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EAN : 9782253184423
512 pages
Le Livre de Poche (01/02/2017)
4.14/5   769 notes
Résumé :
Assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, luttes pour les droits civiques, Ku Klux Klan : c’est dans cette Amérique en crise des sixties que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami.
1982. Daniel est dans le couloir de la mort. Peu de temps avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (172) Voir plus Ajouter une critique
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sur 769 notes
« Mettez un homme face à la fin de sa vie, placez-le dans un endroit comme le couloir de la mort, et peut-être que Dieu lui accordera une petite grâce. La grâce du souvenir. »

Daniel Ford fait partie de ces quelques personnages de roman qui accompagnent à jamais leur lecteur une fois le livre refermé. Il faut dire que Ellory parvient à lui donner une réelle et magnifique profondeur, il est impossible de ne pas s'attacher à cet homme qui vit ses dernières semaines dans les couloirs sordides de la mort après douze ans d'emprisonnement, accusé d'avoir tué son frère de sang, Nathan Verney, jeune afro-américain. Il ne fait pas bon être noir dans les Etats-Unis des années 60, ni être ami avec un noir d'ailleurs. Daniel paie le prix cher pour cette amitié, amitié indéfectible depuis que les deux garçons ont six ans. Et tout a commencé avec un partage, le partage d'un sandwich au jambon…

« le petit gosse noir qui est arrivé ce vendredi après-midi était le gamin le plus drôle que j'avais jamais vu. Des oreilles comme des anses de cruche, des yeux comme des feux de signalisation et une bouche qui lui fendait le visage d'une oreille à l'autre ».

La structure narrative alterne entre le passé et le présent.
Entre l'odeur semblable à la brise du Lac Marion en Caroline du Sud, odeur « de tarte à la noix de Pécan et soda à la vanille, le tout enveloppé dans un parfum d'herbe fraîchement tondue », et celles de la prison, mélange infâme et écoeurant de détergent bon marché, de nourriture en train de pourrir, de poussière, de déjections, et de tous les fluides imaginables qu'un homme peut secréter. Entre les doux et rassurants effluves de l'insouciance et les relents, âcres, de la peur. le passage éclair de la chair fraiche à la viande morte ambulante…

Deux histoires entrelacées, telles les deux ailes d'un papillon battant frénétiquement vers la lumière avant l'embrasement.
L'une, actuelle, montre Daniel Ford dans le couloir de la mort attendant son exécution dans quelques semaines. Il fait ses dernières confessions au Père John Rousseau, la purification de son âme le disputant au besoin de se livrer, exutoire comme piètre consolation avant l'entrée en enfer. Quoique l'enfer, il y a déjà mis un pied vu ce que lui fait subir le sadique M.West, chef de la section D, patron du couloir de la mort, qui aime harceler et torturer psychologiquement les candidats à l'électrocution.

« Certains ici pensent qu'il n'est pas né de parents humains. Certains types ici croient qu'il a été engendré dans un bouillon de culture au MIT ou quelque chose du genre, au cours d'une expérience dont le but était de créer un corps sans coeur ni âme ni grand-chose d'autre. C'est un homme sombre ».

L'autre, dans le passé, met en valeur l'histoire vécue par Daniel une dizaine d'années avant le drame, avant qu'il ne soit emprisonné pour le meurtre de son meilleur ami.

Ce livre est une poignante réflexion sur la peine de mort, sur ces couloirs de la mort dans lesquels les accusés passent un certain nombre d'année avec toujours cette épée au-dessus de leur tête qui les coupera en deux forcément, mais sans savoir quand, des années ainsi à attendre et errer, deux étages au-dessus de l'enfer. Cela peut arriver n'importe quand. Cela rend le temps des condamnés à mort relatif, à la fois long et court, irréel, entrecoupé par quelques espoirs soudains qui tombent tout aussi vite qu'ils sont advenus…Et que dire lorsque les personnes sont innocentes…Seuls les souvenirs sont à la fois des échappatoires mais aussi de cruels rappels à la liberté perdue.

Bien entendu, part belle est faite sur le racisme et la ségrégation raciale dans ces années marquées par le combat de Martin Luther King.
Mais ce livre va plus loin, il est également un documentaire - parfois un tantinet long - sur les Etats-Unis des années 60, une décennie totalement folle, marquée par la boucherie de la guerre du Vietnam, sur fond de drogues, de rock'n roll, d'affaires politiques comme les meurtres de deux Kennedy ou le Watergate de Nixon, de l'envolée de stars emblématiques comme Marylin Monroe ou Elvis Presley, de croissance économique solide permettant des prouesse scientifiques incroyables comme celle d'envoyer un homme marcher sur la lune…Et malgré tout une décennie toujours marquée par le racisme envers les personnes de couleur comme le prouve l'ascension, très bien expliquée dans ce livre, du Klux Klux Klan.

