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EAN : 9782738108135
200 pages
Odile Jacob (30/03/2000)
4.2/5   22 notes
Résumé :
Psychanalyste et pédopsychiatre, Caroline Eliacheff, dans la lignée de Françoise Dolto, pratique la psychanalyse des nourrissons. DansÀ corps et à cris, elle relate des fragments de cures avec les tout-petits, au sein de sa consultation dans une pouponnière parisienne qui accueille des bébés abandonnés ou qui devront l'être pour bénéficier d'une adoption. Dans ces situations extrêmement douloureuses où les enfants n'ont pas encore accès au langage, elle présente le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique

A vrai dire, je n'étais pas destiné à lire ce livre qui ne peut intéresser que ceux qui s'intéressent de près à la psychanalyse ou qui ont de très jeunes enfants. Mais il se trouve qu'à mon âge, ce sont mes propres enfants qui ont à leur tour de très jeunes enfants et qui lisent ce type d'ouvrage dont ils me parlent. Alors, pour celui-ci, que venait de terminer ma fille ainée, autant le lire pour savoir de quoi il retourne.

Paru en 2000, plus de 20 ans d'âge donc, ce n'est pas un bouquin ultra-récent qui vous mettrait au parfum des toutes dernières idées ou théories sur la question. Non, du tout, et regarder la date de parution a surtout révélé mon ignorance.

Bon. Mais quelle est la question ?

Il s'agit de la psychanalyse des tout-petits. Par tout-petits, il faut entendre les enfants qui ne parlent pas encore et qui a priori ne comprennent pas ce qu'on leur dit. Cela va de quelque jours (si, si) à quelque courtes années (2 ans et quelque brouettes). La psychanalyse passant par le langage, peut-on psychanalyser les tout-petits ? La réponse intuitive est non. Caroline Eliacheff démontre que si. On peut. Et c'est bien en ce sens que ce livre est particulièrement intéressant.

Et comment un truc pareil peut-il se démontrer ? Pas par la théorie, évidemment, mais par la pratique, l'expérience clinique. Bigre ! On amène donc des enfants de cet âge en psychanalyse. Première surprise. Certes, il ne s'agit pas de n'importe quels enfants. L'autrice (psychanalyste, vous l'avez compris) a travaillé avec une pouponnière. Une pouponnière est un lieu d'accueil des enfants, de la naissance à trois ans, confiés à l'aide sociale à l'enfance (l'ASE). Ce sont donc des enfants nés sous X, ou abandonnés (dans une poubelle, ça arrive), ou retirés de leurs parents incapables de les élever, etc (il y a autant de cas que d'enfants). Certains de ces enfants, on s'en doute, ont subi de graves traumatismes affectifs et présentent des dysfonctionnements inquiétants (physiques et psychiques) qui ont poussé le personnel de la pouponnière Paul-Manchon d'Antony vers la fin des années 80 à faire appel à Caroline Eliacheff. Celle-ci, dans son livre, nous fait part de son expérience et en tire quelques conclusions théoriques.

Faire part de son expérience signifie nous raconter la manière dont elle a entrepris une psychanalyse avec un certain nombre de ces tout-petits. C'est donc une étude de cas qui est rapportée. Très concret donc. Au total, une petite dizaine de cas sont présentés en détail, séance par séance. On connaît l'histoire de ces enfants (terrible parfois), leur dysfonctionnement, et on suit leur évolution.

Que fait-on avec ces enfants ? On leur parle et surtout on leur dit la vérité. On leur explique la réalité des choses, aussi cruelles soient-elles (qu'il a été abandonné dans une poubelle par exemple). Cette psychanalyse des tout-petits passe par la valeur structurante de la vérité. Si l'enfant sait ce qu'il en est de sa vie, il peut dépasser le traumatisme initial et se reconstruire. Dans l'ignorance, aucune reconstruction n'est possible. L'enfant doit devenir le sujet de son histoire pour trouver les armes lui permettant de repartir (partir plutôt) de l'avant. Et, en lui parlant, en évitant tout mensonge, le psychanalyste le considère comme un sujet, un être humain, pas un petit animal immature.

Le plus stupéfiant, c'est que ça marche. L'enfant est clairement réceptif à l'énoncé de la vérité et modifie son comportement en l'intégrant. Point de théories donc, mais une observation clinique des résultats produits.

Se pose alors une autre grande question posée par l'autrice. Comment les êtres humains n'ayant pas encore acquis le langage peuvent-ils le comprendre ? On ne sait pas. Ce n'est que de l'observation. Troublante, impressionnante, mais que de l'observation. Notons d'ailleurs qu'on ne sait pas non plus comment, chez les adultes, certaines paroles (ou événements) modifient le biologique en entrainant parfois malaise, infarctus, etc. Bref la question est encore plus vaste et les neurosciences ne répondent pas (encore) à la question.

