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Lena Grumbach (Traducteur)Catherine Marcus (Traducteur)
EAN : 9782742758890
261 pages
Actes Sud (30/12/2005)
3.16/5   89 notes
Résumé :
Très jeune, Blanche Wittman fut enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, où officiait le professeur Charcot, grand spécialiste de l'hystérie des femmes. C'est Blanche que l'on voit sur un tableau, lascivement effondrée dans les bras d'un assistant, offerte aux regards d'hommes tels que Strindberg, Freud ou Jung. Derrière elle, une brouette, dans laquelle on l'a amenée endormie. Des années plus tard, devenue l'assistante de Marie Curie, Blanche, brûlée par la radioact... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Lors de ma dernière visite à la bibliothèque, j'ai choisi un peu par hasard ce roman, Blanche et Marie. Incidemment, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. À une surprise, dans tous les cas ! La quatrième de couverture précisait quelques informations, entre autres l'identité des deux femmes : Blanche Wittman enfermée dans un hôpital psychiâtrique à Paris qui, une fois guérie, est devenue assistante de Marie Curie. Une relation respectable et touchante entre deux personnnages importants. Intéressant ?

On pourrait le croire, mais non. Dans tous les cas, ça ne m'a pas plu. D'abord, d'emblée, la narration décrit Blanche sur son lit de mort, devenue femme-tronc à force d'amputations. Horreur. Je ne veux pas sembler superficiel mais ce n'est pas le genre de sujets qui m'attire habituellement. Laissons les monstres dans les cirques ambulants ! Heureusement, la narration nous ramène en arrière. On découvre une jeune femme passionnée et pleine de vie – et entière – mais, malheureusement, son tempérament excessif et ses troubles d'humeur lui ont valu l'étiquette « hysétrique ». Bienvenue à la Salpêtrière !

Dans cet établissement quasi-mythique, Blanche Wittman sera soumise à des traitements fort discutables et à l'amour du professeur Charcot. Je passe vite sur cette période (qui ne m'a pas vraiment captivé). Après, elle devient assistance de la scientifique Marie Curie, deux fois prix Nobel. Toutes leurs expériences avec les rayons X, le radium et l'uranium, pas besoin de chercher loin les les causes des amputations et les maladies… Instructif. Si l'auteur avait poursuivi sur cette voie, cette amitié entre ces deux femmes, j'aurais plus accroché.

Toutefois, la narration se promène beaucoup, passe à Jane Avril, s'intéresse à Hertha Ayrton, s'attarde à Marie Curie et sa relation adultérienne avec Paul Langevin, entachant l'obtention de son deuxième prix Nobel. Cette narration est aussi très fugitive, se baladant dans le passé, au présent (le début des années 1900), dans un passé plus lointain, quelques années plus tard, dans le futur (genre 1911), etc. Un peu mélangeant.

Évidemment, ma critique est extrêmement subjective, davantage que les autres que j'ai écrites. Il est certain que des lecteurs puissent se sentir plus interpelés par plusieurs des thèmes abordés par ce roman. Et, si je l'ai trouvé ennuyeux, il n'est pas si mal. Après coup, je lui trouve des qualités documentaires. Per Olov Enquist a un style irréprochable, une écriture concise, et il me donne l'envie de lire d'autres de ses romans.
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" Ceci est un roman. J'ai utilisé des sources pour écrire un roman, justement, et c'est pourquoi je m'abstiens de rendre compte des différents documents dont je me suis servi. " Voilà ce qu'écrit P.O. Enquist dans les remerciements d'usage à la fin du livre.
Biographie fictive? Oui, certainement, mais il est très difficile de faire la part de la fiction.
Blanche, c'est Blanche Wittman, une jeune femme entrée adolescente dans " le château des fous, le château des femmes, le château dépotoir pour les cas désespérés". En fait, sujette à quelques troubles de l'humeur, catalogués d"hystérie, et une des plus célèbres patientes de Charcot et ses élèves ( dont un certain Sigmund Freud) , qui cherchaient à rationnaliser cette fameuse névrose de conversion par le biais de méthodes assez déroutantes, tel le port d'une "ceinture ovarienne" censée stimuler les points typiquement hystériques.....Quand on sait que l'hystérie n'est pas plus particulièrement l'apanage des femmes ( sauf dans le cadre de ses manifestations les plus aigües ), on imagine à loisir une autre ceinture typiquement masculine.

