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La trilogie des joyaux tome 2 sur 3
EAN : 9782266170673
352 pages
Pocket (13/10/2006)
3.91/5   258 notes
Résumé :
Le royaume d'Élénie se consume de tristesse car la jeune reine se meurt, enchâssée dans un enchantement de cristal. Les précepteurs des quatre ordres combattants se sont consultés : il faut lui rendre vie, sous peine de voir Annias, le vénal primat, se hisser jusqu'à l'archiprélature, quitte à transiger avec l'antique ennemie, Otha de Zémoch, qui campe à la frontière d'Orient. Tout sauf ça ! Émouchet, le chevalier pandion, connaît la solution : retrouver le Bhelliom... >Voir plus
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Suite des aventures d'Emouchet et de ses amis dans sa quête quasi improbable de sauver sa reine d'un mal censé être inguérissable, malgré quelques couacs entre la fin du tome 1 et le début de celui-ci (certaines informations diffèrent).

Dans ce tome, Emouchet recevra de l'aide d'un peu tout le monde, voleurs et Dieux compris. En contrepartie, les embûches sur son chemin viendront d'un peu tout le monde aussi, Dieux compris. Leur quête s'annonce donc longue et fastidieuse, ça serait trop simple si c'était facile. Mais à force de rencontrer de nouvelles embûches, j'ai fini par me demander si les auteurs ne l'avaient pas fait exprès pour pouvoir avoir une trilogie à vendre… Ce tome peut en fait être résumé en une seule phrase : « A chaque fois qu'Emouchet et ses amis pensent arriver au terme de leur quête, de nouvelles embûches se créent sur leur route et de nouveaux personnages font leur apparition ». Et je pense pouvoir résumer le tome 3 de la même façon au vu de la fin du tome 2, qui comprendra quelques 300p de plus. Alors certes, il sera un peu plus complexe car il contiendra la fin de la quête d'Emouchet, la guérison de la reine d'Elénie, le ménage qu'elle fera dans son palais et l'élection du nouveau archiprêlat. Donc aventures, embûches, politique et religion sont au programme du dernier tome.

Le monde dans lequel évolue Emouchet et ses amis devient de plus en plus complexe au fur et à mesure de leurs aventures et de leurs découvertes sur le monde réel qui les entoure. Pour la plupart, ils ont été éduqués par des moines combattants, ils ne connaissent donc rien au monde réel, au-delà de leur chapitoire. Emouchet, entre autre, n'a pas beaucoup voyagé et ne connaît quasiment rien des différentes régions qui constituent son monde, avec leurs cultures et leurs us et coutumes. Il est donc intéressant de voir son évolution ainsi que celles des autres dans de nouvelles contrées et des environnements différents. J'ai également très apprécié découvrir notre petite Flûte et toute l'étendue de ses pouvoirs, je commençais néanmoins à me douter de sa véritable identité à cause des quelques indices laissés çà et là.

Par contre, le plus gros bémol vient des coquilles dues à la maison d'éditions, qui est également France Loisirs, car j'en ai trouvé plus que dans le premier tome. À la fin, j'ai carrément du me forcer à continuer ma lecture pour connaître le fin mot de ce tome tellement les coquilles devenaient plus nombreuses et plus énormes. En voici un petit florilège des pires rencontrées : « Emouchet se rappels alors » / « d'un point gantelé » / « Il parlé » / « peutêtre » / « derrière mois »... Et je ne parle même pas des inversions dans les prénoms, des lettres en trop dans les prénoms ou les mots et des termes au singulier qui se transforment en pluriel (« la plus élémentaires » / « un membres »), et inversement d'ailleurs (« les plus attractif »). J'espère vraiment que le tome 3 en aura moins car pour quelqu'un qui voit les fautes, la lecture est un vrai calvaire. Pour la plupart des gens, le cerveau fait abstraction des fautes, corrige l'erreur et la lecture peut continuer. Pour ma part, mon cerveau ne fait pas la correction automatique et je les voie ; du coup, ça me fait râler et j'ai du mal à reprendre ma lecture.

Comme vous l'aurez compris, ce tome est une bonne suite où les aventures et les embûches s'enchaînent pour Emouchet et ses amis. Il me tarde de pouvoir en continuer la lecture (toujours prêtée par ma collègue) pour en connaître la fin et savoir si cette série restera un peu plus marquée dans ma mémoire que « Polgara ». Pour le moment, je la lis mais c'est loin d'être un coup de coeur malgré l'univers construit et les personnages aux multiples facettes, peut-être parce que l'essentiel de l'histoire réside dans la politique et la religion, qui sont loin d'être mon fort en lecture. À voir donc avec le tome 3 !