Au cours de son ouvrage, Caroline Eliacheff développe les conséquences théoriques possibles de ses psychanalyses. On en retient avant tout le fait que dire la vérité aux tout-petits, ne rien leur cacher de ce qui leur est arrivé (de l'absence définitive de leurs parents par exemple), des raisons de l'abandon, etc, est la clé pour dépasser le traumatisme initial. Passionnant, en vérité.

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Je suis assez étonné, je ne pensais pas du tout que la psychanalyse jouait un rôle, même quelconque, dans la toute-petite-enfance en difficulté... Enfin, c'est en France que l'action se passe, pays psychanalyste s'il en est... Je m'amuse de voir que certaines règles du cadre anaytique semblent absolues et d'autres moins, ça m'a toujours amusé de voir que ces dogmes -selon ou selon- peuvent se modifier et -selon ou selon- c'est un sacrilège...

De même que l'empêchement d'agir dans la réalité quitte à ce que ça fasse perdre du temps, voire même soit dangereux est pierre angulaire... C'est énervant... « Il me semble aussi que la plus grande responsabilité que l'on puisse exercer vis-à-vis d'un enfant est d'assumer sa position. Il est donc exclu pour moi d'intervenir directement en prenant contact avec tel ou tel membre de l'administration (certains analystes ressentent cela comme une frustration et passent outre alors qu'il s'agit d'une castration à assumer. »

Ce qui est aussi énervant c'est toujours cette incroyable prétention qu'à la psychanalyse à se croire la seule à donner du sens, du sens aux mots, au verbe, au parler, au symbolique... A vrai dire la psychanalyse est en fait un petite sémiotique, sans plus. Qui forte de son grand âge se croit limite omnisciente et infaillible dans ce qu'elle dit. Hormis, rares exceptions, la vieillesse est pour moi naufrage, et souvent n'est au mieux qu'un combat sur des archaïsmes par peur du présent qui bondit et vole trop vite.


Etonnant, et tellement rare, une critique à l'adresse de Boris Cyrulnik, le mec « intouchable » de ces dernières décennies : « [Cyrulnik] en arrive à la conclusion que ce premier "sourire" est déterminé par une sécrétion bio-électrique du cerveau, un neuropeptide. La mère, pas folle, manifeste la joie que provoque chez elle ce sourire qu'elle n'attribue pas, pauvre ignorante, à une "sécrétion de neuropeptide" ! Avant de conclure sur les excellents effets de cet adultomorphisme (qui va, entre autres, modifier le rythme biologique du bébé), Boris Cyrulnik n'en remarque pas moins "qu'elle fait un contresens". Mais qui fait un contresens ? Qui peut affirmer qu'il est plus "vrai" de dire : "Le premier sourire est déterminé par la sécrétion d'un neuropeptide" que : "Mon bébé m'a souri dès qu'il est né ?" Dire que la biologie est façonnée par la parole est une chose, mais dire que la biologie est en elle-même porteuse de sens en est une autre. Au mieux, les deux "interprétation" coexistent : tout dépend de l'observateur... et de ce que l'on observe. »


Sinon, Caroline Eliacheff fait ici un livre très intéressant, ses idées et actes et comptes-rendus sont bien formulés, bien faits, et on sent son humanité. Rien à dire. Belle personne. Qu'est-ce qu'elle aurait pu encore mieux faire sans ses carcans. Enfin, soit.

Elle précise ; « Comme il est matériellement impossible de raconter une cure in extenso, j'ai pris garde de ne pas sélectionner ce qui me mettrait en valeur... Si le psychanalyste ne peut se substituer aux parents d'un enfant dans la réalité, il ne doit pas non plus se faire considérer comme un magicien ! Il m'a semblé qu'il n'était pas inutile de montrer que même, et peut-être surtout, un analyste doit être capable de dire à un enfant (et aux lecteurs) qu'il n'est pas infaillible. »


Je retiens qu'il est plus qu'important de dire les faits aux enfants même tout-petits, car ils comprennent ou savent quelque chose. Et que ça impacte clairement leur vie présente et leur avenir. Dire le passé, le digérer, sans le déféquer n'importe comment ou le vomir et passer à autre chose. Espérons.

Dramatique sinon ce constat de la situation de cette époque et qui sans doute n'est pas très différente maintenant en ce qui concerne l'adoption, la déchéance des droits parentaux, les familles d'accueil, la justice, le temps que tout ça prend, et qui empêche toute sérénité. Dramatique.


