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3,24

sur 118 notes
Benoit Duteurtre nous mène au Paradis de son imagination à travers ce roman.
Le personnage principal est Simon Laroche, il est rapporteur de la Commission des Libertés publiques. Sa vie se déroule plutôt sans encombre jusqu'au jour où tout bascule. Cela commence par une phrase malheureuse prononcée en privée mais qui a été enregistrée puis diffusée sur Internet. le personnage doit faire face aux attaques diverses. Puis survient le "grand dérèglement". Des mails supprimés reviennent à leurs destinataires mais se retrouvent distribués aussi à leur entourage... Notre personnage à de quoi avoir quelques sueurs froides.
Benoit Duteurtre prend un malin plaisir à nous décrire toutes les déviances d'internet et de l'impact sur la vie privée. Puis, il nous propose sa vision du paradis où l'informatique à aussi une grande importance.
Un roman écrit avec humour, on a plaisir à suivre le personnage pour découvrir de quelle manière il se retrouve aux portes du Paradis. Un belle écriture sans fioriture inutile.

Quelle sera sa destination finale, à vous de le découvrir...
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Ne vous y trompez pas: nos rêves comme nos illusions procèdent de ce que nous connaissons ou avons connu.
Ainsi, par un jeu de miroirs Benoît Duteurtre nous fait-il visiter le Paradis et et son exact envers, tout en nous ramenant surTerre à travers le parcours de Simon Laroche, Chargé de Mission, autorité morale, chargé de garantir l'inviolabilité de notre vie privée dans un monde où nous l'exposons sans cesse , la plupart du temps sans le savoir. Cette fable numérique m'a fait soupirer d'aise et frissonner d'angoisse, et j'ai souvent ri.
Bonne visite des trois mondes, la fin, réussie, n'est pas dévoilable ici. Tout au plus concluerai-je par une énigme sous forme néo sartrienne: "L'Enfer, c'est
( pour) les autres."
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Imaginez que vos vieux mails, ceux que vous croyiez effacés une bonne fois pour toute refassent surface non pas dans votre propre messagerie mais dans celle de votre voisin... Imaginez que vos historiques de navigation sur internet apparaissent brusquement sur l'ordinateur d'un illustre inconnu... Impossible ? Vous êtes sûr ? Benoît Duteurtre, lui, n'hésite pas à tirer les fils tendus par les questions que tout le monde se pose autour de la protection des données et de la vie privée... jusqu'après la mort.

Nous sommes dans une veine fantaisiste mais... pas tant que ça. Un homme public piégé par une caméra qui n'était pas sensée être en train d'enregistrer, un trait d'humour qui vire au lynchage médiatique, des associations "bien-pensantes" qui montent immédiatement au créneau, les réseaux sociaux qui s'emballent jusqu'aux initiatives totalement fantaisistes de quelques opportunistes décidés à surfer sur le buzz du moment... Jusque là, rien que de très banal. Pourtant, Simon Laroche, la victime de ce piratage, un haut fonctionnaire à la carrière sans tache, va voir son existence totalement bouleversée, jusque dans l'au-delà.

Benoît Duteurtre dépeint une société conformiste et contrainte, menacée par le "grand dérèglement" et les révélations qu'il induit. Faut-il profiter de ce déballage pour prôner la transparence totale ou, au contraire défendre bec et ongle le droit à la vie privée ? Et puis qui est derrière tout ça ? Piratage ou immense bug ? Comment savoir ? Pour Simon, la situation agit comme un révélateur. Confronté aux peurs de son entourage (peur du déclassement du côté de sa femme et de son fils, peur de l'opinion publique du côté de son ministre de tutelle), il se retrouve seul face à lui-même.
Mais les problèmes dépassent largement le cadre de la vie terrestre. Dans l'au-delà aussi les récents arrivants (les morts, si vous préférez) se retrouvent également confrontés aux traces qu'ils ont laissées, au moment de l'examen de leur dossier qui présidera au choix de leur destination définitive. Par delà les nuages (le cloud, donc...), le Paradis ressemble étrangement à la vie sur terre, formaté par ses hôtes successifs chantres de la société de consommation et du capitalisme... L'Enfer, par contre...

