J'avais hâte ! hâte de retrouver les deux gamins que nous étions mon frère et moi, qui suivaient le tour quand ce dernier passait en Normandie, leurs chapeaux à plumes offerts par la caravane sur la tête ! Ou les deux ados allant à vélo voir le tour, crier : "j'ai vu Virenque" au milieu d'un peloton de plus de 100 personnes et s'en vanter après auprès des deux plus jeunes !
Bref, hâte de retrouver l'ambiance Tour de France !
Et c'est gagné ! j'ai lu ce livre du début à la fin alors que revivre d'abord ceux dont je me souvenais me démangeait ! et j'ai découvert un tas de choses ! que la guerre des sponsors, ce n'est pas seulement depuis 20-30 ans ! que le dopage existe effectivement depuis toujours.
Mais le cyclisme c'est aussi et surtout du courage, de la stratégie et de la persévérance ! il ne faut pas oublier les souffrances endurées pour arriver au bout du tour. Et ne pas naïvement accuser de tous les maux ce sport désespérément (pour certains) populaire et gratuit en feignant de croire que les autres sports (un peu plus payants) sont propres !
On lit avec un semblant d'écoeurement les 7 chapitres liés aux victoires d'Armstrong, dont les journalistes étaient alors si admiratifs, naïfs eux aussi pour le coup, pour mieux le descendre aujourd'hui ! Il n'est de toute évidence pas le seul responsable. et comme le souligne l'auteur, peut-être n'en aurait-il pas gagné 7, mais il a quand même pédalé.
Et certains vainqueurs qui ont suivi ne sont pas exempts de critiques non plus.
Je regrette juste un peu qu'on ne parle pas vraiment de Luc Leblanc qui avait tout de même fait des étincelles dans un ou deux tours...
C'est le seul bémol, parce qu'il en faut un me direz-vous (J'aimais bien Leblanc, ceci explique cela).
J'ai été heureuse de lire l'épopée de Jalabert et sa victoire d'étape à Mende, ou la victoire de Thierry Marie dans sa Normandie natale (il chantait d'ailleurs "J'irai revoir ma Normandie" sur son vélo, alors qu'il était devant, totalement seul, avec course gagnée).
Et puis comme le 100ème tout commence bientôt, ce livre est indispensable pour entrer dans l'ambiance ! c'est documenté, vivant, passionnant et parfois plutôt drôle (oui, Monsieur ECLIMONT ne dédaigne pas les jeux de mots).
Que cette compétition passionne ou non, relire son histoire n'est pas inutile.
Dernière chose : saviez-vous que finalement journalisme et Tour de France sont totalement liés et que l'épreuve a longtemps été dirigée par des journalistes ? J'étais étonnée que Prud'homme en soit le directeur après avoir bossé à la Télé... naïve de nouveau, son créateur était lui-même journaliste, un certain HD
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Premier contact avec ce livre : une déception ! Cette couverture si jaune annonçait (selon moi) des photos et bien non, que du gris mais au second contact, quand j'ai commencé à le lire, que de couleurs !
Je m'explique. N'étant pas une grande fan du cyclisme mais peut-être un peu plus attirée par le côté touristique de cette belle épreuve sportive, j'avais choisi ce livre pour mon Papa. Etant curieuse, je l'ai lu. Les premières pages ont été pour moi un excellent témoignage me précisant les faits de tous ces noms inscrits dans l'histoire sportive. Ensuite, j'ai redécouvert tous ces cyclistes que j'ai suivi les dimanches après midi assise à côté de mon Papa.
Croyant que l'EPO était une affaire récente, ce Tour de France en 100 histoires extraordinaires m'a fait découvrir d'énormes vérités que j'étais loin d'imaginer...Près de 400 pages où l'auteur nous parle d'empoisonnement, de pseudo pour échapper à la vigilance d'un père, de vandalisme, de l'arrivée de la publicité, des artistes et des écrivains, des accidents... Bref, le Tour de France est un vrai sport !
Finalement, je ne suis pas déçue. Un peu d'humour, quelques remarques surprenantes en font un livre plaisant et abordable, même pour les non cyclistes !
2013, à qui le Tour?
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Il fallait bien une centaine d’histoires et d’anecdotes pour comprendre comment une épreuve initiée en 1903 par le journal L’auto pour accroitre le nombre de ses lecteurs, est devenue un événement international suivi aux quatre coins de la planète.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Deux roues, un guidon relié à une fourche pour une direction mobile inventée par le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn au XVIIIè siècle - la draisienne -; des pédales conçues par des Français, les frères Michaux, au XIXè; une chaîne à maillons imaginée par le Florentin Léonard de Vinci au XVè; la bicyclette - le vélo -, en ce début du XXè siècle, apparaît comme le résultat d'une addition de recherches qui auront aidé l'homme à conquérir sa liberté.
Exit l'aventure personnelle, périlleuse : la course a muté en une compétition moderne, collective, scrutée par les médias naissants, où, à bien considérer les marques inscrites dans la caravane, une manière de communication s'est installée. Puissance publicitaire, le Tour en est également une politique, ou presque, ainsi que les affrontements franco-italiens de 1950 l'ont illustré.
La tradition inhumaine du Tour et du cyclisme, en général, incitait les compétiteurs à user de potions toxiques, une pratique qu'entre eux ils se plaisaient à banaliser grâce à un lexique imagé qui pouvait prêter à rire : se charger, saler la soupe, prendre une lichette, avoir les carlingues en losange, etc. Par euphémisme, on parlait de "soins".
Ils sont répartis en onze équipes, dont une de Nord-Afrique, avec des coureurs marocains et algériens parmi lesquels Abdel-Kader Zaaf, victime d'une prétendue cuite sur la route surchauffée ers Perpignan lors de la 13è étape. En fait, il semble qu'une surdose d'amphétamines l'ait cloué au pied d'un arbre. Le public l'ayant copieusement arrosé de vin, la presse fit des gorges chaudes de cet épisode, alimentant la thèse de l'ébriété.
Certains s'en réfèrent au calendrier romain, judaïque, cyrillique, les plus mystiques aux calendes, je ne sais, bref ; moi je fonctionne avec celui du Tour - ce phare dressé en plein cœur de l'été.
Une chanson de Christian-Louis Eclimont & Didier Marouani
Découvrez Si Paris m'étais chanté, un livre qui retrace de 1920 à nos jours, du 78 tours au MP3, une histoire de Paris en chansons, par ses rues et ses lieux illustres ? et, par extension, une histoire de la chanson française, une grande majorité de ces chansons ayant été des standards.
Pigalle, par exemple, a inspiré pas moins 30 chansons renommées.
D'Aristide Bruant à Yves Montand, de Serge Reggiani à Vincent Delerm, de Juliette Gréco à Etienne Daho, des Halles aux Champs-Elysées, de Notre-Dame à la rue des Martyrs...
Pour chaque chanson, une histoire du lieu, de la rue et une histoire de la chanson ? auteur, compositeur, interprète.
Arrangements Jeff Parent
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