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La galerie des jalousies tome 3 sur 3
EAN : 9782702160787
680 pages
Calmann-Lévy (08/11/2017)
4.34/5   93 notes
Résumé :
Jolenta partie pour la Pologne, Isaure et Thomas décident de faire fi de la morale et de leur culpabilité : ils s’aiment et se retrouvent en cachette sous le vieux chêne qui abritait leurs rendez-vous adolescents.
Un dimanche, alors qu’elle vient de passer la nuit avec Thomas, Isaure est appelée d’urgence au chevet de sa mère, Lucienne. Celle-ci est au plus mal et, avant de mourir, tient à avouer à sa fille le secret de sa naissance : le père d’Isaure n’est p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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le troisième volet de la saga commence en juin 2021 et se termine en automne de la même année avec un épilogue qui nous ouvre des perspectives sur les années suivantes.
Nous évoluons toujours dans le village de Faymoreau, en Vendée avec la sympathique mais autoritaire Honorine Marot qui attend son sixième enfant à l'aube de ses quarante ans.
Thomas, son fils, voit son épouse retourner vers la Pologne après un évènement très cruel.
Isaure et lui sont de plus en plus amoureux.
Grâce à d'inattendues révélations sur son origine et les conséquences qui en découlent, Isaure peut envisager la fondation d'un orphelinat.
C'est sans compter sur la vengeance d'un homme, un père qu'elle a blessé dans son être et qui est habité par la haine.
On en apprend un peu plus sur la châtelaine qui s'était occupée assez méchamment d'Isaure dans son enfance .
Décidément, c'est bien vrai que plus une personne souffre intérieurement, plus elle fait souffrir les autres.
Après de nombreuses aventures pas aussi passionnantes que dans les premiers tomes, l'aventure se termine au bout de trois gros pavés dans lesquels je m'étais laissée emporter avec beaucoup de plaisir de lecture.
De temps à autre, j'aime me plonger dans une lecture prenante et fluide avec un petit bémol. J'ai refermé les portes pendant quelques temps sur d'autres lectures .
Et oui, j'ai lu à fond, je vivais avec les personnages sauf pour le troisième opus que j'ai lu plus légèrement vers la fin.


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Des trois tomes, je crois bien que c'est celui-ci mon préféré. Sans doute, parce qu'Isaure et Thomas ont mûri et que leur amour les rend vraiment touchants.
J'ai beaucoup aimé l'installation au manoir, semée d'embûches évidemment, sinon ce ne serait pas drôle.
Ce tome clôt parfaitement cette série très romantique que j'ai lue sans bouder mon plaisir.
Elle est étiquetée "saga familiale", ce qui peut paraître étrange car l'histoire se déroule sur un an. Ce qui d'ailleurs est assez invraisemblable au regard de tous les évènements qui s'y passent !
Je ne suis pas certaine de lire à nouveau des romans de cette auteure car je pense que je finirai par me lasser par l'écriture un peu trop mièvre de l'auteure.

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Le sort s'acharne sur notre belle Isaure. Tout ce qu'elle dit ou fait se retourne contre elle, avec à chaque fois des conséquences, qui lui minent le moral.

Elle est en train de perdre sa maman, et même si les relations n'ont jamais été au beau fixe entre elles, elle se doit d'aller la voir une dernière fois. Et ce qu'elle va apprendre de sa bouche, va la laisser complètement effondrée. Si tout d'abord elle croit à des divagations de mourante, elle va bien être obligée d'accepter la vérité.

Jolenta, l'épouse de Thomas, ne reviendra jamais de Pologne, c'est une évidence. Il n'y a plus guère que son père qui le croit et l'espère. Celui-ci devient de plus en plus bougon et la haine qu'il voue à Isaure grandit de jour en jour. A ses yeux, elle seule est responsable de toutes les situations qui le dépassent.

Mais Thomas et Jolenta sont toujours mariés, et il y a peu de chance que la situation change, ils sont donc obligés de vivre leur grand amour dans le secret le plus complet. Mais même si cela doit durer toute la vie, ils s'en contenteront.

