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Critique de Darkcook


C'est avec lui que j'ai découvert Ellroy, y a plus de deux ans, lors d'un cours sur le polar... Beaucoup de choses me plaisaient, qui me donnaient envie de poursuivre avec l'auteur, et d'autres, propres à ce roman, me frustraient. Je me retrouve dans la passion d'Ellroy pour les femmes, mais sur ce roman-ci, je ne sais pas, l'obsession pour le Dahlia était un refrain qui n'a pas su me retenir aussi longtemps sans me lasser. Bucky Bleichert était loin d'être aussi réussi et pathétique que Lee Blanchard (lui, pour le coup, m'avait réellement séduit, je ne voulais voir que des personnages comme ça chez Ellroy, et je n'allais pas être déçu par la suite)... C'est vraiment une question de goût, et surtout que tous les ingrédients du roman, la famille dysfonctionnelle, le monstre hugolien (ici Georgie), le meurtre horrible, etc... Toutes ses composantes, chères à Ellroy, sont bien plus réussies dans le Grand Nulle Part, L.A. Confidential et White Jazz.

Ce roman a beau être très célèbre pour l'affaire, pour ses retombées sur la carrière et la popularité de l'auteur, parce qu'il marque le début de sa plus fameuse et connue saga... Il n'en reste pas un de ses moins bons (mais par rapport à d'autres auteurs, tout est relatif, Ellroy a une telle maîtrise que ses moins bonnes oeuvres restent les moins bonnes, pas les plus mauvaises) Les autres sont tellement meilleures!! Si celui-là vous a rebuté, lisez le Grand Nulle Part!!
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