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EAN : 9782070700219
288 pages
Gallimard (24/11/1983)
4.3/5   20 notes
Résumé :
Un jour de mai 1982, Julio Cortázar et Carol Dunlop prennent l'autoroute du Sud en direction de Marseille. C'est le début d'une aventure et d'un jeu merveilleux, à la limite de la légalité, qui se déroulent pendant trente-deux jours sur l'A6. Les protagonistes sont l'écrivain, sa compagne et un vieux Combi Volkswagen, rebaptisé pour l'occasion Fafner, comme le dragon légendaire de Wagner. À l'instar des navigateurs anciens, nos deux explorateurs tiennent un journal ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
On pense que ce sera délicieux à lire : un carnet de voyage de personnes qui passent un mois entier sur une autoroute française. Elles ne quittent jamais l'autoroute. Elles continuent à l'habiter dans leur van Volkswagen transformé en mobile home et, entretemps, écrivent ce livre. En regardant ce livre, le lecteur potentiel est déjà en train de rêver de la France, iel voit les autoroutes dans ses souvenirs, les toilettes françaises, etc. et prend ce livre pour voyager un peu en pensée !


Un voyage personnel et intérieur des auteurs
La désillusion arrive bientôt. Les auteurs semblent avoir écrit ce livre uniquement pour eux-mêmes. Ils permettent à peine au lecteur d'entrer dans leur monde. Il peut y avoir une bonne raison à cela : ils étaient tous deux atteints d'un cancer avant de se lancer dans ce voyage, et mourront tous deux de cette maladie deux ans après ce livre, ce qu'ils avaient peut-être pressenti.
Vivre sur l'autoroute n'est pas très pénible, c'est un voyage et une longue période de repos loin du monde – eh oui, au milieu d'une autoroute il y a une solitude tandis qu'on est en plein dans la société -, et ils ont désespérément besoin de cette ‘solitude' et de ce repos, de ce voyage, après tous les traitements médicaux et les émotions qu'ils ont subi. En même temps, ils peuvent aussi utiliser cette période sur le plan philosophique, pour se situer, explorer la vie et la mort. Et le mieux est de faire cela sans personnes autour. Pas même les lecteurs. Ils y parviennent aussi. Ils restent d'une gaieté ininterrompue tout au long du voyage, qui s'achève dans la plus grande joie. Nul doute que le voyage les a rendus très heureux. Mais pas les lecteurs.


Ennuyeux
Et quand quelquefois les auteurs admettent les lecteurs dans leur monde, il n'y a pas grand-chose à découvrir. On visite l'un parking gris après l'autre, c'est primordialement ennuyeux. de belles descriptions de paysages ne sont guère présentes (la vue sur l'autoroute est pourtant tellement imprenable parfois !), il y a de nombreuses références aux démons et à la spiritualité, mais celles-là ne sont pas réussies.
Et bien que les auteurs essaient toujours de faire preuve d'un grand sens de l'humour, et qu'ils soient convaincus qu'ils sont de grands humoristes, leur humour échoue, en ce qui me concerne. Ils m'ont semblé être égocentriques, imbus d'eux-mêmes, hautains, vaniteux (par exemple, ils se trouvent délicieusement dérangés d'avoir entrepris ce voyage loufoque, mais ils en sont trop fiers et le répètent tout le temps).

C'est Cortazar, bien sûr.
Bien qu'il ne soit pas intéressant en termes de contenu, j'ai continué à lire ce livre parce qu'il est bien écrit, et aussi parce que certaines des contributions sont sympathiques, drôles dans leur contenu. Bref, j'ai continué à lire de peur de passer à côté de quelque chose d'agréable malgré tout. Mais c'était un travail fastidieux et ennuyeux de terminer le livre.

Cortazar, cependant, fut un auteur brillant. Par nostalgie, on peut le relire. Mais peut-être que son style fonctionnait en son temps, et plus maintenant. Ou encore, le style de Dunlop n'a pas fait du bien.
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Un voyage "a-temporel et extra-spatial" sur une banale autoroute entre Paris et Marseille.
Un camping-car nommé Fafner, dragon de cette expédition.
Journal de bord, dessins, photos
Et des droits d'auteur destinés au peuple sandiniste du Nicaragua.
Voyager, rêver, aimer.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tout comme je lui dois le meilleur de mes dernières années, je lui dois de finir seul ce récit. Je sais bien, Oursine, que tu aurais fait la même chose si c'était moi qui avais dû partir le premier et je sais que ta main écrit, unie à la mienne, ces derniers mots où la douleur n'est pas, ne sera jamais plus forte que la vie que tu m'as appris à vivre, comme nous sommes peut-être arrivés à le montrer dans cette aventure qui parvient ici à son terme mais qui continue, continue dans notre Dragon, continue à jamais sur notre autoroute.
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