Grâce aux donations de Justin Devers et du comte Théophile de Régnier, Isaure va enfin pouvoir donner vie à son projet de maison pour handicapés et orphelins de guerre. Thomas vient vivre avec d'autres ouvriers dans les dépendances de la grande maison, ce qui donne encore du grain à moudre aux mauvaises langues.

Isaure est plus heureuse que jamais, elle va enfin pouvoir être institutrice et pour les plus démunis, un rêve enfin devenu réalité. le personnel est au complet, l'instituteur va bientôt arriver pour la classe des garçons, et début octobre la classe commence. Une nouvelle vie à l'horizon, et même si tout n'est pas encore rose, beaucoup de choses sont un peu moins noires.

Quel beaux personnages, tous ont tellement de qualités de coeur, qu'il est bien difficile de les quitter.

Isaure, tenace, généreuse, éperdument amoureuse de son Thomas depuis sa plus tendre enfance. Elle a tout accepté pour ne pas lui nuire, ni nuire à sa vie, mais les sentiments étaient trop forts. Mais la roue tourne, et des jours meilleurs se profilent à l'horizon.

Thomas, doux rêveur, il ne s'est pas rendu compte qu'Isaure avait grandi et lui portait un amour sans bornes. Quand il s'en rendra compte, et que surtout il acceptera que la réciproque est également vraie, il est trop tard. Thomas est marié à Jolenta, une jolie polonaise, qui attend un enfant de lui. le couple va s'éloigner l'un de l'autre au fil du temps, jusqu'à ce que le mariage devienne irrécupérable. Mais on ne divorce pas comme ça en 1920 ! Thomas a bien tenté de résister à la vague dévastatrice qui déferlait sur lui, mais son amour pour Isaure grandit chaque jour, jusqu'à l'envahir tout entier, l'amenant aux portes de la folie.

Le couple Marot, les parents de Thomas, connaissent eux aussi Isaure depuis petite, depuis que Thomas l'a prise sous son aile pour la protéger d'un père violent et d'une mère indifférente. Grâce à eux, elle a pu goûter à des bonheurs simples et un peu d'amour.

Tous ces gens qui ont peu, mais qui n'hésitent pas à partager avec d'autres qui ont encore moins qu'eux.

Une trilogie remplie d'amour, d'écueils, de difficultés, d'erreurs, d'amitié, de vie tout simplement.

Isaure a vraiment un destin hors du commun. Issue de cette petite métairie, elle n'aura de cesse de changer sa vie et se tirant vers le haut ! Echapper à cette violence, cette cruauté, ce manque d'amour, c'est ce qui l'a animée des années durant.

L'auteur a eu la délicatesse à la fin de la trilogie de nous donner des nouvelles des destins des uns et des autres, jusqu'à la seconde guerre. Les décisions d'Isaure sont égales à son image, protéger les plus démunis.

J'aurais pour ma part adoré que l'aventure continue encore, surtout qu'il y avait matière avec les évènements de 1939-1945, j'aurais bien vu une Isaure cacher des enfants juifs dans son institution, Thomas et Denis prendre le maquis, je n'avais pas envie de les quitter. Pas encore. Pas du tout d'ailleurs.

L'auteur en a décidé ainsi, tant pis, je me plais à imaginer des suites dans mon imaginaire, celui dans lequel Isaure, Thomas, Pierre, Denis, Geneviève et Armand, Christine et Jérôme, Viviane et Félix.

Une magnifique trilogie, qui s'est arrêtée trop tôt à mon goût.

Lien : http://evenusia.canalblog.co..
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J'ai beaucoup aimé à nouveau ce dernier tome de la trilogie La galerie des jalousies. On ne s'ennuie pas. L'écriture est fluide et Marie-Bernadette Dupuy maîtrise toujours aussi bien la psychologie de ses personnages.
Cette saga est du pur divertissement et l'histoire se termine en beauté. J'étais très émue à la fin.
C'est une très belle série même si j'ai gardé une préférence pour le premier tome car il se déroule sur fond d'enquête policière, ce qui met du piment à l'histoire. Ensuite, cela concerne plus les histoires familiales relatives aux convenances de l'époque par rapport au mariage et à l'évolution des mentalités vers plus de liberté du fait des profonds bouleversements suite à la première guerre mondiale. La société entame alors ses premières grandes transformations.
Isaure, l'héroïne, est inoubliable. Attachante, elle incarne cette modernité naissante dans les années 1920 où la vie commence à être considérée comme suffisamment précieuse pour ne pas laisser les usages et coutumes étouffer et anéantir les sentiments, mais aussi les nombreux potentiels de la femme.
Ainsi, s'achève La galerie des jalousies, l'histoire d'une passion qui se termine dans un cadre merveilleux comme je les aime, dans un manoir sous la neige durant les fêtes de Noël.