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Comme je suis une femme prévoyante (pas toujours), j'avais profité de opportunité qui m'était donné d'acheter la trilogie en une fois. En effet, ce jour là était un jour de chance puisque les trois tomes se trouvaient ensemble dans ma bouquinerie préférée. Les belles éditions de chez France Loisirs, en plus ! Pardon, je m'égare...

Pas tant que ça, puisque cela m'a permis de me faire la trilogie en une fois, sans temps mort, sans être coupée parce que je ne possédais pas la suite. Malin, non?

Donc, dès la fin du tome un, je me suis enquillé la suite des aventures de cette sacrée bande disparate de chevaliers de l'Église, repartis en quête du moyen de guérir la jeune reine d'Elénie.

Comment ça, le moyen de la guérir ? Mais oui, dans le tome 2, le problème n'est plus de déterminer comment sauver la reine, mais de mettre la main sur l'objet qui peut la sauver (vous suivez, de temps en temps ?).

Pas question pour notre troupe de faire les pantouflards parce que leurs aventures sont loin d'être un long fleuve tranquille. Sans oublier qu'un tas de créatures du monde obscur vont se mettre en travers de leur chemin. Faudrait tout de même pas que ce soit une promenade de santé, sinon, nous hurlerions notre colère.

Cette suite donc a répondu à mes attentes, tant au niveau de la qualité de la narration que de l'histoire elle-même, puisque j'ai commencé à vivre avec mes héros, espérant avec eux, cherchant avec eux, tremblant avec eux,... Bref, j'étais dedans !

Et puis, j'ai adoré les personnages : Emouchet est un héros presque cinquantenaire, intelligent et machiavélique. Plusieurs fois il m'a fait sourire ou pouffer de rire, avec ses réparties.

Sa compagnie de héros utilise souvent des méthodes douteuses, mais la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Pour moi, oui !

D'habitude, je lis rarement plus de deux livres du même auteur parce que j'aime varier et ne ne veux pas me lasser. Parfois, je fais des exceptions et cette trilogie des Joyaux en fait partie. L'auteur a réussi à ma captiver et à me donner envie de lire les trois romans d'une traite. Pourtant, le pari n'était pas gagné après la superbe décalogie que furent la Belgariade et la Mallorée. Comment Eddings a-t-il fait ?

La recette de cette réussite est simple : vous prenez peu de magie, vous la trempez dans une guerre de pouvoirs, vous ajoutez de la noirceur pour les méchants, additionné de dieux et de déesses, le tout saupoudré d'amour, d'une forte dose d'amitié, sans oublier un kilo d'humour et vous faites mariner le tout dans dans une épopée grandiloquente, ce qui permettra au tout de glisser facilement dans votre estomac, sans indigestion aucune.

Les héros sont attachants, l'histoire tient la route et surtout l'avantage d'une trilogie, c'est qu'elle permet d'avoir de longues heures de lecture devant soi.