Marie, c'est Marie Curie. Polonaise, deux Prix Nobel, une scandaleuse liaison avec un autre scientifique, Paul Langevin après la mort de Pierre. Liaison qui a défrayé la presse de l'époque ravivant la haine de l'étranger ( qui ne peut être que juif) .
Etre une scientifique, passe encore , mais une scientifique veuve et amoureuse d'un homme marié et père de famille, alors là, il y a de quoi rallumer les bûchers, qui en fait ne s'éteignent jamais tout à fait.
Donc, tout cela, c'est vrai. Que Blanche, à sa sortie de la Salpêtrière, ait travaillé avec Marie, que la radioactivité les ait tuées toutes deux , c'est vrai aussi.

Le reste.....le reste c'est un roman basé sur les "Carnets de Blanche" , une histoire d'ascension et de chute, de passion, de chimie amoureuse, d'amitié féminine , de révolte féminine également ( c'est l'époque des suffragettes) et de mort.
Un documentaire passionnant , certes, mais aussi un roman plein de sensibilité qui m'avait donné envie de lire autre chose de ce Suédois.

Au sujet de Charcot et de la Salpêtrière, pour les amateurs de cinéma, je voudrais rappeler le film d'Alice Winocour, Augustine, que j'ai beaucoup aimé.
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Blanche Wittman, surnommée en son temps "la reine des hystériques" fut traitée pour des troubles qu'on qualifiait à l'époque d'hystériques, ballottée d'hospice en hôpital, jusqu'à son entrée à l'âge de seize ans à la Salpêtrière, véritable pandémonium, dominé alors par la figure imposante du professeur Charcot, sommité du monde scientifique, et où six-milles malheureuses, hystériques, épileptiques, démentes, attendaient les secours hypothétiques d'une médecine psychiatrique encore à ses balbutiements. Elle y resta seize ans.

A partir de ces quelques données factuelles Per Olov Enquist, mêlant habilement documents authentiques et fiction, tisse sa toile narrative.

Blanche Wittman, devient alors cobaye et martyre de la science, progressivement amenuisée par des amputations successives, résultat des années qu'elle passa dans le service de radiologie de la Salpêtrière et comme assistante de laboratoire dans le hangar délabré, servant d'atelier pour les expériences sur la pechblende entrepris par Pierre et Marie Curie, alors qu'on était dans l'ignorance la plus totale des méfaits d'une exposition au rayons X et à la radioactivité. Dans trois cahiers - fictifs ou réels? - débutés avec l'idée impossible de raconter une histoire sur la nature de l'amour, Blanche en vient de plus en plus à témoigner sur la vie des personnes importantes qui l'ont entouré et notamment sur Marie Curie, ses recherches et ses tribulations lorsqu'elle fut en prise avec la vindicte populacière outrée par son rôle de briseuse de famille, alors qu'elle entretenait une liaison avec le Physicien Paul Langevin. A ce récit poignant de ses destins de femmes, je ne voudrais passer sous silence le portrait qu'il est fait à partir de ses mémoires, de Jane Avril, danseuses vedettes du Moulin-Rouge, immortalisée par les oeuvres De Toulouse-Lautrec, et qui connu une enfance assez effroyable dans le quartier de Bellevile, pour ensuite compter au nombre des patientes de Charcot.

En se jouant des récurrences, jonglant avec les mises en abîme, en s'y incluant même, Per Olov Enquist livre une copie maîtrisée, à rattacher au courant "documentariste". le texte est remarquable par sa capacité à nous happer immédiatement et habilement dans ses rets, par l'empathie inévitable que l'on éprouve à la lecture du destin de toutes ces femmes, en un témoignage de cette condition féminines peu enviable à une époque charnière de notre histoire moderne, par l'atmosphère aussi de grand bouleversements scientifiques, à l'évocation des grandes figures de la science moderne que furent Marie Curie et Jean-Martin Charcot, de leur travaux acharnés et héroïques. On y joint ainsi plaisir de dilettante et curiosité pure.
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Blanche Wittman est morte en 1913.
Dans "Le Livre des questions" composé de plusieurs carnets, elle relate ses années d'internée à la Salpêtrière au côté du Professeur Charcot et le lien d'amour étrange et intense qui les unit.
Assistante et amie de Marie Curie, elle soutient celle-ci quand le scandale éclate sur sa liaison avec Paul Langevin.
Femme-tronc brûlée par la radioactivité, elle laisse derrière elle une histoire inachevée qu'elle a confiée à Marie et qui veut rendre compte de la nature de l'amour.

C'est un roman étrange que propose Olov Enquist.
Un livre sur l'amour, sa nature indéfinissable pourtant réelle et palpable; amour de Blanche pour Charcot, amour de Marie pour Langevin; amour de la science aussi puissant et mystérieux que le scintillement bleu du radium, aussi obscur que l'entrée dans le nouveau siècle.
Envoûtant, dérangeant, pesant et quelquefois un peu ennuyeux malgré la force de personnages bien réels, c'est un soulagement d'arriver au bout de ce long chant d'amour et de douleur !
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Amor omnia vincit.... L'amour triomphe de tout....
Livre sur l'amour
Livre sur la mort.... Je serai toujours à tes côtés....
Nous sommes dans le monde scientifique de la fin du XIX ieme siècle. Tout le beau monde est là. Inventaire à la Prévert, les noms connus se succèdent ....

