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EAN : 9782258133792
360 pages
Presses de la Cité (14/01/2016)
3.73/5   13 notes
Résumé :
Une jeune novice est trouvée morte au bas d'un escalier, dans le très réputé couvent de l'Assomption qui héberge Alexandrine, la fille de madame de Pompadour. Aussitôt, le doute s'installe : une religieuse prétend avoir trouvé du sang sur le socle d'un chandelier. S'agirait-il d'un assassinat ? Manon Vérité, jeune parfumeuse de la rue Saint-Honoré, décide d'en savoir plus. Alors qu'elle tente d'enquêter sur cette affaire, éclate un scandale qui la touche de près : c... >Voir plus
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Un coup de coeur pour ma première critique sur Babelio!
Attiré par la couverture, j'ai acheté ce livre de Béatrice Egemar, une auteure que je ne connaissais pas. C'est un très beau roman policier historique, qui ne se laisse pas enfermer dans le cadre souvent un peu convenu du genre. Car l'héroïne n'est ni policière, ni magistrate, ni religieuse , ni enquêtrice d'aucune sorte: elle est parfumeuse.
Béatrice Egemar a probablement vécu à Paris au milieu du 18 éme siècle, et y a certainement rencontré ses personnages. Car à la lecture de son roman, le sentiment de réalité est saisissant. Nous partageons la vie d'une famille d'artisans parfumeurs de la rue Saint-Honoré, où la jeune Manon tient boutique. Nous découvrons un couvent mondain, où le sens des convenances et des réalités economiques l'emporte sans aucun doute sur la vie spirituelle des pensionnaires. Nous croisons des personnages historiques ( la marquise de Pompadour, le lieutenant de police Berryer, et même le roi Louis XV) saisis eux aussi dans leur quotidien.
Béatrice Egemar nous offre un livre qui s'installe d'emblée à la hauteur ( au moins !) des meilleurs épisodes des aventures de Nicolas le Floch. Mais les savoureuses recettes de cuisine de Jean-Francois Parot sont remplacées par les délicates créations de fards et de parfums de Manon.
Je me pique de connaître assez bien le siècle des lumières, et le travail de documentation historique de l'auteure est remarquable. Elle brosse par exemple, en s'appuyant certainement sur les mémoires de madame Du Hausset sa femme de chambre , un portrait tout en nuances de la Pompadour.
J'ai savouré ce mélange parfaitement dosé d'intrigue criminelle, de relations convaincantes entre personnages historiques et fictifs, d'immersion dans un 18 éme siècle réel, enlevé d'une plume élégante. Un roman au parfum féminin et subtil, qui est bien plus qu'un polar historique de qualité.
Je le conseille sans retenue aux amoureux d'histoire et d'histoires, et bien sûr aux amateurs de policiers historiques.
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Quelle déception… J'aurais dû clairement me rappeler le proverbe « L'habit ne fait pas le moine » avant de choisir ce roman dans le cadre de la dernière Masse Critique de Babelio, choix dicté uniquement par la belle couverture…
Aucune truculence dans le verbe, aucune gourmandise dans le choix des mots, aucune saveur qui vous met l'eau à la bouche ou plutôt le nez au parfum, aucun plaisir à lire une évocation de faits, une énumération d'actions vides de mouvement, une enquête sans grande envergure créée un peu de bric et de broc et à tout cela, il faut encore ajouter des personnages fades, sans réelle consistance, qui évoluent comme une feuille au gré du vent souffreteux de l'imaginaire de l'auteure.
Eh oui, Manon Vérité ne joue clairement pas dans la cour de Nicolas le Floch et Mme Egémar se traîne à mille lieues de Mr J.-F. Parot…
Et pourtant, il faut reconnaître que l'auteure s'est bien documentée mais elle a oublié le style qui rend un récit vivant et accrocheur. Ici, pas de passion, pas d'humour, pas de poésie, même pas de réelle violence ni vraiment d'amour, une histoire plate faite de phrases simples qui donnent juste un roman lisse et sans reliefs.
Enfin, je peux quand même utiliser cette lecture ennuyeuse dans le cadre du challenge multi-défis 2016 pour l'item : « Un livre dont la couverture vous a fait craquer » :-)
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La marquise de Pompadour a confié l'éducation de sa fille Alexandrine au réputé couvent de l'Assomption. Dans ce couvent, résident aussi des grandes dames qui viennent pour se reposer; parmi elles la comtesse de Lignac. Celle-ci découvre au pied de l'escalier une jeune novice morte; on croit tout de suite à l'accident mais une nonne, soeur Antoine demande à etre reçue par la mère supérieure; elle lui apprend qu'elle à trouvé des traces de sang sur un chandelier qui se trouvait près de l'escalier,elle à trouvé egalement un linge avec des taches de sang. Soeur Antoine crie au meurtre. La mère supérieure qui tiens à la reputation de son couvent demande à soeur Antoine d'oublier cet incident,mais connaissant bien cette nonne elle décide de la faire enfermer à la Salpétrière. Alors est ce un crime ou un accident?
