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EAN : 9782290056233
374 pages
J'ai lu (03/10/2012)
3.35/5   10 notes
Résumé :
Licenciée, une mère malade à charge et un demi-frère alcoolique… Nell Whitby collectionne les malheurs. Et si elle n’était pas qui elle pense être depuis toujours ? Sa ressemblance avec lady Katherin, qu’elle a aperçue en photo, est tout de même des plus troublantes. Lady Katherin, la fille du défunt comte de Rushden… dont le titre vient d’être hérité par Simon St Maur.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est une envolée de vocabulaire et de comportements non agréer par la haute société londonienne dont Nell nous fait la démonstration. Cette héroïne a vécu depuis l'âge de 6 ans dans les bas fonds de Londres et si elle se retrouve face au Duc de Rushden, c'est uniquement pour lui faire la peau. Ce qui la perturbe, c'est qu'il soit complètement nu et si jeune que ce n'est pas possible que ce soit son père. Elle se retrouve bien embarrassée car il n'est pas question qu'elle le tue et elle ne sait plus quoi faire face à cet homme magnifique qui veut l'épouser. Sauf que Nell n'est pas Mlle Eliza de Pygmalion et qu'elle met moins de bonne volonté à apprendre les us et coutumes de la bonne société. de plus, la complexité de la tâche qui l'attend à de quoi décourager beaucoup de personnes.

L'héroïne est flamboyante. J'ai aimé sa personnalité et sa vie. C'est une battante et elle m'a beaucoup plu dans sa manière de voir les choses.
Le héros est demeuré pour moi un mystère. Je n'ai pas compris en quoi il plaisait à l'héroïne (à part son physique exceptionnel bien entendu !). Il veut se marier avec Nell pour récupérer l'héritage, fait preuve de patience mais n'a rien d'exceptionnel à mes yeux.

Donc je suis déçue de cette lecture. Avec cette magnifique héroïne et tout le contexte sociétal du à la différence de condition des héros, il y avait de quoi faire une magnifique histoire. J'ai trouvé qu'elle ne prenait pas d'ampleur et je suis arrivée à la fin de cette histoire en ayant eu l'impression que ce n'avait été que le prologue.
Lien : http://patacaisse.wordpress...
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Voilà une petite distraction que ne manque pas d'attraits. de l'humour, une écriture moderne et fluide, une grande connaissance de la société britannique du XIXe siècle, des personnages bien campés et pour lier le tout, une toute belle histoire d'amour!
Belle découverte que cette auteure, je vais fouiller les brocantes pour trouver ses autres romans ;-)
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J'ai une relation un peu particulière avec cette auteur dont j'ai détesté certains romans et aimé d'autres. J'ai hésité à prendre celui-ci mais je n'ai pas eu tort. Sans que ce soit le coup de coeur, j'ai beaucoup aimé les changements qui s'opèrent aussi bien chez Nell que chez Simon tout en restant fidèles à eux-mêmes. le vécu de Nell m'a beaucoup plu et l'auteur a su le traiter avec humanité.
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J'ai apprécié le caractère de l'héroïne, un peu moins celui du héros, qui manque de constance. Ce qui est dommage c'est que tout va trop vite, et que la fin est trop rapide (mariage, résolution des problèmes). Enfin, une histoire qui se laisse lire, un moment agréable, qui pose aussi une illustration sans concession de la misère à l'époque.
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Une bonne romance comme on les aime, même si parfois j ai eu envie de mettre des baffes à l héroïne.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
— Non ! s'exclama-t-il, exaspéré. Vous ne m'avez jamais admiré. Mais vous saviez pouvoir vous appuyer sur moi, et c'est ce que vous faites en ce moment même. Cette voiture, la maison, la serrure sur la porte de votre chambre, les vêtements que vous portez... Tout cela m'appartient. Je pourrais vous les reprendre, ou bien m'en servir contre vous. Je pourrais verrouiller les portes et ordonner aux domestiques d'oublier votre existence. Je peux agir à ma guise. Et, pourtant, je ne vous vois pas trembler de peur.
— C'est peut-être une erreur de ma part, chuchota-t-elle.
— Alors décidez-vous ! Suis-je un salaud capable du pire ? Ou bien est-ce vous qui, par lâcheté, refusez d'admettre vos sentiments ?
La voiture s'arrêta dans un cahot. Le silence retomba dans l'habitacle.
— Alors ? insista-t-il.
Nell restait muette, une expression rebelle sur les traits. Il retomba sur son siège.
— Très bien. Laissez-moi vous débarrasser du fardeau de la lâcheté. J'embrasse volontiers le rôle de l'ordure. Vous ne me quitterez pas, Cornelia Saint-Maur. Je vais vous garder, que vous le vouliez ou non.
La portière s'ouvrit. Elle le regardait toujours, sans bouger. Puis, tout à coup, elle sauta sur ses pieds et descendit de voiture, ignorant la main que lui tendait le valet pour l'aider.
La rage de Simon s'évapora. Une vague de dégoût l'assaillit. Jamais il ne s'était senti plus proche de ses ancêtres. « Que vous le vouliez ou non » : ces mots auraient pu sortir de la bouche du vieux comte.


