François Nedonema rentre d'Angleterre avec Stef, la compagne de son ami John. Dans la campagne des environs de Dixmude, leur voiture est accrochée par un véhicule qui prend la fuite. Stef brandit un appareil photo et mitraille les fuyards. Hélas, ils pilent net, sortent lourdement armés et se mettent à canarder leurs poursuivants. François ne doit son salut qu'au canal voisin dans lequel il plonge. Dès lors, il va s'attaquer aux malfrats et se fourrer dans des situations impossibles.
Je n'en saurai pas plus car, écoeurée, saturée, malade, j'ai arrêté cette insupportable lecture avant la moitié du livre.
L'histoire n'est qu'un tissu d'invraisemblances à côté desquelles les aventures de Rambo ou de JCVD sont d'un réalisme minutieux. Elle est écrite dans un argot qui ferait passer
San Antonio pour un puriste de la langue française.
Le reste n'est qu'une suite de scènes de violence et de pornographie absolument intolérables.
La couverture est d'une laideur sans nom, le titre est vulgaire, les « jeux de mots » d'une débilité profonde : « Dans la salle à manger, un zinc large comme une piste d'envol pour chars à voile retient un coq en toc occupé au blanchiment des tonnes de frites pour les clients à venir. En moins de dix minutes, nous voilà servis par une gisquette aussi incendiaire qu'un rollmops, mais moins bien roulée. »
Les chapitres ont pour titre le début de leur première phrase suivi d'un mot qui n'a rien à voir avec le contexte (je n'ai pas compris et pas cherché à le faire). Des exemples ? « Le boui-boui ne paie pas de mine Varicelle » ou « On dirait que l'aube Poubelle ».
Non ! Stop ! Grâce ! Pitié ! Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère ?
Je ne lui accorde même pas une étoile! (Mais je suis obligée de le faire, la note zéro n'existe pas!)