Dans
le roi disait que j'étais diable, on assiste à un véritable dialogue de sourds entre Aliénor d'Aquitaine et Louis VII. En découvrant tour à tour les pensées de l'un et de l'autre, on se rend très vite compte qu'ils sont, dès le départ, dans la plus totale incapacité de s'entendre même s'il leur arrive d'entrevoir fugacement le point de vue de l'autre.A travers ces monologues intérieurs menés en parallèle,
Clara Dupont-Monod restitue très bien le fossé qui sépare les deux époux, tant à cause de leur éducation ou leur culture que de leur personnalité. Aliénor d'Aquitaine et Louis VII incarnent deux visions diamétralement opposées du pouvoir royal, deux visions qui ne peuvent coexister sans que l'un n'y sacrifie son âme.Malgré les qualités indéniables du roman (sujet intéressant, style agréable, forme originale), je n'ai pas été happée par le récit comme je l'espérais. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé
le roi disait que j'étais diable, mais je suis un peu déçue de ne pas l'avoir aimé davantage. Il y a comme cela des romans dont on attend beaucoup mais qui finalement ne vous touchent pas...
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