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Critique de Fredo_4decouv


« L'astuce, c'est de continuer de respirer ... »

Une douce vendetta.

Il m'a fallut arriver à la moitié du roman pour me rendre compte d'une chose. C'était à quel point je m'étais identifié au héros du roman. Parce qu'en découvrant que j'étais sous le charme d'Ernesto Perez, je découvrais que c'est aussi le moment où le héros commence à voir autrement la personne qu'il a en face de lui. Parce que le témoignage qu'Hartmann écoute, c'est le témoignage que nous écoutons aussi. Et comme le héros du livre, on se retrouve vite subjugué par le récit d'un homme de main qui raconte 50 ans de sa vie.

« Un psychopathe, un homophobe même, mais en même temps, un homme étrangement éloquent et cultivé, attentionné et conscient de la nécessité de la famille, du pouvoir de la loyauté et de la parole donnée. Un paradoxe. Un anachronisme. Un mystère. »

Dans la méticulosité avec laquelle Roger Jon Ellory construit son récit, on se retrouve à mi-parcours de la lecture, bluffé par un élément assez savoureux : en permettant à son lecteur de s'identifier à Hartmann, l'auteur va nous mettre au diapason du personnage et nous faire changer d'opinion sur Perez au fur et à mesure de son témoignage...

Ce n'est pas un simple roman, c'est une épopée, une sorte de testament. C'est lyrique, romantique, hypnotique. Six cent cinquante pages où l'on tombe sous l'influence du tempo imposé par Ernesto Perez, jusqu'à la révélation finale.

Vendetta, est un roman sur la vengeance et sur la famille qui ne pourra pas laisser ses lecteurs indifférents.

« Quando fai i piani per la vendetta, scava due tombe – une per la tua vittima e una per te stesso. »

Il est impossible de ne pas lire les dernières pages avec un grand sourire aux lèvres...
Lien : http://www.4decouv.com/2010/..
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