L'intrigue, autant le dire, passe en fait au second plan. Je crois que j'ai compris assez vite si Daniel était coupable ou pas. Là n'est pas le coeur du roman. Ce que j'ai trouvé incroyable, c'est cette manière, si fouillée, si approfondie, qu'a Ellory de décrire la psychologie de ses personnages et l'âme humaine. Et cela au moyen d'une plume d'une finesse inouïe et d'une beauté renversante. Les scènes du passé, scènes de liberté et d'insouciance sont d'une poésie sublime, la nature est magnifiée, les scènes d'amour enchanteresses nous subjuguent, lorsque celles du présent sont d'un réalisme glaçant et abject. L'auteur réussit ainsi à alterner sans arrêt le chaud et le froid pour mieux faire sentir à son lecteur le tragique de la situation.

« Un esprit étiré par une idée ne retrouve jamais ses proportions originales.
Mon esprit était étiré. Il ne serait plus jamais le même.
Le monde était fou. Nous l'avions su en Floride, quand nous avions entendu parler des dizaines de milliers de morts d'une guerre lointaine, qui n'avaient ni raison ni sens».

Et dire que ce roman fort et émouvant, cette ode à la liberté, à l'intégrité, à l'amitié et à l'amour est le premier roman de l'auteur…Il me tarde de poursuivre ma découverte de cet auteur anglais !

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Sans voix, mais pas sans mot. Un roman, un réquisitoire et une ode...
Un roman policier, peut être, on part à rebours dans l'histoire, dans le couloir de la mort, un détenu face à la fin de sa vie après douze années de détention, est amené à se souvenir des événements qui l'y ont conduit. Roman policier parce que oui, il y a eu meurtre, complot et une enquête, sous couvert de confession tardive.
Un réquisitoire contre le droit octroyé à certains au nom de la "justice" d’ôter la vie à ceux qui l'ont pris à d'autre...un réquisitoire contre les procès à l'américaine, bâclés et soumis à la règle de l'argent..."en avoir ou pas", c'est là l'argument suprême.
Un réquisitoire contre l'obscurantisme, en nous rappelant le combat pour les droits civiques débuté dans les années soixante et qui reflambe actuellement.
L'Amérique profonde n'a pas évolué en cinquante ans, tous les rappels historiques de ces années "noires", l'abolition des lois ségrégationnistes, la mort de JFK, la guerre du Viet Nam, le KKK, le Watergate, nous la restitue dans son jus de l'époque et pourtant si semblable encore dans "l'Amérique profonde" d'aujourd'hui...
Une ode enfin à l'amour, l'amour, celui des premiers émois,à l'amitié celle nouée dans l'enfance, l'amour, celui des belles et bonnes choses, celles qui donnent un gout indéfinissable à la vie. Une ode à la vie....
Une ode à l'espoir, un espoir dans l'homme....malgré toute la noirceur dont il est capable, y compris contre lui même, ou plutôt dans l'enfant qu'il a un jour été...si, il a eu la chance d'avoir connue "l'innocence de l'enfance" ...bien sur
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Allez une petite lecture facile pour les vacances, un bon vieux thriller, avec en page de garde "Par l'auteur du best-seller..." Ouais chouette ! Un truc à perdre quelques connexions neuronales, c'est pas grave j'en ai plein (si si même que je les ai comptées et j'en ai plus que Trump, enfin j'espère :-O) et j'ai besoin de me détendre...

Alors évidemment ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. J'ai eu un peu de mal à accrocher au départ, j'ai trouvé quelques longueurs, enfin j'ai fait ma difficile quoi ! Et puis bon, petit à petit, j'ai été prise par ma lecture, la Guerre du Vietnam, la ségrégation, le KKK et ces décérébrés, l'assassinat des Kennedy et du King Martin Luther, le Watergate, la force de l'amitié, la peine de mort, autant de thèmes abordés avec une écriture simple mais travaillée et quelques très beaux passages. La peine de mort notamment, est traitée avec une authenticité que je ne souhaite pas vérifier mais que je ne mets pas en doute une seconde tant les scènes vécues et l'émotion transmise sont puissantes. Puissantes et fortes au point que j'ai pleuré et autant dire que c'est bien la première fois que je pleure en lisant un thriller. Les personnages sont vrais, épais, consistants. R.J. Ellory leur donne une vraie profondeur psychologique et une trajectoire de vie tout à fait réaliste même si, léger bémol, beaucoup d'"Illuminati" dans tout ça mais après tout pourquoi pas ? il faut reconnaître que cette période de l'Histoire des États-Unis a été particulièrement riche en événements.