N'en disons pas plus pour ne pas rompre le charme. Sous couvert de fantaisie et de légèreté, les questions sont parfaitement posées quant au type de société que nous créons nous mêmes sans forcément en mesurer toutes les conséquences. L'auteur travaille dans les médias et cela se sent, la trame sonne parfaitement juste et donne une bonne structure au propos. Après avoir refermé ce livre, le sourire aux lèvres, peut-être réfléchirez vous un peu plus aux traces que vous laissez un peu partout...
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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J'ai beaucoup aimé ce petit roman plein d'humour. le récit d'un homme qui découvre les portes du paradis entrecroise le récit de Simon un haut fonctionnaire qui découvre l'enfer dans sa vie publique et privée. Un roman qui parle de thèmes d'aujourd'hui : la confidentialité sur internet, l'image publique, l'opposition hommes/femmes, le féminisme dans la société... Une forme originale pour traiter de ces sujets d'actualité. J'ai beaucoup aimé la vision du cloud et sa représentation parodique.
Je découvre l'auteur avec ce roman choisi pour un challenge, je vais aller voir de plus près sa bibliographie.
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Simon Laroche découvre l'antichambre du paradis : des couloirs sans fin, des fonctionnaires apathiques, de longues attentes sur des chaises en plastique… Pour entrer dans le jardin d'Eden, il faut parfois mener une bataille administrative et judiciaire kafkaïenne ! Et attention, évitez de mentir, les sbires De Saint-Pierre ont accès à toutes vos traces numériques !
Benoît Duteurtre nous offre une jolie satire d'une société du tout numérique et pose la question de notre fragilité face à une toile, antre de nos secrets et de nos vices, où rien n'est jamais anonyme ni oublié. Il taquine la grande susceptibilité des défenseurs des minorités, le modernisme effréné mais aussi le parisianisme. J'ai aimé sa mise en parallèle du haut fonctionnaire pris dans une tourmente médiatique pour une phrase malheureuse quand d'autres trouvent une notoriété spontanée dans la provocation gratuite.
L'auteur aborde ces questions avec humour dans un style léger très agréable à lire. Un texte d'une grande « fraîcheur » qui possède une parenté (même si elle est lointaine) avec le Candide si cher à Simon Laroche.
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Benoît Duteurtre - L'ordinateur du paradis – roman
nrf Gallimard ( 214 pages – 17,50€ )
Roman qui a reçu la Feuille d'or 2014 de la ville de Nancy.
Prix France Bleu Lorraine- France 3

Quel sera le destin de Simon Laroche, « apte à la vie éternelle » , que l'on trouve en stand -by au royaume de l'attente ? Dans ce nouvel univers, réplique de la planète Terre, il aurait pu espérer plus de liberté, mais le voici comme prisonnier des procédures administratives tout aussi contraignantes. Aurait-il été nourri d'illusions ?

Mais que fait Simon dans «  cette fameuse Cité céleste », cette « zone de transit » aux multiples portes à franchir, après s'être soumis au feu des interrogatoires  ? Et le narrateur de souligner l'absurdité de certaines questions et de s'offusquer de la suprématie de l'anglais même pour accéder au ciel :« Get your ticket for paradise ».

Le lecteur peut être déboussolé à être immergé dans ce lieu imaginaire, inconnu,mais il retrouve vite le monde familier de Simon avec ses nuisances, ses angoisses, mais aussi ses instants de félicité auprès de son épouse Anna et leur fils.
On suit Simon en partance pour une conférence, dans un train (occasion pour l'auteur de croquer une galerie des voyageurs en focalisant sur leur comportement), au bureau, soucieux de voir cette profusion de messages qui parviennent à d'autres destinataires. Big brother aurait-il fait son come back, sous le nom du Tout-Puissant ?
On l'accompagne aussi dans sa parenthèse bucolique où il trouve la sérénité.

En suivant le parcours de Simon, on s'interroge. A-t-il eu une vie exemplaire ?
Et si son sort était lié à sa vie sur terre ? Benoît Duteurtre nous fait revisiter la carrière de son protagoniste, rapporteur de la CLP, commission des libertés publiques.

Un héros qui s'est mis beaucoup de monde à dos depuis son dérapage dans une émission , propos qui ont offusqué les féministes et les gays. Comment étouffer cet emballement médiatique ? Sa vie bascule, un véritable maelström l'habite, le taraude.
Il craint le pire. La paranoïa le guette. Quel retour de bâton peut-il craindre ?

Pour compliquer le quotidien de Simon, une cyber attaque sévit par vagues, renvoyant le lecteur à toutes les affaires récentes ( piratage de données). L'auteur attire notre attention sur l'évolution des technologies ( vidéosurveillance, géolocalisation ), rappelle que sur internet tout est écrit à l'encre indélébile, y naviguer laisse des traces « quasi indestructibles », ne serait-ce dans « le cloud », « cette espèce de mémoire flottante ». Il soulève également la question de la protection de la sphère intime. Allons-nous être condamnés à la transparence ?
Cette intrusion dans la vie privée fait trembler ceux qui mènent une double vie.
Simon ne met-il pas son couple en danger ? Ses mensonges ( pour couvrir un rendez-vous clandestin) ou son addiction aux sites érotiques ( son attirance pour Natacha) pourraient devenir des grenades dévastatrices s'ils venaient à être démasqués. Sa vie amoureuse se fait chaotique. La slave Natacha, prête à sortir de l'écran comme chez Woody Allen, gâche sa nuit d'amour avec Daisy, mais divertit le lecteur.
Son futur se brouille,après l'avalanche de réactions l'incitant à démissionner. Mieux vaut-il vivre ou se supprimer? Il aligne les arguments pour les deux solutions.
Sa demande de grâce sera-t-elle acceptée ? Suspense, mais « l'intrigue d'un bon roman » fait partie des plaisirs qui le portent et chassent son blues.