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Quel plaisir de retrouver nos héros Thomas et Isaure pour le dernier tome de cette saga!
Nous étions resté en haleine à la fin du tome précédent avec le départ de Jolenta en Pologne suite à la naissance de son enfant mort né et à la découverte de la relation existante entre son mari et la jolie Isaure dont elle avait toujours été jalouse. Nous nous questionnions: qu'allait-il désormais advenir de nos deux amis?
Thomas et Isaure se cachent tant bien que mal pour vivre leur amour comme ils l'entendent. Mais bientôt, la maladie de la mère d'Isaure va prendre des proportions qu'elle n'avait pas envisagé, et cela va mettre à jour un important secret sur sa naissance. Une série de drames va s'engager mais cela ne va-t-il pas permettre à Isaure de tourner la page et d'envisager son destin désormais comme elle le désire?
Pour ma part je dirai qu'il s'agit là du meilleur tome de cette saga et que tous les personnages vont me manquer: c'est un des pouvoirs surprenant de Marie-Bernadette Dupuy, une auteure que j'apprécie énormément!
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Isaure gravit l'escalier sans daigner répondre. Elle eut l'impression que les murs sombres de la maison se resserraient sur elle pour la broyer, la détruire une bonne fois pour toutes. Les mauvais souvenirs qui affluaient la suffoquaient. Sur le palier, elle s'immobilisa. Elle se revoyait à la même place, fillette, quand elle devait regagner sa chambre le ventre creux et les joues cuisantes des claques reçues.
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Les nerfs éprouvés par l’atmosphère électrique, la chaleur et le fracas de l’orage, Isaure lâchait prise. Bouleversée, elle n’était plus qu’une fillette en larmes au chevet de sa mère mourante. D’un élan spontané venu du plus profond de son cœur, elle se pencha et enlaça doucement Lucienne. Toute la tendresse qu’elle n’avait pas pu manifester enfant la submergeait et c’était en ayant l’impression de rattraper le temps perdu qu’elle couvrait ses joues de baisers légers en marmonnant des mots réconfortants.
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Je n'imaginais pas, avant de descendre dans le puits du Couteau, dans quel enfer toi et les autres mineurs passez des heures chaque jour.
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Elle eut l’impression que les murs sombres de la maison se resserraient sur elle pour la broyer, la détruire une bonne fois pour toutes. Les mauvais souvenirs qui affluaient la suffoquaient. Sur le palier, elle s’immobilisa. Elle se revoyait à la même place, fillette, quand elle devait regagner sa chambre le ventre creux et les joues cuisantes des claques reçues. « J’ai grandi dans la violence, sous un régime de terreur et d’humiliation, songea-t-elle. Maman ne m’a jamais protégée, jamais consolée. Qu’est-ce que je fais là ? Mon devoir de fille ? Et elle, ses devoirs de mère, elle s’en est bien moquée ! »
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Avec Isaure, il découvrait la légèreté, l’allégresse que leur offraient la force de leurs sentiments et leur complicité de longue date. Il débordait d’amour pour elle au point de douter, à présent, d’avoir jamais sincèrement aimé Jolenta, son épouse durant quelques mois. Au fond de lui, cette évidence le gênait ; il en était honteux comme un homme qui aurait commis une terrible erreur aux lourdes conséquences.
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Extrait du livre audio « Abigaël ou le Secret des anges, tome 3 » de Marie-Bernadette Dupuy lu par Nora Hugues. Parution numérique et CD le 18 octobre 2023.
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