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EAN : 9782743637552
480 pages
Payot et Rivages (24/08/2016)
4.04/5   1378 notes
Résumé :
Dans un monde où la civilisation s’est effondrée suite à une pandémie foudroyante, une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Un répertoire qui en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu de la désolation.


Le roman évènement de la rentrée littéraire, finaliste du National Book Award aux Etats-Unis, qui fera date dans l'histoire de la littérature d'anti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (290) Voir plus Ajouter une critique
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“La mort est une dette que chacun ne peut payer qu'une fois ”
Antoine et Cleopâtre .
Lors d'une représentation du roi Lear, Arthur Leander, acteur célèbre s'effondre sur scène. Personne dans la salle ne connaît encore le drame qui est en train de se passer dans le monde.
La grippe de Géorgie.
Dans le roman “ Station Eleven ”d'Emily St John Mandel on suit une troupe de comédiens et musiciens qui de ville en ville rejouent les pièces de Shakespeare et les musiques du grand Beethoven, une façon de faire perdurer les grandes oeuvres de l'ancien monde.
J'ai aimé cette histoire où tout est à refaire, sa construction narrative qui nous fait voyager dans deux mondes, celle d'avant la maladie et celle d'après. La rencontre et l'histoire de Kirsten, Jeevan, Miranda ou Clark.
Dans ce roman tout est plausible, il n'y a qu'à regarder les informations sur le corona virus. L'homme se croyant supérieur est loin de tout maîtriser.
Dans la catégorie livres catastrophes j'avais aimé “ la route de Cormac Mc Carthy, “ dans la forêt ” de Jean Hegland, “ la constellation du chien ” de Peter Heller ou encore “ le fléau ” de Stephen King. On peut rajouter “ Station Eleven ” d'Emily St John Mandel.
Bonne lecture en attendant la fin de la pandémie.
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Oeuvre de science fiction pour ceux qui n'aiment pas la science fiction (et les autres). Et c'est tellement vraisemblable que c'en est flippant.

Les pandémies constituent un thème récurrent des romans post apocalyptique et ça nous parle : les scénarios imaginés par nos ministères de la santé lors de la menace de grippe aviaire qui nous avait fait regarder d'un oeil suspicieux tout cygne sauvage pris à survoler nos poulaillers, faisaient froid dans le dos. Tant qu'il y aura du kérosène , il y aura des migrations intercontinentales qui favoriseront ce risque potentiel de contamination et il suffit d'un virus un peu plus hargneux que la moyenne pour que le drame potentiel devienne réalité .

Nous sommes conviés à une dramatique interprétation du roi Lear (l'acteur qui incarne le roi meurt sur scène) lorsque les premiers cas de grippe foudroyante commencent à faire parler d'eux dans les médias. Tout va alors très vite et l'humanité se réduit rapidement à une poignée d'individus naturellement protégés ou ayant eu la chance de ne pas être exposés.
Les instants de survie les plus primaires régissent les comportements et si l'on attaque pas il faut se défendre. C'est l'occasion de prendre conscience de la fragilité de ce qui fait notre confort : l'éclairage, le chauffage, la conservation de la nourriture disponible en quantité (en ce qui concerne notre monde occidentale) sans parler des innombrables gadgets qu'on nous a vendu comme incontournables.

La Symphonie Itinérante parcourt les décombres de la civilisation décimée en déclamant Shakespeare parce que l'art constitue l'espoir et l'espoir est nécessaire quand on a tout perdu. Rien à voir avec des super héros :

« Et tous ces gens, avec leur collection de petites jalousies, de névroses, de syndromes post-traumatiques non diagnostiqués et de rancoeurs brûlantes, vivaient ensemble voyageaient ensemble, répétaient ensemble, jouaient ensemble trois cent soixante-cinq jours par an, compagnie permanente, en tournée permanente »

Le fil rouge du roman, le lien avec le temps d'avant la pandémie dans cette histoire où les prophètes surgissent du terreau de la détresse humaine, tourne autour du manuscrit d'un roman graphique né de l'imagination de la compagne du célèbre acteur disparu à la veille de l'épidémie.

C'est encore un fois très angoissant parce que terriblement plausible. Et Bruce Willis n'est pas là pour empêcher quoi que ce soit. La terrible réalité est là, du jour au lendemain, l'humanité fait une bond en arrière de quelques dizaine de milliers d'année, et le désarroi des survivants est à la mesure d'un paradis perdu dont ils n'avaient pas conscience.