Benoît Duteurtre renoue avec l'esprit de Polémiques, et son côté « phobe », continuant à fustiger les vélos,les poussettes, les interdits, les dimanches sous le signe du sourire, le centre ville devenu « un hypermarché à ciel ouvert ».

Après avoir livré les singularités de l'enfer versus le paradis, l'auteur distille ses conseils avisés pour « accéder au monde meilleur ». Quant à Simon qui semble s' être accommodé de son sort et avoir trouvé de quoi « apaiser son âme », il pourrait dire comme Paul Veyne : « Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas ».

A noter l'aide mémoire de la table des matières offrant une vue panoramique sur le roman, permettant de mieux visualiser sa construction non linéaire, en flashback.

Pour Amélie Nothomb, « Un écrivain se reconnaît à son caractère immédiatement prophétique ». Benoît Duteurtre entre donc dans cette catégorie d'authentique écrivain, en signant un roman d'anticipation lucide,flirtant avec la fantasy, servi par une écriture caustique. Une fable distrayante, truculente ( qui n'est pas sans rappeler le retour du Général) ancrée dans l'actualité, ponctuée d'humour, dans laquelle l'auteur croque ses contemporains, avec un sens aigu de l'observation. le lecteur a gagné son ticket pour des moments roboratifs, grâce à des scènes irrésistibles.

Quant à l'auteur ne vise -t-il pas à nous alerter sur tout ce qu'un dérèglement du net , la violation de la vie privée, les piratages , les bugs , les spams peuvent générer ? Cette captation d'informations à notre insu n'est-elle pas inquiétante ?




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Simon est haut fonctionnaire. Il est rapporteur de la Commission des libertés publiques. Il surveille et prend position dès qu'une inégalité est constatée. Un jour, invité d'une émission de radio, il a hors antenne une déclaration malheureuse aussitôt relayée sur Internet : "La cause des femmes ! La cause des gays ! J'en ai marre de ces agités qui s'excitent pour des combats déjà gagnés..." Peu importe que la phrase suivante vienne préciser son propos : "Il vaudrait mieux se battre pour la femme et les gays d'Arabie saoudite", le politiquement correct l'a cloué au pilori... Son ministre de tutelle réclame des excuses. Quelques jours plus tard, un dérèglement généralisé de la Toile révèle les petits secrets des utilisateurs, provoquant de nombreux scandales. Simon espère passer entre les gouttes et que l'on ne reparle plus de son "dérapage". Mais les associations en tous genres ne relâchent pas leur pression...
Lorsqu'il décède,accidentellement, le fonctionnaire doit convaincre le tribunal céleste qu'il mérite de gagner le paradis, et non en enfer... On lui ressort une quantité de péchés véniels rendus mortels par une société et désormais un Dieu gagné par le conformisme et la bêtise. Simon ira donc là où nous redoutons tous de finir..., sauf que cet enfer-là ressemble pour lui à un paradis où les normes, le progrès et la modernité n'ont pas franchi les portes et qu'il s'y sent très bien.
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Benoît Duteurtre nous livre une savoureuse satire de notre société que l'on dévore, le sourire aux lèvres. Préparez-vous à bien des situations cocasses ! D'un côté, on nous ouvre la porte sur un paradis surpeuplé, fourmillant de salles d'attente où l'on ne peut même pas fumer ! Prenez votre ticket, attendez comme tout le monde, et priez pour que l'accès au paradis vous soit accordé… Et de l'autre, on retrouve notre bonne vieille Terre, où Internet a décidé de faire des siennes et de balancer tous nos petits secrets sur la place publique. Adios la confidentialité dans nos e-mails, bonjour le grand chambardement dans nos vies.

On suit avec régal Simon, en charge de tout ce qui touche aux libertés publiques, qui va se retrouver au centre de cette catastrophe. Lui qui aimait justement surfer de temps à autres sur des sites pornos, il n'a plus qu'à prier pour ne pas voir ses petits vices éclater au grand jour. On compatit et surtout, on se met à sa place et on réfléchit à tout ce que ce manque de confidentialité sur le net pourrait avoir comme conséquences. Peut-on virer quelqu'un parce qu'il émet des propos déplacés une fois chez lui ? Peut-on utiliser Internet pour dénicher des criminels si cela signifie briser les limites de la confidentialité ?

