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Critique de Monspelliensis


Je l'avoue, c'est mon premier livre de Jean Échenoz, et comme c'est aussi ma première critique, je suis un complet débutant qui implore votre indulgence. C'est l'histoire de Constance, jeune femme oisive, choisie un peu par hasard par des espions très peu doués pour effectuer une mission improbable à laquelle elle ne comprendra pas grand-chose tout au long du livre. Il s'agit donc d'une farce, d'une fantaisie et, mon Dieu, que cela fait du bien. Enfin un auteur français qui nous épargne sa vie sexuelle, le cancer de sa mère ou la mort de son chien ! À le lire, on (re)découvre que la littérature peut être un plaisir, d'écriture aussi bien que de lecture. J'en veux pour preuve les nombreux clins d'oeil de l'auteur, qui s'amuse visiblement autant que nous. de plus, malgré quelques tournures syntaxiques assez énigmatiques à mes yeux, le style est à l'unisson de la légèreté de l'histoire, ce qui est certainement très difficile à réussir. J'ai donc passé un très bon moment de lecture ponctué de nombreux sourires. Cependant, l'intrigue est en fin de compte un peu trop simplette et attendue. Il manque une vraie folie dans la mécanique narrative, on voudrait que les personnages soient plus entraînés dans l'absurdité vers un échec inéluctable. En cela, Échenoz échoue à égaler celui que je considère comme le maître absolu du genre, celui qui nous surprend toujours de pire en pire, le génial Donald Westlake. Un dernier petit regret : un des personnages principaux est complètement oublié dans la conclusion. Cela dit, c'est une lecture hautement recommandable pour se distraire en très bonne compagnie.
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