Ne passez pas à coté de cette trilogie. C'est une très bonne histoire. le seul défaut qui se présente à l'horizon, c'est toujours que cela va se terminer, à un moment. Sans oublier que vous risquez de vous couper du monde durant votre lecture car vous voudrez connaître la fin, ce qui accélerera le trépas de cette trilogie ô combien attachante.
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Ce deuxième tome est beaucoup moins prenant que le premier .
Emouchet et on compagnon partent en quête du Bhelliom ,le joyau qui pourra sauver la reine . On quitte alors les ruelles sombres des villes ,l'atmosphère est donc moins oppressante mais du coup aussi moins intéressante . Si d'inquiétantes créatures poursuivent les chevaliers ,on ne les sent jamais véritablement en danger . C'est donc un tome où il y a moins de suspens ,les décors sont plus classiques et les personnages que les chevaliers croisent sont moins charismatique que dans le premier tome .
J'attends cependant la suite avec impatience car la fin est pleine de promesse!
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Légèrement déçu par ce tome 2, les dialogues toujours aussi nombreux manquent assez souvent d'intérêt (du genre : crois-tu que nous devrions faire ça ? ; ça ne me paraît pas indispensable ; je pense que tu as raison...), cela trop souvent répété à mon goût...
D'autre part, les péripéties et contretemps semblent se produire dans le seul but d'étirer le récit et d'atteindre finalement le tome 3, bon, j'ai sûrement la dent un peu dure car l'histoire et les personnages tiennent franchement bien la route, mais ces petits défaut gâchent quand même un peu le plaisir selon mon ressenti.
Pour le reste la psychologie des personnages s'étoffe et l'on en apprend un peu plus sur les uns et les autres (surtout Flûte et Sephrénia), cela reste suffisamment intéressant pour attaquer le tome 3 avec optimisme.
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Quatrième de couvertureLe royaume d'Élénie se consume de tristesse car la jeune reine se meurt, enchâssée dans un enchantement de cristal. Les précepteurs des quatre ordres combattants se sont consultés : il faut lui rendre vie, sous peine devoir Annias, le vénal primat, se hisser jusqu'à l'archiprélature, quitte à transiger avec l'antique ennemi, Otha de Zémoch,,qui campe à la frontière d'Orient. Tout sauf ça ! Emouchet, le chevalier pandion, connaît la solution : retrouver le Bhelliom, la pierre sacrée perdue depuis des siècles, et qui seule peut sauver l'héritière des rois. le champion tente sa chance avec ses compagnons, désignés par les chevaliers de l'Eglise. Il sait que Ghwerig, le Troll nain, fera tout pour s'emparer le premier du précieux joyau. Et même si Emouchet le battait sur la ligne d'arrivée, il ne ferait qu'éveiller la convoitise d'Azash, le dieu du Mal. On ne saurait jouir du Bhelliom en paix. Priez pourtant, mes frères, priez pour que le champion réussisse ; car s'il vient à échouer, tout le continent d'Eosie sombrera fatalement dans la guerre générale, et la civilisation telle que nous la connaissons cessera d'exister. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.Biographie de l'auteurDavid Eddings a débuté en littérature par un roman d'aventures, vrais la fantasy est sa passion : après "La Belgariade" et "La Mallorée "- la plus belle décalogie de toute l'histoire du genre -, après "Le Trône de Diamant", voici le deuxième volante de "La Trilogie des Joyaux"... et ce n'est pas fini ! --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Un de ces jours, il faudra que tu m'expliques quelle est la morale d'un voleur.
- En fait, elle est très simple, Emouchet. La règle première est de ne payer pour rien.
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Ulath, fit Émouchet sur un ton soupçonneux, est-ce que tu serais en train de plaisanter ?

- Est-ce que j'oserais le faire ? Les Trolls ne sont pas vraiment dangereux... une fois qu'on est encadré par une armée d'hommes cuirassés. Une flèche dans le ventre les rend habituellement prudents. C'est des Ogres qu'il faut se méfier. Ils n'ont pas assez de cervelle pour savoir ce qu'est la prudence. (Il se gratta la joue.) Un jour, une Ogresse s'est mise à manifester une passion irraisonnée pour l'un de nos frères de Heid. Elle n'était pas laide... pour une Ogresse. Elle tenait sa fourrure assez propre et ses cornes brillantes. Elle polissait même ses crocs. Ils mâchent du granit, pour ça, tu sais. Enfin, comme je disais, elle était follement amoureuse de ce chevalier. Elle rôdait dans les bois et lui adressait des chansons d'amour... le bruit était abominable ; elle faisait tomber les aiguilles des pins à cent pas à la ronde. Le chevalier a fini par ne plus pouvoir le supporter et il est entré dans un monastère. Par la suite, elle s'est laissée mourir de chagrin.

- Ulath, à présent je sais que tu te moques de moi.

- Voyons, Émouchet, fit Ulath, ne protestant que faiblement.
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- Le soleil ne brille donc jamais sur cette partie du monde ? demanda sombrement Talen.
- C'est le printemps, lui apprit Kurik. Il y a toujours des nuages et de la pluie au printemps. C'est bon pour les plantes.
- Je ne suis pas un radis, Kurik, répondit le gamin. Je n'ai pas besoin qu'on m'arrose.
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Ne prévois pas de fêter la victoire tant que tu n'as pas gagné la bataille (…).
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- Comment est-il possible qu'un ecclésiastique s'abaisse à ce point ?
- C'est l'ambition, Votre Grâce, expliqua tristement Bévier. Une fois qu'elle plonge ses griffes dans le cœur d'un homme, il est complètement aveuglé.
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