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EAN : 9782130545439
480 pages
Presses Universitaires de France (10/07/2007)
3.72/5   92 notes
Résumé :
En 1897, Durkheim a déjà publié sa thèse De la division du travail social et son livre sur Les règles de la méthode sociologique, quand paraît Le suicide, aboutissement d'une recherche empirique qui se veut exemplaire de la méthode sociologique. Dans une longue introduction inédite, Serge Paugam explique comment cet ouvrage, qui connut au moment de sa parution un relatif échec et resta pendant près d'un demi-siècle presque ignoré, est devenu un classique et ce pourq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une étude sociologique sur le suicide, très connue, dont la thèse dit en gros que le suicide est en fait un élément social, et qu'il en existe de plusieurs sortes: le suicide égoïste, le suicide altruiste, et le suicide anomique. Pour aboutir à cette thèse, Durkheim examine plusieurs facteurs et éléments variés de la société, tels que l'alcoolisme, le divorce/mariage, la religion, les facteurs cosmiques... Il termine en examinant quelle pourrait être la réponse à apporter pour éradiquer le suicide.
Ce livre est très intéressant, mais il a beaucoup vieilli à mon avis, d'abord parce que les chiffres mentionnés sont du XIXe siècle (donc peut-être inadaptés à notre société d'aujourd'hui), et ensuite pour ce que Durkheim dit des femmes, qui auraient une vie sociale moindre que les hommes, parce qu'elles se cantonnent à la vie du foyer. En même temps, la première édition de ce texte est de 1930, ce qui me conforte dans mon opinion qu'il a mal vieilli, et n'est plus vraiment le reflet de notre société. Il faut donc le lire avec un certain détachement (mais tout n'est pas à jeter, loin de là!).
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Un livre technique, très daté avec un grand nombre d'informations fausses, bref, il n'est pas vraiment accessible et pourtant il continue d'être édité et recommandé pour une raison qui m'échappe.
Il est tellement daté que les chiffres sont de 1872, oui, mille huit-cents. le seul point positif que j'ai pu lui trouver est qu'il explique qu'il y a différent type de suicide donc sur le fond ça passe mais dans le propos c'est poussiéreux, la psychologie a beaucoup évoluée depuis et rend ce livre obsolète à mes yeux.
Il reste intéressant à lire si vous vous intéressez au sujet de façon scientifique, pour comprendre l'histoire du suicide, un peu à la philosophie qu'il y a derrière cette pratique mais pour une curiosité sur le suicide, il ne s'adresse pas à vous.
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Un classique de sociologie intéressant à découvrir. L'auteur mathématise la sociologie du suicide pour la première fois et évoque des idées qui posent l'importance du groupe et notamment du groupe professionnel. Il évoque même à demi-mot l'intérêt de la création des syndicats pour améliorer la vie des travailleurs et éviter leur suicide. Instructif de façon générale. Essentiel pour tous ceux qui touchent à la sociologie.
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Un classique de la sociologie qui est plus intéressant historiquement que sur les conclusions qu'il tire et des observations qu'il émet. En effet, il s'agit, à ma connaissance, de la première étude scientifique sur le suicide, une classification entre différents types de suicides, une analyse sur les raisons qui poussent les gens à se suicider... Il est probable qu'on ait fait mieux depuis, et que l'on sache mieux discerner les raisons qui amènent les gens à commettre l'irréparable. le style de Durkheim est irréprochable, d'une grande clarté et d'une grande concision, à l'image de celui des grands professeurs de son époque.
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Etude datant de 1897, intéressante pour l'époque, les début de la sociologie....
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
I. Suicide maniaque. - Il est dû soit à des hallucinations, soit à des conceptions délirantes. Le malade se tue pour échapper à un danger ou à une honte imaginaires, ou pour obéir à
un ordre mystérieux qu'il a reçu d'en haut, etc. 2
. Mais les motifs de ce suicide et son mode
d'évolution reflètent les caractères généraux de la maladie dont il dérive, à savoir la manie.
Ce qui distingue cette affection, c'est son extrême mobilité
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Si nous n'en étions encore à nous
représenter le monde social presque aussi grossièrement que le primitif fait pour le monde
physique, si, contrairement à toutes les inductions de la sciences, nous n'en étions encore à
admettre, au moins tacitement et sans nous en rendre compte, que les phénomènes sociaux ne
sont pas proportionnels à leurs causes, nous ne nous arrêterions même pas à une conception
qui, si elle est d'une simplicité biblique, est en même temps en contradiction flagrante avec
les principes fondamentaux de la pensée
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Comme le mot de suicide revient sans cesse dans le cours de la conversation, on pourrait croire que le sens en est connu de tout le monde et qu'il est superflu de le définir. Mais, en réalité, les mots de la langue usuelle, comme les concepts qu'ils expriment, sont toujours ambigus et le savant qui les emploierait tels qu'il les reçoit de l'usage et sans leur faire subir d'autre élaboration s'exposerait aux plus graves confusions.
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Il y a deux sortes de causes extra-sociales auxquelles on peut a priori attribuer une
influence sur le taux des suicides : ce sont les dispositions organico-psychiques et la nature
du milieu physique. Il pourrait se faire que, dans la constitution individuelle ou, tout au
moins, dans la constitution d'une classe importante d'individus, il y eût un penchant,
d'intensité variable selon les pays, et qui entraînât directement l'homme au suicide ; d'un autre
côté, le climat, la température, etc., pourraient, par la manière dont ils agissent sur l'organisme, avoir indirectement les mêmes effets. L'hypothèse, en tout cas, ne peut pas être écartée
sans discussion. Nous allons donc examiner successivement ces deux ordres de facteurs et
chercher s'ils ont, en effet, une part dans le phénomène que nous étudions et quelle elle est.
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On appelle suicide tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d'un acte, positif ou négatif, accompli par la victime elle-même et qu'elle savait devoir produire ce résultat.
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