Pierre Dupont-Taravel/5
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Ces deux récits, inscrits dans le droit fil des écrivains de la beat génération et de Jack Kerouac, se nourrissent des expériences de l'auteur, grand voyageur-cycliste que ses périples ont mené dans 120 pays. Dans New York adrénaline, P. Dupont-Taravel transpose son expérience de coursier dans la Grosse Pomme post 9-11. Une course éperdue contre la montre, où le narrateur slalome entre le risque et la... >Voir plus
Résumé :
Ces deux récits, inscrits dans le droit fil des écrivains de la beat génération et de Jack Kerouac, se nourrissent des expériences de l'auteur, grand voyageur-cycliste que ses périples ont mené dans 120 pays. Dans New York adrénaline, P. Dupont-Taravel transpose son expérience de coursier dans la Grosse Pomme post 9-11. Une course éperdue contre la montre, où le narrateur slalome entre le risque et la... >Voir plus
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"Je me mis à maudire la cause de tous mes maux, ce besoin de toujours foutre le camp de partout. Peut-être pour rechercher "le lieu et la formule", peut-être parce que je ne trouvais nulle part où m'arrêter pour me mettre à l'abri des fantômes de mon enfance. Oh, je n'étais pas Rimbaud, pas même un minuscule poète de pacotille. Non. Juste un type étourdi par le vide de son existence." ("Yellow Katmandou")
"Parfois, sans qu'on puisse l'expliquer, des ondes positives relient deux personnes entre elles, même si elles ne se connaissent pas. Avec José, ça a tout de suite marché, une sorte de sympathie chimique qui s'est traduite par des sourires de connivence sans que nous ayons eu besoin d'échanger un seul mot. Nous avons vite compris que nous serions amis." p.25-26.
"Je ne connais rien de plus prolifique pour la pensée qu'une déambulation nocturne, lorsque Manhattan s'auréole d'un nimbe de lumières électriques. Marcher dans les rues devient alors un plaisir indicible, enfin soustraits que nous sommes à la curiosité de nos semblables." p.34
"Non que j 'aie souhaité coupé le lien, - idée saugrenue qui ne m'a même pas effleuré l'esprit -, mais je me suis laissé prendre par cette étrange opinion nous laissant croire que l'amitié se suffit à elle-même et qu'il n'est nul besoin de l'entretenir." p.19
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