Le mot de la fin, de l'auteure :

Pour être psychanalyste, avec les tout-petits, il faut considérer chaque enfant comme un être humain à part entière, susceptible d'être autonome dans son désir bien avant d'être autonome dans la réalité, sans assimiler au néant manque d'expérience et incapacité à parler. En portant la parole au sens propre et au sens figuré) le psychanalyste est un médiateur de la fonction symbolique, sans laquelle la vie ne serait pas humaine.



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Lu il y a quelques années, mais je m'en souviens encore tant cette lecture m'a frappée.
A rapprocher des travaux de Dolto.
Parler à des touts petits, des nourrissons qui viennent de naître, quand ils vont mal, que le corps parle à leur place car point de mots à cet âge. C'est ce que l'on appelle la période archaïque. Les traumas à cet âge sont terriblement destructeurs et toxiques.
Alors comment faire quand on ne peut communiquer avec ces touts petits souffrants ? Par la psychanalyse, mettre des mots sur la souffrance, Eliatcheff est extraordinaire, je n'aI plus tous les détails, je me remémore une scène dans laquelle la psy parle à un nourrisson qui est couvert d'eczéma. "Tu es mal dans ta peau....", c'est le moins que l'on puisse dire.Oui, dire sans cesse, dire pour mettre des mots, dire pour communiquer, dire parce que ce qui est dehors n'est plus dedans, dire surtout pour continuer à vivre.
Merci à Dolto, c'est d'elle que tout est venu.
Si je semble catégorique, c'est que je l'ai vécu avec ma fille il y a 17 ans maintenant. Par des mots, par du sens, par un monologue à son attention, je l'ai aidé à comprendre une situation qui la dépassait.
Elle est en pleine forme, et équilibrée. Je n'ai aucun doute ce soir, que ces mots l'ont libéré.
N'ayons plus peur de parler "vrai" à nos enfants.
Ils le méritent.
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Excellent ouvrage que voilà ! le plus complet sur le sujet que j'aie pu lire à ce jour, et une telle humanité, un tel professionnalisme se dégagent de chaque ligne !
Caroline Eliacheff nous explique comment elle en est venue à la psychanalyse de bébés et tout-petits placés en pouponnière à caractère social. de nombreux cas accompagnent ses données plus théoriques. On ne peut qu'être impressionné par ce travail de la parole sur de tout-petits encore non doués de parole, mais déjà blessés, traumatisés, marqués par les non-dits des adultes. le mot salvateur, même si dur à entendre, le mot soignant les symptômes physiques, le mot, réponse aux maux.
Digne héritière de Françoise Dolto, l'auteure chante un hymne à la résilience, à la force de ces bébés qui, malgré une arrivée au monde plus que traumatisante, accepte de se battre pour vivre, quand ils sont considérés comme des individus à part entière digne de comprendre et d'être compris.
Ma prochaine étape sur le chemin de la psychanalyse de l'enfant, sera, enfin, l'entrée dans l'oeuvre de Mme Françoise Dolto, pilier français de la discipline.
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Je découvre cette pédo psy avec quelque chose qui n'est plus de l'ordre du plaisir mais de la passion : cette façon de pratiquer est tout simplement fabuleuse. Ce livre s'attache à retranscrire, par morceaux choisis, les analyses de tout-petits de 0 à 2 ans (parfois un peu plus âgés) et de commenter ensuite sa façon de faire, comment elle a analysé les comportements et/ou mots des enfants, ce qui l'a poussé à réagir de telle ou telle façon, et aussi à remettre en question certaines de ses réactions qui à postériori lui ont semblé mal/contre indiquées. Juste passionnant!
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Citations et extraits (146) Voir plus Ajouter une citation
Quand tu es née, tes parents avaient décidé pour toi que tu serais élevée dans une autre famille, une famille d'adoption. Ils ont été en contact avec un virus qui peut rendre très malade et on ne sait pas s'ils vont vivre longtemps.
Tu as été privée de ta mère, et aussi de la drogue qu'elle prenait. On t'a bien soigné pour le manque de drogue mais peut-être pas pour le manque de mère. Je crois que tu souffres du manque de mère et je veux bien te revoir.
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[Cyrulnik] en arrive à la conclusion que ce premier "sourire" est déterminé par une sécrétion bio-électrique du cerveau, un neuropeptide. La mère, pas folle, manifeste la joie que provoque chez elle ce sourire qu'elle n'attribue pas, pauvre ignorante, à une "sécrétion de neuropeptide" ! Avant de conclure sur les excellents effets de cet adultomorphisme (qui va, entre autres, modifier le rythme biologique du bébé), Boris Cyrulnik n'en remarque pas moins "qu'elle fait un contresens". Mais qui fait un contresens ? Qui peut affirmer qu'il est plus "vrai" de dire : "Le premier sourire est déterminé par la sécrétion d'un neuropeptide" que : "Mon bébé m'a souri dès qu'il est né ?" Dire que la biologie est façonnée par la parole est une chose, mais dire que la biologie est en elle-même porteuse de sens en est une autre. Au mieux, les deux "interprétation" coexistent : tout dépende de l'observateur... et de ce que l'on observe.
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Ces deux fillettes ont survécu à l'abandon initial des premières semaines ou des premiers mois de la vie, puis ont été largement soutenues affectivement par le personnel de la pouponnière, ce qui leur a évité de sombrer physiquement et psychiquement. Les membres des groupements dont elles dépendaient se sont efforcés de les tenir au courant des décisions les concernant et ont accepté qu'elles puissent suivre une psychanalyse. Elles ont finalement été adoptées à un âge où je dirais, au risque de choquer, qu'elles n'en avaient presque plus besoin car au terme de leur analyse, elles étaient toutes deux capables de se materner elles-mêmes, ce qui ne signifie pas qu'elles n'avaient plus besoin des adultes.[...].Ces deux fillettes ont survécu à l'abandon initial des premières semaines ou des premiers mois de la vie, puis ont été largement soutenues affectivement par le personnel de la pouponnière, ce qui leur a évité de sombrer physiquement et psychiquement. Les membres des groupements dont elles dépendaient se sont efforcés de les tenir au courant des décisions les concernant et ont accepté qu'elles puissent suivre une psychanalyse. Elles ont finalement été adoptées à un âge où je dirais, au risque de choquer, qu'elles n'en avaient presque plus besoin car au terme de leur analyse, elles étaient toutes deux capables de se materner elles-mêmes, ce qui ne signifie pas qu'elles n'avaient plus besoin des adultes.[...].
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... il n'est pas nécessaire, même à dix-huit mois, de maintenir Mélina dans l'idée que son père et sa mère sont des modèles, ceux qui savent, qui ont raison d'agir selon leur bon plaisir et qu'elle doit imiter. On peut aller plus loin : laisser croire, même par sous-)entendu, que l'inceste et le meurtre sont des désirs permis aux adultes, est une attitude perverse et traumatisante. Maintenir l'enfant dans l'ignorance des épreuves de ses parents l'est également.