C'est très bien écrit et mon seul regret tient à ce que je m'attendais à y trouver beaucoup plus de Shakespeare, qui n'est là que virtuellement. A peine quelques tirades viennent ponctuer le récit.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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En ces derniers jours avant l'apocalypse, Arthur Leander, ancienne star de cinéma, incarne le Roi Lear dans un petit théâtre de Toronto, et meurt sur scène d'une crise cardiaque foudroyante. Une mort qui passe inaperçue, puisque bientôt une pandémie mondiale de grippe se répand et ne laisse que quelques poignées de survivants dispersés sur la planète. le monde connu a disparu, dépeuplé, plus d'électricité, d'eau courante, d'internet, de pétrole, d'argent, de nourriture. L'humanité est revenue à la préhistoire, les souvenirs et la nostalgie de l'ancien monde en prime. Dans cette nouvelle ère, les survivants se rassemblent en petites communautés, apprennent à chasser pour se nourrir, à tuer pour ne pas l'être. Parce que si beaucoup de choses ont disparu, le Mal et la soif de pouvoir subsistent, incarnés par des brigands de grand chemin ou des prophètes de malheur qui rêvent d'emprise sur les biens matériels mais surtout sur les âmes, et les corps des femmes.
Dans ce nouveau monde étriqué, on suit, vingt ans après l'effondrement, la Symphonie Itinérante, à la fois orchestre et troupe de théâtre, qui se déplace d'une communauté à l'autre dans la région des Grands Lacs pour y jouer Shakespeare et Beethoven. Parce que l'art, vestige de l'ancien temps, a lui aussi survécu, et qu'il faut le préserver, comme les souvenirs, dans l'espoir qu'un jour l'humanité se relèvera...
Station Eleven est un roman à la narration éclatée, passant d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre, et assemblant peu à peu les pièces du puzzle. Quelques-uns de ces personnages en sont le fil rouge, Arthur Leander, l'acteur mort sur scène, Kirsten, une jeune comédienne orpheline recueillie par la Symphonie Itinérante, et Miranda, la première épouse d'Arthur et l'auteure d'un roman graphique visionnaire et mystérieux, intitulé Station Eleven.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, ses personnages attachants, sa construction parfaitement maîtrisée, son écriture douce et apaisée malgré les drames qui se succèdent, sa mélancolie, sa foi en l'art, la pureté de certains moments. Des moments poignants, remuants mais sans pathos, quelques scènes ou images puissantes (la décision de Frank, l'avion confiné en bout de piste avec passagers et équipage à bord,...), voilà ce qui m'a marquée. Tout ça, et la nécessité de l'art, parce que "survivre ne suffit pas". Et puisque malheureusement rien dans cette histoire n'est impossible: carpe diem.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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« Il y eut la grippe qui explosa à la surface de la terre, telle une bombe à neutrons, et le stupéfiant cataclysme qui en résulta, les premières années indescriptibles où les gens partirent sur les routes pour finalement se rendre compte qu'il n'existait aucun endroit, accessible à pied, où la vie continuait telle qu'ils l'avaient connue auparavant ; il s'installèrent alors où ils pouvaient – dans des relais routiers, d'anciens restaurants, des motels délabrés -, en restant groupés par mesure de sécurité. »

C'est dans ce monde post-apocalypse que nous suivons un groupe de survivants, comédiens et musiciens itinérants qui font halte dans les colonies du nouveau monde. A partir de ce point de départ très classique, la construction de ce roman est très habile, choisissant comme point de pivot celui qui a peut-être été le patient zéro, le célèbre comédien Arthur Leander. Parmi les survivants, une jeune femme qui a joué le Roi Lear avec lui le jour de sa mort sur scène, son ex-femme, son fils, un journaliste, son meilleur ami, et un Station eleven, comics créé par sa première épouse, devenu une sorte de relique. Les aller-retours dans le temps, avant l'apocalypse et jusqu'à 20 ans après, sont brillamment orchestrés et se rejoignent de façon cohérente, mais pendant les deux tiers du livre, je me suis un peu ennuyée.

Il m'a manqué une atmosphère forte et intense alors que de très belles idées étaient là, pas assez exploitées ni explorées à mon goût, comme l'idée que c'est par l'art, la culture, Shakespeare ou Beethoven, que l'on peut se raccrocher au monde qui a été, et surtout faire revivre des instants de civilisation pour ceux qui ne l'ont jamais connu. « Parce que survivre ne suffit pas », telle est la devise de la troupe la Symphonie itinérante. Autre idée forte pas assez approfondie , la mainmise de gourous prophétisant sur la fin du monde et profitant de l'aubaine pour se créer des harems d'esclaves sexuels autour de communauté tenue par la force.