Jean Martin Charcot, neurologue français, professeur d'anatomie pathologique.
Ses travaux sur l'hypnose et l'hystérie se sont déroulés à l'école de la Salpêtrière.
Drôle de lieu. (Juste pour sourire- une petite anecdote : à la fin du XIX e siècle, au moment de la Mi Carême, y était organisé chaque année un célèbre bal : le bal des folles, ainsi qu'un bal des enfants épileptiques. de nombreuses personnalités y assistaient et la presse parisienne en rendait compte.)
Blanche Wittman, une célèbre patiente hystérique du docteur Charcot. Elle fut surnommée la reine des hystériques.
Hertha Ayrton (mathématicienne, ingénieur et aussi suffragette) qui a inventé un appareil, sorte de ventilateur qui repousse les gaz et renouvelle l'air. Il sera très utilisé durant la grande guerre (14-18). La science salvatrice de Hertha n'a pas bénéficié d'un prix Nobel, alors que celle-ci a peut-être sauvé bien plus de vies que la découverte révolutionnaire de Marie Curie.
(Une petite précision concernant le terme suffragette qui désigne, en son sens strict, les militantes de la Women's Social and Political Union, une organisation qui revendique le droit de vote pour les femmes. Ses modes d'action, fondés sur la provocation, rompirent avec la bienséance qui dominait jusqu'alors le mouvement suffragiste britannique. Par extension, le terme est parfois utilisé pour désigner l'ensemble des militantes pour le droit de vote des femmes dans le monde anglo-saxon.)
Marie Curie, la première femme professeur à la Sorbonne.Sa leçon inaugurale a été salué par la presse en ces termes :
« c'est […] une grande victoire féministe que nous célébrons en ce jour. Car, si la femme est admise à donner l'enseignement supérieur aux étudiants des deux sexes, où sera désormais la prétendue supériorité de l'homme mâle ? En vérité, je vous le dis : le temps est proche où les femmes deviendront des êtres humains. ».
Paul Langevin, qui bien que marié, a eu une brève liaison avec Marie Curie, alors veuve.
(Leur relation fait scandale dans la société de l'époque, et donne lieu à plusieurs duels à l'épée au vélodrome du Parc des Princes.
Le Prix Nobel de chimie est toutefois décerné à Marie Curie, « en reconnaissance des services pour l'avancement de la chimie par la découverte de nouveaux éléments : le radium et le polonium, par l'étude de leur nature et de leurs composés ». Malgré la suggestion du comité Nobel de ne pas venir chercher le prix en raison de pressions politiques ainsi que du scandale qui la couvre, elle choisit de se déplacer et le reçoit le 10 décembre 1911 à Stockholm. Elle est la première personne à obtenir deux prix Nobel pour ses travaux scientifiques ; la presse française reste quant à elle silencieuse.)

Per Olov Enquist dans ce livre, intègre tout ce beau monde dans une fiction qui mêle les destins croisés de tous ces personnages et de ses propres souvenirs.
Il emprunte la démarche de la biographie et se lance dans la narration d'une simple histoire. Il constate que l'on ne peut pas faire "le récit définitif sur l'amour", il n'y a certes pas de solution unique.
Alors il se pose des questions et nous nous posons des questions, "la question" qui est la démarche de base du scientifique et il y apporte, une page après l'autre, peut être "le regard de la littérature".
Il s'interroge sur le terme Médium, au sens de médiation : celui dont le but est d'établir des liens entre des êtres, entre des passions, mais aussi entre le narrateur et ses personnages, comme le ferait un enquêteur consciencieux.
Tout ça pour réfléchir aux questions que chacun doit pouvoir se poser et auxquelles chacun de nous, au cours de notre vie, cherchons une réponse.
L'amour, la mort ...
L'amour peut il triompher de tout ?
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Deux ans après que Marie Sklodowska Curie avait reçu son deuxième prix Nobel, celui de chimie, en 1911 [...] elle subit une perte, attendue certes, mais néanmoins très éprouvante, quand un matin, dans son propre appartement, à Paris, on retrouva son amie Blanche Wittman morte. Elle avait essayé de descendre du lit, pour rejoindre la caisse en bois montée sur roulettes. Elle n’avait pas réussi. Et elle était morte. La cause du décès ne fut jamais établie, mais ceux qui vinrent chercher le corps remarquèrent sa taille dérisoire, et aussi que Marie Sklodowska Curie avait insisté pour coucher elle-même cette femme-tronc amputée dans son cercueil. Ensuite, en guise d’adieu, elle était restée assise sur une chaise à côté de la morte, une main posée sur le couvercle du cercueil, obligeant les porteurs à attendre une heure entière dans la pièce attenante. Elle n’avait pas cherché à expliquer son geste, elle n’avait fait que murmurer je resterai toujours à tes côtés.
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Le mot médecine, lui avait dit Charcot plus tard, ils se tutoyaient  maintenant, vient de Médée, la mère de la sorcellerie. Es-tu magicien alors? avait-elle demandé. Non, je suis un prisonnier de la raison, avait-il dit, avec ses pieds profondément enfouis dans cette boue qu'est la magie.

