AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Walden-88


Un livre d'entretien entre deux bibliophiles passionnées et passionnants que sont Jean-Claude Carrière et Umberto Eco. N'espérez pas vous débarrasser des livres est fluide et très plaisant à lire, de nombreux thèmes qui gravitent autour du livre y sont abordés: la culture et la connaissance, la religion, l'histoire, les nouvelles technologies... Ce livre foisonnant est un vrai trésor en matière d'érudition et de sapience, le lecteur se délecte de nombreuses histoires, souvenirs et autres anecdotes.

Pêle-mêle:

- On apprend qu' Umberto Eco possède 50000 livres dont 1200 livres rares.
- Quand la bilbiothèque d'Alexandrie a brûlé, il n'y avait pas que des chefs d'oeuvre dedans. Il devait aussi s'y trouver des nanars.
- Les tragédies grecques que nous considérons comme incontournables n'étaient, dans leur majorité, pas citées dans les textes de l'époque. Il est donc possible que ces oeuvres n'étaient même pas les meilleures de leur temps. On s'extasie peut être sur des textes mineurs comparés à la production de l'époque.
- Certains antiquaires que l'on appelle "casseurs" n'hésitent pas à découper des incunables pour les vendre en feuilles séparées.
- Il existe une section de la Bibliothèque nationale que l'on nomme "l'Enfer" et qui regroupe des livres rares et interdits confisqués au fil des siècles. Il faut une autorisation spéciale pour visiter l'Enfer des livres.

A noter le passage où Umberto Eco parle des supports soit disant durables (disquette, CD, DVD, clé USB) mais qui avec le temps deviennent tous obsolètes alors que le livre perdure. Comme le dit l'Italien, le livre c'est comme la roue maintenant qu'on l'a inventé on ne peut pas faire mieux.

Je suis bien d'accord avec lui !



Commenter  J’apprécie          281



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}