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— Je me dois de vous rappeler la discussion que nous avons déjà eue au cas où les choses tourneraient mal, se borna-t-il à dire.
— Il n'en est pas question, gronda Simon entre ses dents.
En vérité, ils en étaient bien réduits à cette extrémité, admit Nell.
Elle s'éclipsa. Simon la rattrapa dans l'escalier. Elle lui fit face.
— Daughtry a raison, dit-elle avec calme. Notre cause est perdue.
— Vous n'allez quand même pas vous résigner !
— Il ne s'agit pas de résignation, plutôt de stratégie.
D'une voix sourde, il répliqua :
— Bonté divine, Nell, vous ne comprenez donc pas que je vous aime ?
Elle le dévisagea comme si elle n'avait pas entendu ces mots qui compliquaient la situation.
— Eh bien, c'est regrettable, articula-t-elle, avant de gravir rapidement les marches restantes.

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Les créanciers rechignaient à
prêter de l'argent à une femme, mais peut-être aurait-elle pu se servir de Michael comme prête-nom ? Encore fallait-il qu'il lui donne l'argent, une fois ce dernier obtenu ? Il n'avait jamais été du genre à partager.
L'année passée, il avait mis la main sur un joli petit pactole tombé du ciel, qu'il avait entièrement remis à son club politique. À présent, il ne se souciait plus de revendiquer quoi que ce soit, mais ses poches demeuraient vides, à cause du jeu et du gin. S'il obtenait le prêt et gardait l'argent, Nell n'aurait aucun moyen de pression pour l'obliger à le lui rendre.
Restait une autre solution...
Elle avait une solution très simple pour résoudre ses difficultés pécuniaires. Michael ne cessait de l'y pousser. Elle ne pouvait pas
: l'idée seule lui donnait la nausée.
« Une fois que le lait a tourné, il n'y a rien d'autre à faire que de le jeter », disait toujours sa mère.
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Elle avait fleuri, s'était épanouie comme une plante exotique dans la jungle tropicale. À la lumière du jour, il avait du mal à croire qu'il ait posé la bouche sur quelque chose d'aussi crasseux. Néanmoins, il fallait admettre la vérité : il ne s'intéressait pas seulement à elle d'un point de vue stratégique. Elle l'excitait, diablement même. Elle exerçait sur lui une fascination quasi
obscène qui, le concernant, soulevait quelques questions. Il se sentait tel un homme attiré au bord d'un précipice par une curiosité suicidaire, et il s'interrogeait : la désirait-il parce qu'elle représentait la réponse inespérée à son dilemme ? Ou plus simplement parce qu'il pouvait la posséder immédiatement, à sa guise, sans aucune conséquence ? Hier, il se croyait réduit à l'impuissance totale : dépouillé, vaincu, battu à plate couture par un mort. Le sentiment de frustration et l'humiliation l'avaient torturé et maintenu éveillé. Il avait arpenté la chambre comme un tigre en cage, jusqu'au moment où il avait entendu un infime cliquetis, suivi d'un bruit de pas étouffé. S'il voulait se réconforter et avoir la preuve qu'il n'était pas à terre finalement, il n'avait qu'à regarder cette fille. Elle était l'incarnation même de la vulnérabilité humaine.
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Écoutez, autant vous mettre tout de suite au courant des pires rumeurs que vous entendrez circuler sur mon compte. Rumeur numéro un : je suis un ivrogne. C'est faux. J'aime le bon vin, certes, mais je suis rarement
saoul. Numéro deux : je suis une canaille et un débauché. Tout est relatif, et j'ai le sens des limites. Numéro trois : je suis joueur. C'est vrai, toutefois je ne joue jamais au-dessus de mes moyens. Quoique. Dans ma situation actuelle, ce ne serait pas très difficile. En règle générale, je joue pour le plaisir de. prendre leur argent à mes adversaires. Quoi d'autre... ah oui ! J'aurais
une nature perverse. Là encore, tout est relatif. Certaines personnes redoutent
terriblement les élans de l'imagination. Je consommerais des substances illicites. Cela peut arriver à l'occasion, mais je ne souffre d'aucune. addiction. Je serais un anarchiste et un suppôt de Satan. Faux et encore faux.
C'est à peu près tout, je crois.
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