AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266254519
384 pages
Pocket (07/05/2015)
3.46/5   136 notes
Résumé :
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les hauts responsables nazis sont jugés à Nuremberg. Les Alliés veulent un procès exemplaire. Avant de passer en jugement, chaque prévenu doit être préalablement déclaré sain d'esprit et responsable de ses actes.

Douglas Kelley, un jeune psychiatre américain,
a carte blanche pour étudier le profil psychologique de Hermann Göring et d'autres chefs nazis. Il leur fait passer une batterie de tests et s'entre... >Voir plus
Que lire après Le nazi et le psychiatreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 136 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis
L'auteur Jack El-Hai nous raconte l'histoire de Douglas Kelly un jeune psychiatre américain qui est nommé par les autorités alliées d'analyser les chefs nazi de l'état major donc Goering pour apporter le faite que ses hommes sont mentalement sain d'esprit. Cette argument sera repris pendant le tribunal de Nuremberg ou ces dignitaires nazi seront juger pour les fait commis pendant la guerre 1935 à 1945. Etat d'esprit, vie priver, motivation, etc.. tout va être analyser par Douglas Kelly. Un livre intéressent sur le plan historique aussi sur arriérée cour de ce qui prépare l'approche devant un tribunal.
Commenter  J’apprécie          171
Histoire vraie. Avant le procès de Nuremberg où vont comparaître les criminels de guerre, on doit prouver que ces hommes sont sains d'esprit et peuvent assister à leur procès et à leur défense. Un jeune psychiatre américain sera retenu pour cette analyse, il s'agit de Douglas Kelley. Il va s'entretenir avec plusieurs d'entre eux, Hess, Keitel, Jodl....mais plus particulièrement avec Herman Göring, maréchal du Reich, commandant de la Luftwaffe. Ses réflexions font froid dans le dos :" Ils ressemblent à des hommes d'affaire agressifs, malins, ambitieux, sans scrupule"...Il est convaincu :" que des personnalités banales ...avec une ambition excessive et un patriotisme exacerbé, pourraient basculer de la même façon..."
Kelley va nouer une étrange relation avec Göring, à tel point que l'on ne sait plus qui manipule l'autre.
Göring sera condamné à la pendaison, il se suicidera dans sa cellule avec une capsule de cyanure et quelques années plus tard Kelley se suicidera de la même façon...
Commenter  J’apprécie          80
Le nazi et le psychiatre est un récit plus qu'un roman et raconte la vie du médecin psychiatre Douglas Kelley, qui a suivit les 22 prisonniers de Nuremberg en attente de procès.
J'ai beaucoup aimé ce récit mais il faut, en le lisant, être prêt à accepter que la structure de ce livre est complètement incohérente. L'auteur fait du coq à l'âne et s'engage parfois dans des sujets qui intéresserait d'avantage les feuilles de chou people que les lecteurs d'essai sur la deuxième guerre mondiale. La premières moitié du livre ma vraiment intéressé mais a partir de là, je me suis mise à lire en diagonale et à sauter des passages. Si le travail d'édition avait été mieux fait nous aurions surement eu droit à un livre beaucoup plus court, mieux assemblés et exempt d'histoire familiale scabreuse qui, selon moi, n'avaient pas leurs places. Sinon ont comprend bien l'apparente normalité des accusés de Nuremberg et comment, quand ont est sensible à la manipulation, il est facile de céder au charme de ces individus.
Commenter  J’apprécie          70
Histoire vraie d'un jeune psychiatre qui a approché de très près les criminels nazis durant le procès de Nuremberg, particulièrement Goering. Il n'en reviendra pas indemne et se suicidera 12 ans plus tard au cyanure comme Goering. le psychiatre a-t-il été atteint par la folie en ayant côtoyé d'aussi celle très raisonnée d'individus machiavéliques? Ce récit reste néanmoins très troublant.
Commenter  J’apprécie          100
----Pour voir les évènements de la deuxième guerre mondiale sous un nouvel angle fort instructif -----
Oui, alors je vous l'accorde, le titre est un peu … particulier ! Et il peut mettre mal à l'aise beaucoup d'entre nous. Mais finalement, je tiens à vous dire tout de suite que ce livre mérite le détour et une lecture attentive.
Ce livre retrace la vie de Kelley, brillant psychiatre qui a participé aux diagnostiques des dignitaires nazis emprisonnés à Nuremberg, et ceci en attendant leur procès. Mais Kelley a bien d'autres ambitions avec l'opportunité qui s'offre à lui, il se donne comme objectif personnel celui de trouver dans chacun de ces hommes l'origine du mal absolu … une bien lourde tâche !
Kelley passe beaucoup (trop ?) de temps avec les nazis à leur poser des questions, à leur faire passer des tests. Il leur rend des services aussi : il passe des lettres de Göring à sa femme. Sa proximité avec les nazis pose des problèmes éthiques et déontologiques. On arrive même à se poser la question si ce n'est pas lui qui a fourni la fameuse capsule de cyanure avec laquelle Göring s'est suicidé… Il semblerait que aujourd'hui nous n'ayons toujours pas de réponse.
Ce livre est très intéressant car il nous permet d'appréhender les différentes réactions de ces personnages, certains avouent leur rôle et leurs crimes et le regrettent un peu – peut-être (Von Schirach), d'autres avouent mais jugent ce mal nécessaire (Göring) et d'autres ne comprennent pas et se placent en sauveur (Rosenberg). La dualité de certains protagonistes comme Göring laisse perplexe : son rôle dans la guerre et son amour inconditionné pour sa femme et sa fille.
Un livre facile à lire car proche du style journalistique qui donne une lecture de cette période avec un nouvel angle.
Toujours pour apprendre et peut-être commencer à comprendre … Je conseille !
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
Commenter  J’apprécie          70


