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Critique de Prudence


Dans ce tome 3 il y a un bon suspense, on se demande ce qui va se passer, comment les choses vont se goupiller, il y a aussi de la politique, et comme toujours la quête se poursuit et le long voyage vers la destinée, vers la prophétie se poursuit.

Comme dans les tomes précédents le sexisme m'a fait dresser les cheveux sur la tête, il est omniprésent avec quelques morceaux absolument catastrophiques du genre:

"- Qu'est-ce que tu veux, Garion? Ce n'est qu'une fille, fit Silk, sur la défensive. Mais pour une fille, elle est rudement bien, ajouta-il non sans fierté".
Et ça c'est à un moment où l'espionne assassin est en "détresse" parce qu'elle a ... vu quelque chose de crade? Elle, dont le métier est de tuer des gens... les hommes vont bien, tranquille, mais la fille, elle, est ébranlée.

Dans le chapitre 3 on assiste a une justification de violence conjugale: Garion considère qu'il a tout à fait le droit de forcer son épouse à avaler quelque chose de force parce qu'il considère que c'est pour son bien.

Autre chose qui ne m'a pas plu c'est p67 où le sorcier Belgarate dit qu'il faut "mettre quelque chose entre les dents avant qu'il ne se morde la langue!" à quelqu'un dont ils pensent qu'il fait une crise d'épilepsie. Pour info il ne faut rien mettre dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise, rien.
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