Au final, je dois avouer mes préjugés, je pensais avoir acheté un roman de gare et je me suis retrouvée avec un très, très bon livre, une montée en puissance exceptionnelle et un final grandiose. Je suis ravie de cette lecture et du coup le fameux best-seller mentionné en couverture "Seul le silence" va rejoindre ma PAL sans attendre :-D
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Daniel Ford est dans le couloir de la mort. Accusé d'avoir assassiné Nathan Verney, son meilleur ami, il attend le jour de son exécution. Avant d'aller se brûler les ailes à la mort électrique, il raconte le parcours qui l'a mené jusque-là, jusqu'à cet enfer.

« À la brise provenant du lac Marion, au mimosa d'été près de Nine Mile Road, à une odeur qui ressemblait à la tarte de noix de pécan et à du soda à la vanille, le tout enveloppé dans un parfum d'herbe fraîchement tondu. »

Ses souvenirs d'enfance et d'insouciance en Caroline du Sud, ses premiers émois d'adolescent, la pureté de son amitié avec Nathan, vont s'emmêler au tourbillon de fureur et de terreur qui bouleverse l'Amérique des années soixante : le Ku Klux Klan, la ségrégation, la guerre du Vietnam, l'assassinat de Kennedy, le Watergate, la justice expéditive.

En essayant d'éviter une guerre, en essayant de trouver sa foi, sa raison de vivre, sa valeur, le papillon plongé dans la nuit va en perdre la paix. L'envie de vivre pleinement, d'échapper à la faux de la mort au Vietnam, de dire non à la violence pour une couleur de peau, entraînent les deux amis vers une histoire puissante, couleur papillon de nuit s'approchant trop près de la bougie.

Un roman profond, d'une noirceur lumineuse, racontée avec la tonalité, la couleur et l'odeur des mots simples et magiques. J'avais été bouleversée par Seul le silence, ici encore la voix de l'auteur nous embarque.

« Je me demande ce qu'est la vie, ce qu'elle signifie. Peut-être n'est-elle rien de plus qu'une histoire, une histoire chaque fois différente et rare, racontée avec une voix propre. Certaines vies sont riches et grisantes, des odyssées narrées avec une telle ferveur et une telle passion qu'on se perd dans la langue du récit. »
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En Caroline du Sud, Daniel Ford est accusé d'avoir assassiné son meilleur ami, Nathan Vernet. Condamné à mort, Daniel Ford attend depuis des années dans le couloir de la mort. Quelques jours avant sa mort, un prêtre se présente pour ses dernières confessions…

Un résumé simple, mais percutant. Papillon de nuit nous propose une immersion totale dans la vie de Daniel Ford et on découvre toute la vie de ce jeune homme blanc qui liera une magnifique histoire d'amitié avec Nathan Vernet, homme noir. Histoire d'amitié qui dure depuis l'enfance mais qui aura la fin tragique que l'on connait. R.J. Ellory me prouve encore son talent pour construire des personnages complexes. Rarement, on rencontre des personnages autant fascinants.

Papillon de nuit fut encore un véritable coup de coeur pour moi. Lecture totalement marquante, R.J. Ellory nous conte une histoire sombre mais tellement palpable. L'auteur britannique nous dépeint encore une fois une Amérique profonde, meurtrie et souvent violente. Nous sommes en 1982 et les Etats-Unis sont encore choqués par la mort de son président. Papillon de nuit nous raconte l'histoire (en partant de son enfance) de Daniel Ford, on y découvrira donc un pays touché par la Guerre du Vietnam, un Ku Klux Klan beaucoup trop présent et une répression très fortes contre les personnes noires. Nathan Vernet est un personnage qui croque la vie à pleine dent et cela ne plaira pas au plus grand nombre.

Au vu du commencement de l'histoire, on ne peut qu'être immergé dans l'intrigue. Comment Daniel Ford a-t-il pu en arriver là ? Est-il véritablement le fautif ? L'auteur prend le temps de tous nous expliquer. Des éléments nous paraissent futiles, mais tout prend, bien sûr, son sens à la fin. le tout est fascinant et il est impossible de lâcher ce roman. On en arrêterait presque de manger et de dormir tant cette histoire nous obsède. Seul R.J. Ellory est capable de cela avec moi.

