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EAN : 9782259218726
224 pages
Plon (28/03/2013)
2.8/5   10 notes
Résumé :
"Parlez-moi d'Anne Frank" : deux couples se retrouvent pour un dîner, les femmes, de vieilles amies d'enfance, ont pris des chemins très différents : l'une, juive hassidique, vit en Israël avec son mari et ses dix enfants, l'autre a choisi la laïcité, elle n'a qu'un enfant ; adolescent. Au fil de la conversation, le mari de la seconde apprend que sa femme a fumé de la marijuana avec son amie quand elles étaient au lycée, puis il apprend que son fils en fume lui auss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'avais laissé Nathan Englander il y a cinq ans (cinq ans déjà !) après la lecture de son premier roman étonnant, dérangeant, "Le Ministère des affaires spéciales", sur les disparitions en Argentine lors de la dictature. Un beau roman, certes bancal mais qui posait les bonnes questions.

Le voici de retour en France avec ce recueil de nouvelles toutes plus maîtrisées les unes que les autres. En filigrane de ces textes, la Shoah, Israël, et les possibilités multiples de vivre sa judéité à l'aube du XXIème siècle. Mais il n'y a pas que ces marqueurs historiques qui font la force de ce livre. L'incroyable force d'envoûtement de ces nouvelles aux limites spatio-temporelles toujours très réfléchies, est due au balancement sensible entre farce (parfois même burlesque) et extrême gravité.

L'avant dernière nouvelle, "Le Lecteur", raconte la tournée de dédicace d'un écrivain revenant après 10 ans d'absence. À chacune de ses dates, un seul admirateur, chaque fois le même. Cette nouvelle vaudrait même à elle seule l'achat de ce livre.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Que vous n’ayez jamais entendu parler de l’Auteur – que toute la reconnaissance dont on ait bénéficié un jour soit effacée des mémoires – et que l’Auteur (même à ses propres yeux) ne vaille plus la peine qu’on le nomme, n’empêche rien : ce qui a été ne peut lui être retiré.
Cela ne diminue en rien les grands livres qu’il a écrits. Cela ne retire rien aux innombrables exemplaires achetés et lus, aux livres aimés, dont l’un peut-être vous est dédicacé, ce volume tombé derrière vos étagères, ou celui de vos parents, ou peut-être, oui, le livre de vos grands-parents – rangé dans un carton, à la cave, grignoté par les poissons d’argent.
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Pendant la Prohibition, on buvait n’importe quoi. Schnaps à la vanille. Eau-de-vie de pomme. En Virginie, on allait dans les bois à l’endroit où étaient cachés les alambics et on achetait de l’alcool de contrebande. Il faut toujours commencer par approcher une allumette. Si la flamme est blanche, pas de problème. Si la flamme est bleue, c’est du méthanol. Si la flamme est bleue et que tu bois, tu deviens aveugle
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La culture n’est rien. La culture est une construction du monde moderne. Et c’est pour cette raison qu’elle n’est pas stable ; elle est dans le changement perpétuel et elle ne représente pas un ciment solide entre les générations. C’est comme si on prenait deux morceaux de métal et que, au lieu de les souder ensemble, on les faisait tenir avec de la colle.
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Le combat ne cesserait pas de lui-même. La brute n’allait ni gagner en maturité, ni reconnaître ses erreurs, ni apprendre à aimer l’autre. Il conserverait sa haine jusqu’à la mort. Et il se battrait jusqu’à la mort. Et, à moins de le tuer, ou de le battre jusqu’à ce qu’il croie que nous l’avions tué, nous n’aurions ni trêve, ni paix, ni tranquillité.
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Un écrivain ne sait jamais si la persévérance est une terrible faiblesse ou sa plus grande force. Et avec tous ces phares allumés qui flottent, lueurs jumelles, dans son rétroviseur, l’Auteur ne sait jamais lesquels appartiennent à son lecteur, quel double feu est son phare, son étoile du Berger, scindée, réunie, qui le guide.
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Videos de Nathan Englander (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nathan Englander
Le 22 avril 2022 a été organisée une table ronde autour du livre de David Zapero, La forme de la règle. Kant, l'éthique et la subjectivité (Vrin, 2021, collection « La vie morale »), en présence de l'auteur.
La discussion s'est tenue dans les locaux de la librairie Vrin et simultanément en vidéoconférence. En voici quelques extraits.
(Nous nous excusons par avance pour la qualité insuffisante de la vidéo, réalisée a posteriori à partir de l'enregistrement de l'événement en direct.)
En présence de : - David Zapero, chercheur du département de philosophie de l'Université de Bonn (0:21-12:10) - André Charrak, professeur des Universités en philosophie à l'Université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne (12:14-15:51) - Jocelyn Benoist, professeur des Universités en philosophie à l'Université de Paris 1 - Panthéon-Sorbonne (15:52-18:39) - Alex Englander, chercheur du département de philosophie de l'Université de Bonn (18:40-20:01) - Monika Betzler, professeure à l'Université de Munich, chaire de philosophie pratique et éthique (20:01-21:11) - Jens Rometsch, maître de conférences à l'Université de Bonn.
Crédits : Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne Centre de philosophie contemporaine EXeCO, avec le soutien de l'Institut universitaire de France et de l'IRP RPRCT.
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