La Dame aux camélias (théâtre)

Cette année, j'ai pris comme résolution de lire ou relire quelques "classiques", ces livres qui nous ont été imposés à l'école et qui nous ont fait vibrer ou qui nous ont au contraire dégoûtés pendant un bon moment de la lecture. Et aussi, ceux de la liste, la fameuse, distribuée en début d'année par le prof de français. Celle des lectures facultatives "pour aller plus loin" dans laquelle on pioche parfois un ouvrage mais qu'on laisse de côté la plupart du temps.
Pour ma part, l'adaptation théâtrale de la Dame aux camélias était dans cette liste là.
Et je comprends pourquoi. En effet, elle coche toutes les cases du genre, les héros sont jeunes et beaux, animés de sentiments grandioses et oubliés du destin. La souffrance et la mort rôdent autour de l'amour avec grand A, et tout n'est que passion. Je pense que j'aurais beaucoup aimé découvrir cette pièce pendant mon adolescence.
Mais même avec mes yeux d'adulte jai passé un bon moment de lecture : on s'attache aux personnages et certaines tirades sont très émouvantes. Je vous recommande donc cette lecture, qui est aussi fluide que le roman, mais avec un je ne sais quoi de plus exalté que j'ai particulièrement apprécié.

J'aime beaucoup cette version pour le théâtre de «La dame aux camélias», adaptée par Alexandre Dumas Fils en 1852, 4 ans après avoir publié le roman. Je la préfère au roman car elle donne une dimension encore plus passionnelle à cette tragédie.
La pièce raconte de façon magistrale l'amour entre Armand et Marguerite qui survit à tous les obstacles et toutes les tromperies. Mais le malheur et la mort dominera leur passion.

L'histoire de Marguerite Gautier est inspirée de la vie de Marie Duplessis, courtisane adorée du Tout-Paris et de l'auteur. Mais c'est une autre référence qui m'a séduite, celle de Manon Lescot de l'Abbé Prévost. Marguerite et Manon, deux filles faciles qui vont vivre dans la douleur et l'amour. Comme l'Abbé Prévost, Alexandre Dumas Fils aborde le thème de la rédemption de la courtisane vénale. Dans la pièce, je n'ai retenu que la passion.

Après avoir lu le roman, j'ai lu la pièce de théâtre. Je ne dirais pas que la pièce de théâtre pourra remplacer le livre car il manque beaucoup d'éléments du livre. On trouve bien les personnages qui ont la même personnalité. Je trouve que cela peut-être bien de le lire après le livre mais pas le contraire. Sinon on retrouve bien l'humour du théâtre et les scène théâtral. J'ai beaucoup aimé la fin que je trouve qui était meilleur que dans le roman.