Papillon de nuit est un roman marquant, criant de vérité. C'est un roman qui touche, qui fait mal et qui dénonce de façon extrêmement brutale mais indispensable.
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Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
Une fois que vous arrivez ici, vous n’en ressortez jamais. Les couloirs sont suffisamment larges pour trois hommes côte à côte, un au milieu, un gardien de chaque côté. Les murs sont peints en une nuance vague à mi-chemin entre le gris et le vert, et les noms, les dates et les messages d’adieu gravés dessus traversent la peinture jusqu’aux briques en dessous. Ici nous sommes tous innocents. Revenu du Vietnam pour arriver en enfer. Dites à M que je l’aime. Ce genre de choses. Les pensées désespérées d’hommes désespérés.
Et finalement l’odeur. Elle ne vous quitte jamais, même si ça fait une éternité que vous jouez à ce petit jeu. Elle vous saute aux narines chaque fois que vous vous réveillez, comme si c’était la toute première fois. Un mélange de Lysol et de détergent bon marché, les relents de la nourriture en train de pourrir, une puanteur de sueur, de merde et de sperme et, quelque part en dessous, l’odeur de la peur. De la futilité. Des hommes qui baissent les bras et s’en remettent à la justice d’une nation. Broyés par la main du destin.
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Certaines personnes affirment que la peine de mort est une solution trop facile, bien trop rapide. Ils disent que ceux qui ont commis un meurtre devraient souffrir autant que leur victime. Et bien, croyez-moi, c'est le cas. Ils oublient les années que les gens comme moi passent ici, deux étages au-dessus de l'enfer. Ils n'ont jamais entendu parler des types comme M. West, et de son sentiment que le châtiment devrait être à la hauteur du crime, que vous soyez coupable ou non. Les gens n'ont vraiment aucune idée de ce que ça fait de savoir que vous allez mourir, et après les premières années ce jour peut arriver n'importe quand. Ils ne savent rien des espoirs soudains qui retombent si rapidement, des appels qui tournent en rond pour finir par s'envoler. Ils ne savent pas ce que ça fait quand vous découvrez que tel ou tel juge a examiné votre dossier et rejeté l'audience que vous attendiez depuis près de trois ans. Ces choses sont le châtiment. À tel point que, quand le moment arrive, vous êtes presque reconnaissant, et vous vous voudriez que les jours, les heures et les minutes disparaissent…qu'ils se fondent en un simple battement de cœur et que les lumières s'éteignent pour de bon. Les gens parlent de raison de vivre, de raison de se battre, de raison de continuer. Mais si vous savez au plus profond de votre cœur que vous vous battez uniquement pour la satisfaction qu'éprouvera un autre quand vous mourrez, alors il vous reste peu de raisons de lutter. C'est cynique, mais la plupart d'y temps, c'est le type qui est exécuté qui désire le plus l'exécution.
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Quatre fois j'ai été trahi - deux fois par des femmes, une fois par le meilleur ami qu'un homme puisse désirer,  et finalement par une nation. Et peut-être, à  vrai dire, me suis-je trahi moi-même. Alors,  ça fait cinq.
Mais malgré tout, malgré tout ce qui s'est passé à l'époque, et tout ce qui se passe maintenant,  ça a tout de même été magique.
Absolument magique.
Je m'en souviens avec une clarté et une simplicité qui même moi me surprennent. Les noms, les visages, les sons, les odeurs.
Tout.
Ça semble presque bizarre de se rappeler les choses avec une telle netteté, mais bon, ça tient peut-être à ma situation présente.
Mettez un homme face à la fin de sa vie, placez-le dans un endroit comme le couloir de la mort, et peut-être que Dieu lui accordera une petite grâce.
La grâce du souvenir.


(Incipit)
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Tout en lui est noué. Je ne sais pas comment l’exprimer autrement. Noué comme les lacets des chaussures du dimanche. Ses manières, ses paroles, ses tenues, tout est précis et méticuleux. Le pli de ses pantalons pourrait couper du papier. Regardez ses chaussures et vous voyez votre reflet. La blancheur de son col est surnaturelle, une blancheur céleste, comme s’il allait chaque soir s’acheter une chemise en ville, puis, une fois rentré chez lui, la frottait jusqu’au matin avec du Lysol et du bicarbonate de soude. Peut-être qu’il croit que la blancheur de son col compense la noirceur de son cœur.
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Le monde était fou. Nous l'avions su en Floride, quand nous avions entendu parler des dizaines de milliers de morts d'une guerre lointaine, qui n'avaient ni raison ni sens.
Il devenait de plus en plus difficile de trouver un point d'ancrage.
Je me réconfortais un peu en me disant qu'il y avait une raison à tout.
Dommage que personne ne m'ait dit laquelle.
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" Un très grand auteur de polar ! C'est addictif !" - Valérie Expert. "Une grande finesse de la psychologie noire. C'est un véritable page Turner !" - Gerard Collard. ""Le dernier R.J. Ellory ! le plus francophile des anglais ! Un roman noir qui se passe au fin fond des États-Unis, dans les Appalaches. Ellory excelle dans cette écriture noire et descriptive qui vous plonge dans une ambiance noire, moite et chaude des petites villes pauvres américaines. Une fin complètement inattendue ! " - Jean-Edgar Casel
Avec ce thriller magistral, qui évoque autant True Detective que Top of the Lake, R. J. Ellory cumule une intrigue au suspense implacable et une histoire familiale d'une émotion rare.
https://www.lagriffenoire.com/au-nord-de-la-frontiere.html
#polar #lagriffenoire
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