Reste que j'adore les romans d'anticipation post-apocalyptique, la réflexion qu'ils suscitent, l'éclairage critique sur notre société actuelle inconsciente et inconséquente dans ses actes. Et les deux derniers chapitres m'ont accroché, surtout celui qui décrit la colonie de l'aéroport : des rescapés qui attendent là comme on attend un avion qui tarde et qui y sont toujours 20 ans après, à y donner la vie, à mourir, à se souvenir de la dernière fois qu'ils ont mangé un cornet de glace ou vu un bus circuler, tout en essayant de ne point devenir fou.

Je conseille à tous les amateurs du genre le magistral Dans la forêt de Jean Hegland, à mon sens plus abouti.
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Avant, il y avait l'électricité, l'aviation, Internet, la musique et Shakespeare...
Après le Chaos, il reste les souvenirs, la musique et Shakespeare...

Voici de la science-fiction mélancolique comme j'ai eu peu souvent le plaisir d'en lire, débarrassée de tout artifice de thriller post apocalypse.

Une pandémie de grippe fulgurante anéantit 99% de la population mondiale: en quelques jours, la société telle que nous la connaissons disparaît, laissant des individus perdus sans le tout-technologique.

Peu à peu, l'image d'un nouveau monde plausible se dessine en miroir de la civilisation disparue: des rescapés en petites communautés, capables du pire en violences et faux prophètes, mais aussi du meilleur par l'entraide, l'empathie, le désir de transmettre. Au-delà du sens pratique pour résister, c'est une réflexion sur le deuil, la capacité de résilience et le refus d'abdiquer sa part d'humanité pour la barbarie.

Avec une belle profondeur émotionnelle, des images fortes* et une construction narrative intelligente qui brouille les pièces du puzzle, Emily St John Mandel nous fait mourir, renaître et survivre avec ses personnages, établissant des liens entre eux, entre l'avant et l'après.

Et s'il reste un message fort, c'est de nous faire ouvrir les yeux sur notre société de privilégiés, sur la beauté de la nature (qui reprend ses droits), le confort fragile de notre civilisation qui paraît si évident, et l'importance de l'art, de l'amitié et de l'amour.

"Parce que survivre est insuffisant"

