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Critique de bookpass


Une uchronie qui aurait pu être tout à fait intéressante. L'intrigue est assez bien construite, mais j'avoue qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour être vraiment emballée.
Le point de départ de cette intrigue est stimulante : en novembre 1963, Kennedy n'est pas assassiné à Dallas. Et personne ne sait pas qu'il a échappé à un attentat.
Mitch photo journaliste un tantinet à la dérive, apprend que Jean, la femme dont il était éperdument amoureux plus jeune et qu'il a quitté pour s'engager dans la guerre de Corée, s'est suicidée.
Mitch rendra visite à Alice la mère de Jean qui refuse de croire au suicide. Mitch n'était plus en relation avec Jean depuis de nombreuses années mais la connaissant, ce suicide l'étonne tout de même. Pour apaiser Alice, il va tenter de comprendre ce qui a poussé Jean à un tel acte.
Il constate qu'elle s'est rendue à Dallas le 23 novembre et s'est fait licenciée du journal pour lequel elle travaillait pour avoir proposé une enquête qui visiblement dérangeait.
Dans le même temps, les dossiers de Jean disparaissent.
Mitch déjà sceptique va progressivement être convaincu que Jean n'a pu se suicider mais il n'ose imaginer qu'elle ait pu être assassinée.
Il va donc enquêter pour terminer le travail engagé par Jean et découvrir la vérité.

En démarrant ce livre, je m'attendais à être plongée dans les arcanes du pouvoir et de la politique. Certes, cet aspect est abordé mais trop superficiellement selon moi. Une part (trop) importante est consacrée à l'histoire d'amour raté entre Mitch et Jean, et finalement l'uchronie proposée par R.J.Ellory n'est pas assez développée. Elle est presque un élément du décor sans plus. Et les atermoiements de Mitch sur cet amour raté, l'autoflagellation permanente finissent par rendre la lecture un peu lassante par moment.

Légère déception donc pour moi par rapport à ce que le titre et la quatrième de couverture laissaient imaginer...




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