critiques presse (1)
LeFigaro
29 novembre 2013
Le livre de Jack El-Hai se révèle une série de confrontations passionnante: entre le bien et le mal, entre la petite histoire et la grande, entre le rejeton d'une famille de Californie et l'un des bras droits de Hitler.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il [Kelley] a l'impression d'avoir affaire aux différents directeurs d'une grande entreprise, orphelins de leur P-DG unanimement regretté, un certain Adolf Hitler. Une sorte de clique qualifiée par Kelley de "groupe cerveau", composée, autrement dit, des individus qui avaient façonné l'idéologie et la politique nazies. Il y a parmi eux des "commerciaux" - Baldur von Schirach, Franz von Papen, Konstantin von Neurath, et Joachim von Ribbentrop - chargés de vendre à la planète les idées de Hitler. Les exécutants militaires et administratifs, parmi lesquels Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Alfred Jodl, Erich Raeder et Karl Dönitz, s'occupaient de mobiliser bataillons et armements pour réaliser les transactions programmées. La société IIIe Reich et associés employait enfin également, en guise de soutien discret mais efficace, des juristes et des bureaucrates. Une fois réunis, les leaders nazis capturés composaient le "conseil d'administration" de leur régime vaincu, un groupe décisionnaire qui dirigea une nation mais dont les membres ne se fréquentaient que très peu.
A la différence d'un conseil d'administration ordinaire, toutefois, celui-ci a à son actif rien de moins que le déclenchement d'une guerre mondiale de six ans. Avec un incomparable cynisme, il a piétiné les traités et les accords internationaux, anéanti d'innombrables communautés humaines innocentes, asservi des millions d'êtres humains et parqué plusieurs millions d'autres dans des camps conçus en vue de leur assassinat clinique. Ce conseil d'administration a légalisé le fascisme et la terreur. Comment ces hommes sont-ils devenus des criminels ? Ont-ils saisi une opportunité qui aurait pu tenter nombre d'entre nous ? Sont-ils nés porteurs de tendances maléfiques ? Partagent-ils certains troubles psychiatriques (une sorte d'"esprit nazi") qui pourraient expliquer leur comportement ? Kelley, au moins, a pris la mesure de sa propre situation : il sait qu'avoir ainsi accès à cette clique regroupant quelques-uns des pires criminels du siècle peut non seulement lui livrer de précieuses réponses scientifiques, mais aussi lui valoir la célébrité.
Commenter  J’apprécie          40
Si la folie ne fut pas le denominateur commun aux nazis,quel etait-il?Le premier,c'est l'enorme energie qu'ils ont deployee.Goring et ses collègues etaient des bourreaux de travail."Ils s'imposaient d'interminables journées,dormaient tres peu et vouaient leur vie entiere a la nazification du monde.Ils travaillaient comme des forçats,et fanatiquement.Il est bien dommage que nous n'ayons pas une telle energie a consacrer au bon fonctionnement de la democratie".Seconde specificite:les nazis se concentrent sur les résultats de leurs efforts et ne se soucient guere des moyens a employer pour y parvenir
Commenter  J’apprécie          70
Le 6 octobre, le personnel de la prison de Nuremberg apprend avec stupéfaction qu'un détenu (incarcéré dans une autre aile) a mis fin à ses jours. Et ce en dépit des mesures prises par le colonel Andrus pour prévenir les suicides. Il s'agit de Leonardo Conti, l'un des principaux conseillers d'Hitler en matière de santé publique et le supérieur de Karl Brandt. En tant que secrétaire d'État à la Santé (chef de la Santé du Reich) et directeur de l'Hygiène nationale, Conti a été notamment responsable du lancement du sinistre programme d'"euthanasie" visant à éliminer les personnes âgées invalides, les handicapés mentaux et les patients atteints de maladies incurables. Il supervisait également les expériences scientifiques menées sur les êtres humains dans les camps de concentration : études sur les effets des poisons et des bactéries, patients congelés vivants, entre autres expériences atroces. Kelley, pour l'avoir un jour interrogé dans sa cellule, décrit le médecin nazi comme "un petit homme timide" qui se défendit mollement en affirmant avoir été contraint de diriger le programme en question.
Commenter  J’apprécie          20
Le fait est que le suicide de Göring prend Kelley par surprise. (...) Pour Kelley, ce suicide n'est pas un acte lâche. Au contraire, "il démontre son intelligence et son ingéniosité", explique le psychiatre aux reporters, et son "dernier geste dame le pion à toute l'armée américaine. Pour un esprit allemand, cet acte est clairement héroïque et il devient ainsi la quatrième grande figure nazie suicidée après Hitler, Himmler et Goebbels". Si tous les hauts dignitaires nazis ont échappé au déshonneur de la pendaison, pourquoi pas Göring ?
Commenter  J’apprécie          40
"Les nazis, prévient-il, sont comme vous et moi. Pour basculer, il suffit d'un coup du sort. Avertissement dont les accents sonnent quelque peu paranoïdes dans cette Amérique d'après-guerre qui affiche un optimisme à tous crins. Mais Kelley est si convaincu de ce qu'il affirme qu'il demandera à son jeune fils, quelques années plus tard, de lire "22 cellules". "C'était important pour lui", se souvient Doug Kelley junior. "Il m'a fait asseoir et lire la dernière partie du livre afin que je comprenne que n'importe qui, n'importe où, dans n'importe quelle culture pouvait créer un régime comme celui-ci."
Coucou Donald Trump, si tu me lis...
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : seconde guerre mondialeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Jack El-Hai (1) Voir plus

Lecteurs (353) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3169 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..