Outre cette grande question, l'auteur attire également l'attention sur notre société de consommation. Son personnage se laisse souvent aller à la nostalgie, se plaignant du manque d'authenticité des villes, de l'omniprésence des grandes marques, des faux progrès qui nous compliquent la vie. Son discours frôle parfois celui du grincheux qui pense que de toute façon « c'était mieux avant », surtout dans le dernier chapitre, qui sert de petite morale. Ce sera mon seul bémol.

L'auteur soulève pas mal de points intéressants qui méritent réflexion, tout en gardant un ton léger et un humour subtil et rafraîchissant. Ce roman amusant a été un vrai plaisir dans cette rentrée littéraire assez sombre. Attention toutefois à ne pas mettre ce livre dans toutes les mains : l'auteur se moque gentiment mais sûrement du féminisme à outrance, ce qui pourrait en offusquer certaines. Mais franchement, quel homme ne serait pas horrifié de découvrir qu'on veut bannir le porno du net et traquer ses amateurs ? Bien une idée de femme, ça !

À prendre bien sûr au second degré…
Lien : http://charabistouilles.word..
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Je suis un peu déçue par ce roman.

Je l'avais choisi car j'avais déjà lu un titre de l'auteur où j'avais ri aux larmes du début à la fin, ou presque. J'espérais donc répéter l'expérience mais cela n'a pas été le cas.

Attention, cela reste drôle mais j'ai juste souri, peut-être parce que le sujet de fond, les utilisateurs occasionnels de pornographie sur Internet, me semble beaucoup moins drôle que les déboires des consommateurs de téléphonie.

L'image du paradis est en revanche assez drôle: notre homme se trouve confronté à des tracasseries administratives et j'ai bien retrouvé l'humour de l'auteur qui sait très bien rendre ridicule l'absurdité de certaines situations.

Le personnage principal est aussi attachant : ce n'est pas un mauvais bougre, il est plutôt maladroit tant dans sa vie familiale que professionnelle et est un peu "Gaston Lagaffe" dans son genre. Il faut dire aussi qu'il n'est pas aidé car les autres personnages semblent bien décidés à le faire tomber.

Le rythme du récit est constitué par l'alternance des voix, celle de l'homme faisant ses démarches pour entrer au paradis et celle de Simon. le procédé est connu mais efficace pour que le lecteur garde de l'intérêt pour ces deux personnages. La fin n'est peut-être pas très surprenante mais ce n'est pas ce qui m'a semblé le plus important.

Il me semble que la partie informatique de l'intrigue prend trop d'ampleur, ou du moins des caractéristiques plus proche du thriller que du livre d'humour. Il me semble difficile de passer d'un registre à l'autre et c'est pourquoi il m'a été peut-être plus difficile de rire.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Premier (et sans doute dernier) roman de cet auteur que je lis, L'ordinateur du Paradis avait pourtant au départ tout pour plaire... Un titre interpelant, un quatrième de couverture alléchant, misant sur l'aspect un peu drôlatique du propos.
Las, celui qui a écrit le texte d'accroche n'a apparemment jamais lu le roman. Loin du traitement humoristique attendu, on navigue plutôt entre la critique de comptoir d'une société où le système vacille suite à des problèmes de confidentialité liés à l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux et la réinvention farfelue d'un paradis d'opérette façon "Le Terminal".
On suit avec lassitude les déboires incroyables (au sens premier) du héros décédé qui tente en vain que son dossier soit instruit par St Pierre et Dieu pour accéder au Paradis et quitter enfin les Limbes. de la même manière, on peine avec le héros vivant dont le statut social dégringole suite à une phrase malencontreuse lors d'une discussion, publiée et reprise sur Internet, qui le met au pilori.
Les "interventions débonnaires du Grand Saint Pierre", je ne les ai jamais vues, l'histoire des deux banlieusards résulte plus d'un épiphénomène qu'autre chose et la guerre des sexes annoncée n'a jamais lieu. Même le titre est une duperie et n'a finalement aucun rapport avec l'ouvrage, c'est dire !

Reste donc un roman pas désagréable à lire (le style, la plume, la fluidité des mots), mais pétri de platitudes et de lieux communs (les relations hommes-femmes, l'anonymat sur Internet, l'adultère qu'on sent venir 200 pages avant [sur un roman de 210 pages, c'est très fort...]) et jusqu'au final qui est embrouillé à cause du quatrième de couverture qui induit le lecteur en erreur.

Non, décidément sur ce coup-là, Gallimard n'a pas fait du bon boulot... Reste la plume de l'auteur, simple et agréable. Et c'est bien dommage.
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