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Global Frequency tome 1 sur 2

Thomas Davier (Traducteur)
EAN : 9782809400069
135 pages
Panini France (07/02/2007)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Dans moins d'une heure, un trou noir va s'ouvrir au milieu de San Francisco. Ou... un virus aérien pire que l'Ebola va être lâché dans le centre de Londres. Ou... cent malades mentaux vont faire exploser le dernier étage d'un immeuble d'affaires, en se tuant avec leurs otages. Sauf si Miranda Zero a son mot à dire. Global frequency est une organisation mondiale de sauvetage qui vient apporter l'espoir là où tout a échoué. Composée de 1001 membres, Global frequency a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 1 à 6 de cette série qui en compte 12 ; les épisodes 7 à 12 se trouvent dans Detonation radio.

Dans notre monde, il survient des situations qui requièrent l'intervention de spécialistes. L'organisation dénommée Global Frequency compte 1.001 membres (le mille et unième est recruté dans le premier épisode). Elle est gérée par une femme qui se fait appeler Miranda Zero. Les interventions des uns et des autres sont coordonnées par Aleph (une jeune femme) qui utilise un centre de communications haute technologie. Lorsqu'une situation se déclenche, Miranda Zero choisit ses agents parmi les 1.001, en fonction de leurs compétences et de leur proximité éventuelle au site de la situation. Global Frequency intervient face à des menaces surnaturelles ou qui dépassent les capacités de la police, de l'armée ou d'autres services de secours. Les intervenants peuvent être sur le terrain, ou des consultants dont l'expertise est relayée par Aleph. Chaque épisode constitue une mission distincte. Dans ce tome, Global Frequency (GF en abrégé) intervient pour limiter les dégâts occasionnés par un homme manifestant des pouvoirs parapsychiques destructeurs issu d'expériences menées par l'ex-URSS, mettre un terme à l'existence d'un homme bionique, limiter l'expansion d'un mème d'origine extraterrestre, mettre fin à une prise d'otages dans un immeuble de bureaux, comprendre l'apparition d'un ange en Norvège, et éviter la propagation d'une souche vivace du virus Ébola à Londres.

Warren Ellis utilise un format classique qui évoque la série Mission : impossible (une équipe de spécialistes pour une mission que personne d'autre ne peut mener à bien), sauf que les membres de l'équipe change à chaque fois (mis à part Miranda Zero et Aleph). La trame reste identique d'épisode en épisode : Global Frequency arrive sur place, enquête et analyse et agit pour mettre un terme à la menace. C'est donc tout à l'honneur d'Ellis de réussir à développer autant d'histoires prenantes qu'il y a d'épisodes. Pour commencer, Ellis insuffle une bonne dose d'anticipation avec sa perspicacité coutumière. Sa variation sur Steve Austin ne se contente pas de plagier le concept, elle comprend également quelques réflexions sur les contraintes induites par ces améliorations bioniques. L'utilisation du concept de mème (élément culturel reconnaissable, répliqué et transmis) s'avère largement supérieur à ce qu'en avait fait Grant Morrison dans Marvel Boy. le lecteur retrouve donc un Warren Ellis en pleine forme qui prouve sa maîtrise de cette forme d'histoire racontée en 1 épisode, avec des concepts qui ne se réduisent pas à des clichés. On retrouve quand même une fois ou deux le tic d'Ellis à insérer des éléments gratuits juste pour faire genre (l'agent de GF appelé chez lui de nuit qui porte une combinaison sadomaso en latex). le lecteur retrouve également sa capacité extraordinaire à atteindre l'équilibre parfait entre les scènes d'action et les dialogues exposant l'intrigue.

Pour renforcer l'unicité de chaque mission, chaque épisode est illustré par un dessinateur différent. Gary Leach utilise un style plutôt photoréaliste, sans être encombré. Il met en scène une course poursuite de voitures très convaincante. Glenn Fabry (encré par Liam Sharp) installe l'équipe de GF dans un laboratoire souterrain convaincant et il donne une forme imposante et terrifiante à l'homme bionique, complétant parfaitement le scénario. Steve Dillon emmène les illustrations vers un style réaliste, mais plus dépouillé. Il maîtrise mieux ses raccourcis graphiques que d'habitude, même si le lecteur a l'impression déconcertante de se retrouver dans les pages de la série "Preacher", car ce dessinateur est l'artiste d'un seul style. Roy Allan Martinez dessine des cases très sèches qui évoquent à la fois Frank Quitely (en plus dur) et John Cassaday. Les manifestations surnaturelles en Norvège sont conjurées par Jon J. Muth qui a recours à des dessins encrés. Sa capacité à évoquer un arbre en 4 traits relève aussi du surnaturel, même s'il est un peu en dessous de ce qu'il avait pour un épisode de la veillée. le tome se termine avec un épisode illustré par David Lloyd (l'illustrateur de V pour vendetta) qui met en images une courses contre la montre sur les toits de Londres, façon Yamakasi (ou Parkour). Il a un peu allégé ses à-plats de noir, ce qui rend les acrobaties plus légères, mais l'histoire un peu moins dense. Chacun de ses artistes appartient à la catégorie supérieure du métier et leurs illustrations ne sont pas simplement fonctionnelles.

Warren Ellis et son aréopage d'illustrateurs de renom délivrent 6 histoires denses mêlant action et anticipation pour un résultat dynamique et intelligent. Aucun doute, je passe au tome suivant.
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Ce premier tome de Global Frequency regroupe plusieurs histoires indépendantes, toutes articulées autour d'une organisation de sauvetage : la Global Frequency !

Créé par Miranda Zero, ce réseau rassemblant 1001 experts en tous genres, préserve le monde de toutes sortes de dangers. Lorsque leurs compétences s'avèrent nécessaires, les agents sont contactés via un téléphone spécial par une dénommée Aleph et emmenés sur le lieu de la menace. le menu proposé par Warren Ellis ("Desolation Jones", "Transmetropolitan", "The Authority") est très varié et va de la prise d'otage classique à des menaces extraterrestres, en passant par des projets militaires qui dérapent ou des phénomènes paranormaux.

Comme dans la plupart des recueils d'histoires courtes, il y a du bon et du moins bon. le gros hic est que les récits sont souvent trop expéditifs et ne laissent pas le temps au lecteur de s'imprégner de l'histoire ou d'accrocher aux personnages.

Chaque récit étant dessiné par un auteur différent, on retrouve la même inégalité au niveau du graphisme. L'album alterne donc des styles radicalement différents en proposant des planches de Garry Leach, Glenn Fabry ("Preacher"), Steve Dillon ("Preacher", "Punisher"), Roy Martinez, l'excellent Jon J Muth et David Lloyd ("V pour Vendetta").

Un bon divertissement !
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