaissant ses défauts. Leurs discussions , où chacun rivalisent de bons mots et où s'affrontent en fait la raison d'Etat et la miséricorde, leurs entrevues où Philipe d'Orléans dispute à Dubois la vie de ceux qui voulaient sa mort , sont pour beaucoup dans le plaisir du livre.
C'est drôle et tragique, très vif sans souffrir des longueurs d'autres oeuvres où Dumas tirait à la ligne, cela se dévore avec passion.
Un roman qui mériterait amplement d'être plus connu, un excellent cru!
J'ai préféré celui-ci : notre jeune Breton m'a été plus sympathique que le précédent comploteur, il est bien plus naïf et justement on ne peut s'empêcher d'avoir de la peine pour lui, empêtré qu'il est, quasiment dès le début, dans les rets du ministre Dubois, presque condamné dès les premières lignes à échouer d'une façon tragique...
Dubois et le Régent, justement,c'est le duo fascinant de ce roman. le lecteur a l'impression que Dumas n'aimait pas l'un , tout en reconnaissant son talent, et appréciait l'autre, tout en reconnaissant ses défauts. Leurs discussions , où chacun rivalisent de bons mots et où s'affrontent en fait la raison d'Etat et la miséricorde, leurs entrevues où Philipe d'Orléans dispute à Dubois la vie de ceux qui voulaient sa mort , sont pour beaucoup dans le plaisir du livre.
C'est drôle et tragique, très vif sans souffrir des longueurs d'autres oeuvres où Dumas tirait à la ligne, cela se dévore avec passion.
Un roman qui mériterait amplement d'être plus connu, un excellent cru!
