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Alcide Borneau (Traducteur)
EAN : 9782842056001
63 pages
1001 Nuits (12/09/2001)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :

Bien qu'écrit à l'adresse du jeune prince Henri de Bourgogne, le Traité de civilité puérile est pensé pour l'éducation et l'élévation morale des enfants. Érasme, théologien âgé, alors au sommet de sa renommée, s'attache à les guider vers les règles élémentaires dela politesse et de la courtoisie. C'est que celui quifut précepteur dans ses jeunes années conn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le philosophe et écrivain Érasme est l'auteur, au XVIe siècle, de la Civilité puérile, un manuel de savoir-vivre destiné à l'éducation des enfants. Érasme donne notamment, dans cet ouvrage, divers conseils concernant les repas et la façon de bien se comporter à table.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
L’art d’instruire consiste en plusieurs parties, dont la première et la principale est que l’esprit encore tendre reçoive les germes de la piété ; la seconde, qu’il s’adonne aux belles-lettres et s’en pénètre à fond ; la troisième, qu’il s’initie aux devoirs de la vie ; la quatrième, qu’il s’habitue de bonne heure aux règles de la civilité. C’est cette dernière partie que j’ai aujourd’hui choisie pour sujet ; d’autres se sont occupés des trois premières et moi-même j’en ai traité maintes fois. Quoique le savoir-vivre soit inné chez tout esprit bien réglé, cependant, faute de préceptes formels, des hommes honnêtes et instruits en manquent parfois, ce qui est regrettable. Je ne nie pas que la civilité ne soit la plus humble section de la Philosophie, mais (tels sont les jugements des mortels) elle suffit aujourd’hui à concilier la bienveillance et à faire valoir des qualités plus sérieuses. Il convient donc que l’homme règle son maintien, ses gestes, son vêtement aussi bien que son intelligence. La modestie, voilà ce qui convient surtout aux enfants, et principalement aux enfants nobles : or, il faut réputer nobles tous ceux qui cultivent leur esprit par la pratique des belles-lettres. Que d’autres fassent peindre sur leurs écussons des lions, des aigles, des taureaux, des léopards : ceux-là possèdent plus de vraie noblesse, qui pourrait orner leurs armoiries d’autant d’emblèmes qu’ils ont cultivé d’arts libéraux.
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Tremper dans la sauce le pain qu’on a mordu est grossier ; de même, il est malpropre de ramener du fond de la gorge des aliments à demi mâchés et les remettre sur son assiette. S’il arrive qu’on ait dans la bouche un morceau que l’on ne puisse avaler, on se tourne adroitement et on le rejette.
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S’il reste quelque chose entre les dents, il ne faut pas l’enlever avec la pointe d’un couteau, ni avec les ongles comme le font les chiens et les chats, ni à l’aide d’une serviette ; sers-toi […] d’une plume ou de ces petits os que l’on retire de la patte des coqs.
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Ne t’assois pas sans t’être lavé les mains ; nettoie avec soin tes ongles, de peur qu’il n’y reste quelque ordure et qu’on ne te surnomme “aux doigts sales”.
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Lécher ses doigts gras ou les essuyer sur ses habits est également inconvenant ; il vaut mieux se servir de la nappe ou de sa serviette.
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Videos de Erasme (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Erasme
Préface de Mieke BAL
Nouvelle édition actualisée
Dans le contexte actuel de guerre et de pandémie, la réédition de Mère Folle prend une tonalité particulière. En effet, dans un récit littéraire, l'ouvrage met en scène la rencontre anachronique des Fous d'un théâtre politique très populaire en Europe après la Grande Peste et la Guerre de Cent ans avec ceux des asiles où l'auteur a travaillé comme analyste pendant trente ans.
Demain, c'est la Toussaint. La narratrice, psychanalyste à l'hôpital psychiatrique, vient d'apprendre la mort par overdose d'un de ses patients psychotiques. Découragée, elle s'en veut et en veut à la psychanalyse de cet échec. Tentée d'abandonner son travail, elle y retourne néanmoins « à reculons ».
Débute alors un étrange voyage où des personnages surgis du passé, fous du Moyen-Âge, acteurs des Sotties – Mère Folle – se mêlent aux malades de l'hôpital, mais aussi à de grands penseurs comme Erasme, René Thom, Artaud, Wittgenstein ou Schrödinger avec qui elle engage des dialogues imaginaires. Cette traversée dialogique, qui est aussi un retour vers son propre passé, la rend capable de recevoir et mettre en actes les enseignements de Gaetano Benedetti à qui elle rend visite à Bâle pendant le Carnaval. Il lui conseille de s'immerger dans le délire de ses patients afin de devenir leur égal fraternel et de leur ménager un espace auxiliaire où pourront être rendues conscientes les « aires catastrophiques » constitutives de leur folie. le traitement possible de la psychose est à ce prix.
Dans le contexte actuel de guerre et de pandémie, la réédition de Mère Folle qui met en scène la rencontre anachronique des Fous d'un théâtre politique très populaire en Europe après la Grande Peste et la Guerre de Cent ans avec ceux des asiles où l'auteur a travaillé comme analyste pendant trente ans, se révèle particulièrement précieuse.
Dans la collection
Hypothèses
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Érasme a intitulé l'un de ses colloques :

Les pis qu'ont rien
Les Picon-bières
L'Epicurien
Les pis curieux
Et puis plus rien !
Le pis vaut rien

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