   As-tu envie d'être libéré ? Voulut-elle savoir.

   Il laissa passer un long moment avant de répondre. Oui, je voudrais être libéré, dit-il, mais je ne le serai jamais. Et même si je réussissais à libérer mes pieds de cette boue, elle collerait quand même toujours à moi.

   C'est pour cela ? demanda-t-elle. Pour cela, répondit-il.

   Il dit que sa méthode ne pouvait pas s'expliquer de façon rationnelle, qu'il valait mieux continuer à chercher ce qui ne s'expliquait pas. Elle nota cette phrase, et elle dut se méprendre sur ses propos : L'amour, tout comme la médecine, est une méthode spéculative basée strictement sur les faits...



Porcelaine cassée.



À un moment donné, il décrivit sa découverte de la sclérose en plaques à celui qui fut son secrétaire pendant un an dans les années 1880, un jeune autrichien du nom de Sigmund Freud.

   Par hasard, il était entré en contact avec une femme de ménage qui souffrait d'une forme étrange de tressaillements qui la rendaient maladroite dans son travail, si bien qu'elle se trouvait maintenant sans emploi. Charcot l'employa à titre privé, diagnostiqua d'abord ses troubles comme chorea paralysis, déjà décrite par Duchenne, mais s'aperçut très vite que la lente détérioration de son état indiquait une tout autre direction, jusque-là inconnue. Il la garda comme femme de ménage jusqu'à sa mort, malgré les protestations de son épouse, et c'est en l'étudiant qu'il trouva la piste qui le mènerait à la définition et au diagnostic définitif de la sclérose en plaques. Diagnostic qui se confirma effectivement à la mort de la servante, Charcot étant en mesure de pratiquer immédiatement une autopsie, puisqu'il avait libre accès à son cadavre, et son analyse put ainsi être vérifiée.

   Il accepta sa maladresse de plus en plus accentuée jusqu'à sa mort, ce qui le mit sur la bonne piste, et rendit les dernières années de cette femme à la fois supportables et dignes.

   Cela se passa cependant au prix d'une quantité effroyable de porcelaine cassée...
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L'amour triomphe de tout. Tout en sachant que c'est faux, mais quand même, on a un petit pincement au coeur en lisant cela, oh, si ça pouvait être vrai, si seulement ça pouvait être vrai.
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Les documents sont toujours écrits par des gens qui savent écrire, ainsi que par les vainqueurs. Il est souhaitable, effectivement, qu'ils soient conservés, sinon on n'a que du silence. Cela limite cependant la portée de la vérité.
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Une forteresse dans Paris, un château ! La Salpêtrière l'était réellement, et c'est là qu'on rassemblait les femmes qui avaient été troublées par l'amour. Celle qui avaient des moeurs dissolues, les vieillissantes, et celles qui étaient sur le point d'entrer en amour mais que l'impatience avait fait s'effondrer. Elles avaient ceci en commun : l'amour avait joué un rôle pour toutes, et elles avaient été déçues.
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Vidéo de Per Olov Enquist
2 octobre 2013
En 1770, alors que le jeune roi du Danemark, Christian VII, est atteint de folie, quelques nobles mènent à eux seuls les affaires du royaume. Contraint d'épouser l'héritière de la famille royale anglaise, le roi lui préfère une prostituée, aussitôt écartée par la Cour. Christian VII part alors à travers l'Europe pour retrouver sa chère disparue. Dans ce climat de confusion, les conseillers commettent l'erreur de convoquer au palais le docteur Struensee : instruit et progressiste, ce dernier obtient les faveurs de son roi, se rapproche de la reine délaissée et occupe une place que beaucoup lui disputent. En butte aux complots de toute sorte, le médecin signe de fait son arrêt de mort. Sous couvert d'un sujet historique, Per Olov Enquist met en scène les grands conflits d'idées du Siècle des lumières à travers des personnages emblématiques et intemporels.
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