... il n'est pas nécessaire, même à dix-huit mois, de maintenir Mélina dans l'idée que son père et sa mère sont des modèles, ceux qui savent, qui ont raison d'agir selon leur bon plaisir et qu'elle doit imiter. On peut aller plus loin : laisser croire, même par sous-)entendu, que l'inceste et le meurtre sont des désirs permis aux adultes, est une attitude perverse et traumatisante. Maintenir l'enfant dans l'ignorance des épreuves de ses parents l'est également.

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D'après l'opinion prévalente, ces individus - qui ont été la fierté de
leurs parents - devraient avoir une conscience de soi forte et stable. Mais
c'est tout le contraire; Tout ce qu'ils entreprennent, ils le font bien,
voire brillamment, on les admire et les envie, ils vont de succès en succès
dans ce tout ce qui leur paraît important, mais tout cela ne sert à rien. A
l'arrière-plan guette la dépression, le sentiment de vide, d'aliénation.
Sitôt que la rogue de la "grandiosité" leur fait défaut, qu'ils ne se
sentent pas "le champion", pas incontestablement la superstar, ou qu'ils ont subitement l'impression d'avoir failli à une quelconque image idéale de leur moi, leur vie leur paraît dénuée de sens. Ils sont alors la proie de crises d'angoisse, torturés par d'intenses sentiments, d'indignité et de culpabilité. Quelles sont les raisons de troubles si profonds chez de si riches personnalités ?
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Vidéo de Caroline Eliacheff
Conférence de Caroline EliacheffLe Centre national de la littérature pour la jeunesse, service du département Littérature et art de la BnF, donne la parole à des historiens du livre ou des spécialistes de l'enfance et de la jeunesse pour présenter leurs travaux et offrir un état des lieux des recherches sur la littérature jeunesse et son univers culturel.Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste, a relu l'oeuvre complète de la comtesse de Ségur en la confrontant à ses souvenirs d'enfance et à sa pratique professionnelle. Il s'en dégage une idée de l'enfant « ségurien » et de l'éducation fort éloignée des idéaux de son époque mais se rapprochant des nôtres.Conférence organisée par le CNLJ et enregistrée le 21 octobre 2022 à la BnF I François-Mitterrand.
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