Manon Vérité est propriétaire de la parfumerie "Le Bouquet de senteurs"voisine du couvent,elle connait bien soeur Antoine,donc elle s'interesse à l'affaire.
le Bouquet de senteurs à pour cliente la Marquise de Pompadour.Un pot de rouge fabriqué par Manon spécialement pour la Marquise se retrouve entre les mains d'une jeune actrice celle-ci s'en est servi et s'est retrouvé atrocement brulée presque défigurée. Veux t'on nuire à quelqu'un ? soit à la Marquise pour prendre sa place soit à Manon dont le commerce est très prospère. Les deux affaires sont peut ètre liées
de la rue st Honoré, au chateau de Bellevue et jusqu'à la sinistre Salpétrière Manon mène son enquète
J'ai passé un bon moment de lecture d'autant plus passionnant que j'avais fait la connaissance de Manon dans un premier roman "le Printemps des enfants perdus" c'est une histoire un peu policière mais historique car nous sommes en présence de Louis XV et de la Pompadour. Tous ces personnages sont attachants et j'aurais aimé que l'histoire continue. Bonne lecture.
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Un grand merci aux éditions Presses de la Cité ainsi qu'à Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la masse critique.
Sous Louis XV, Manon tient le Bouquet des Senteurs où elle vend des fards, des poudres et des flagrances autant à Mme de Pompadour qu'aux autres personnes de la cour. Une religieuse meurt au couvent de l'Assomption ou vit la soeur de son beau-frère et la fille de Madame de Montespan. Une actrice se retrouve défigurée suite à l'utilisation de poudre, et malheureusement la poudre vient de la boutique de Manon. Sa belle soeur se retrouve mise à la Salpêtrière, pour elle la religieuse a été assassinée et cela dérange. Manonse retrouve bien malgré elle dans cette histoire, sa boutique est perquisitionnée, et elle sait que si elle ne trouve pas le coupable elle risque de fermer. Lui veut-on du mal ou est-ce à Mme de Pompadour ?
Un livre qui se lit avec douceur même si il se termine trop vite.
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En ce qui me concerne, j'ai retrouvé avec plaisir les différents personnages évoluant déjà dans le Printemps des enfants perdus.
Dans le présent volume, le lecteur est entrainé, à la suite des héros, dans le petit monde des couvents, mais surtout, dans celui des favorites évoluant à la cour du roi de France, et notamment, celui de Mme de Pompadour.
Comme on s'en doute, la cour du roi de France, avec ses courtisans, et, ses favorites, est un monde factice dans lequel règne l'apparence, la jalousie ainsi que les intrigues, et, autres complots. En effet, tous les coups sont permis pour garder les faveurs du rois.
Une sombre affaire d'empoisonnement entraîne l'héroïne auprès de l'entourage de la Pompadour avant de la rencontrer elle-même. le mieux est de lire ce polar qui se dévore en quelques heures tout en permettant de s'évader dans le Paris du Siècle des Lumières, et, d'oublier ainsi ses soucis.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tout cela était bien loin, elle ne pensait plus à ces jours heureux du début de leurs amours. Elle vivait à présent un combat perpétuel, pour tenir, pour durer, pour dompter son corps, qui la lâchait souvent. Sa santé n'était pas bonne, elle était sujette à des migraines, à des crises de toux, à des malaises. Vivre à la cour, pour elle, représentait un travail de chaque instant, qui exigeait autant de discipline et de volonté qu'on en attendait d'un soldat ou d'un ministre. Sa vie était usante, épuisante, mais elle était incapable d'en changer, de s'imaginer un autre avenir que de rester auprès du roi.
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Rosine savait que la soeur de François Vernet était religieuse à l'Assomption, et elle avait entendu parler de la mort de la novice. Manon avait évoqué devant elle, deux ou trois fois, les doutes de son beau-frère. Elle flaira le danger. Elle remercia madame Darbois et repartit, en courant presque, vers le Bouquet des Senteurs.
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La grâce est une qualité rare ; si les bonnes fées ne l'ont pas déposée dans votre berceau, vous devez vous résigner à vous en passer.
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dix minutes plus tard, ils arrivaient devant un immense ensemble de batiments entourés d'un mur d'enceinte et surmontés par le dome imposant d'une chapelle.Autour du gigantesque hospice,le vide. La seine d'un coté, des terrains vagues et quelques champs de l'autre. Un peu plus loin, trois moulins offraient leurs ailes au vent.Mais personne n'avait bati près de la Salpetrière,il fallait garder à distance le malheur,la misère et la folie.
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Videos de Béatrice Egémar (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Egémar
Par La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse Avec Isabelle Dubois, responsable relations adhérent.es à la Charte et Béatrice Egémar, administratrice de la Charte Modération : Aurélie Gerlach, co-présidente de la Charte Durée : 45mn La réforme du régime des artistes-auteurs a généré de nombreux changements que les auteurs et autrices doivent dorénavant appréhender. Urssaf, siret, accès aux droits sociaux, quels sont les changements dans les habitudes administratives ? Ces réformes ont-elles engendré une clarification ou une complexification des démarches ?
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