* ... qui resteront comme une carcasse d'avion, vigie mausolée au bout d'un tarmac.
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critiques presse (8)
LeFigaro
22 septembre 2016
L'auteure canadienne a imaginé un monde fantôme, cauchemardesque, peuplé de silhouettes vacillantes et de prédateurs illuminés.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
07 septembre 2016
Dans ce roman post-apocalyptique, la chute de l'humanité se fait tout en douceur. L'occasion d'un bel hymne à l'art, qui nous sauvera tous.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaPresse
06 septembre 2016
Station Eleven nous déroute, nous happe, puis laisse sa trace bien après la quatrième de couverture refermée
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeJournaldeQuebec
29 août 2016
Station Eleven est un excellent roman.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
24 août 2016
Une oeuvre littéraire qui, vaste et ambitieuse, parvient à ne jamais perdre le coeur de vue. Et qui, puisant à plusieurs sources, étonne et rafraîchit.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
23 août 2016
L’art comme mécanisme de survie. C’est peut-être ce qui subsiste de plus fort dans Station Eleven.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LeJournaldeQuebec
22 août 2016
L’un des romans les plus terrifiants et bouleversants de la rentrée.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Chatelaine
04 août 2016
En dépit de la dévastation et de la violence, la douceur émerge au moindre signe de renouveau. Le climat est envoûtant.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Citations et extraits (173) Voir plus Ajouter une citation
Liste non exhaustive :
Plus de plongeons dans des piscines d'eau chlorée éclairées en vert par en dessous. Plus de matchs de base-ball disputés à la lumière des projecteurs. Plus de luminaires extérieurs, sur les vérandas, attirant les papillons de nuit les soirs d'été. Plus de trains filant à toute allure sous la surface des métropoles, mus par la puissance impressionnante du troisième rail. Plus de villes. Plus de films, sauf rarement, sauf avec un générateur noyant la moitié des dialogues - et encore, seulement les tout premiers temps, jusqu'à ce que le fuel pour les générateurs s'épuise, parce que l'essence pour voitures s'évente au bout de deux ou trois ans. Le carburant d'aviation dure plus longtemps, mais c'était difficile de s'en procurer.
Plus d'écrans qui brillent dans la semi-obscurité lorsque des spectateurs lèvent leurs portables au-dessus de la foule pour photographier des groupes en concert. Plus de scènes éclairées par des halogènes couleur bonbon, plus d'électro, de punk, de guitares électriques.
Plus de produits pharmaceutiques. Plus aucune garantie de survivre à une égratignure à la main, à une morsure de chien, à une coupure qu'on s'est faite au doigt en éminçant des légumes pour le dîner.
Plus de transports aériens. Plus de villes entrevues du ciel à travers les hublots, scintillement de lumières ; plus moyen d'imaginer, neuf mille mètres plus bas, les vies éclairées en cet instant par lesdites lumières. Plus d'avions....
Plus de pays, les frontières n'étant pas gardées....
Plus d'internet. Plus de réseaux sociaux, plus moyen de faire défiler sur l'écran les litanies de rêves, d'espoirs fiévreux, des photos de déjeuners, des appels à l'aide, des expressions de satisfaction, des mises à jour sur le statut des relations amoureuses grâce à des icônes en forme de cœur - brisé ou intact -, des projets de rendez-vous, des supplications, des plaintes, des désirs, des photos de bébés déguisés en ours ou en poivrons pour Halloween. Plus moyen de lire ni de commenter les récits de la vie d'autrui et de se sentir ainsi un peu moins seul chez soi. Plus d'avatars.
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- Je parle de ces gens qui se sont retrouvés dans une vie au lieu d'une autre et qui en sont infiniment déçus. Vous voyez ce que je veux dire? Ils ont fait ce qu'on attendait d'eux. ils voudraient faire autre chose, mais c'est devenu impossible avec les gosses, les hypothèques et tout le reste, ils sont pris au piège. C'est le cas de Dan.
- Donc, selon vous, il n'aime pas son job.
- Exact, mais à mon avis, il ne s'en rend même pas compte. J'imagine que vous rencontrez tout le temps des gens comme lui. Des somnambules de haut niveau, essentiellement.

Qu'est ce qui, dans cette affirmation, donna à Clark envie de pleurer?
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La civilisation, en l'An vingt, était un archipel de petites localités. Ces colonies avaient combattu les bêtes sauvages, enterré leurs voisins, vécu, péri et souffert ensemble pendant les années sanglantes qui avaient suivi le cataclysme, avaient survécu dans des conditions épouvantables, et ce seulement en se serrant les coudes dans les périodes d'accalmie : autant dire qu'elles ne se mettaient pas en quatre pour accueillir les étrangers.
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Les citoyens de l'aéroport avaient pris l'habitude de se retrouver tous les soirs autour du feu, tradition tacite que Clark aimait et détestait à la fois. Ce qu'il aimait, c'était la conversation, les moments de légèreté ou même de silence, le fait de ne pas être seul. Mais parfois, le petit cercle d'individus et la lueur du feu ne faisaient qu'accentuer le vide et la solitude du continent, telle la flamme vacillante d'une bougie dans un océan de ténèbres. Il est surprenant de voir la rapidité avec laquelle on en vient à trouver normal de vivre sur un banc, avec une simple valise, près d'une porte d'embarquement.
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«Ça ne tient pas debout, insista Elizabeth. Sommes-nous censés croire que la civilisation a pris fin d'un seul coup ?
-Ma foi, avança Clark, elle a toujours été un peu fragile, vous ne trouvez pas ? » Ils étaient assis côte à côte dans le salon Skymiles, où Elizabeth et tyler avaient établi leurs quartiers.
«Je ne sais pas, murmura Elizabeth d'une voix lente en observant le tarmac. J'ai suivi des cours d'histoire de l'art pendant des années, par intermittence, entre deux projets. Et naturellement, l'histoire de l'art est indissociable de l'histoire tout court : on voit que les catastrophes se sont succédé, qu'il y a eu des évènements terribles, des moments où les humains ont dû s'imaginer que c'était la fin du monde. Mais tous ces moments-là ont été transitoires. Ils passent toujours.»
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Vidéo de Emily St. John  Mandel
Emily St John Mandel présente son dernier roman "La Mer de la tranquillité".
Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire envoûtante qui entremêle époques et personnages jusqu'au vertige.
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