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Isabelle Reinharez (Traducteur)
EAN : 9782253121473
568 pages
Le Livre de Poche (16/05/2007)
3.96/5   446 notes
Résumé :
1918. De retour du front, Fidelis Waldvogel, un jeune soldat allemand, décide de prendre un nouveau départ et de tenter sa chance en Amérique. Avec une valise de couteaux de boucherie héritée de son père pour seul bagage, il s'arrête à Argus, dans le Dakota du Nord, où sa femme et leur petit garçon le rejoignent. Fidelis découvre le Nouveau Monde en travaillant comme un forcené et en chantant le soir dans un choeur d'hommes : « la chorale des maîtres bouchers ». Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (87) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 446 notes
Fidelis Waldvogel, boucher allemand débarque à New York avec deux valises.
La première est remplie de saucisses fumées, l'autre des couteaux de boucher.
Fidelis traverse les Etats-Unis, nous sommes à la fin de la première guerre mondiale.
Il n'ira pas plus loin que le Dakota du nord; la petite ville d'Argus va bientôt vivre au rythme " de la chorale des maîtres bouchers ".
Mon premier roman de Louise Erdrich m'a quelque peu désorienté, en fait le héros du roman n'est pas celui que l'on croit.
Le narrateur ou la narratrice on ne sait trop nous raconte le quotidien à travers des personnages hauts en couleurs.
Bien sur il y a Fidelis et sa boucherie, sa femme Eva, Delphine l'acrobate, Cyprian son partenaire, Clarisse la croque-mort, Roy l'alcoolique....
Impossible de les citer tous mais l'ensemble est détonnant. Des personnages sortent du lot comme Delphine; comment ne pas l'aimer tant son aura éclaire le roman. Elle a un coeur énorme Delphine, toujours prête à rendre service, soigner son vaurien de père, aider Fidelis à la boucherie, son amour malheureux, ses questionnements au sujet de sa mère qu'elle n'a pas connu.
Malgré ses moments de faiblesse Delphine est forte, elle sait ce qu'elle veut.
J'ai aimé Delphine pour toutes ces raisons.
On suit " la chorale des maitres bouchers " comme si on lisait une chronique dans un journal local ceci n'est pas péjoratif. La fin du roman ne vous laissera pas insensible tant le dénouement est surprenant. Un grand roman pour une première découverte. Louise Erdrich m'a convaincu, elle a un talent de conteuse énorme, que faire d'autre que de la suivre à travers ses prochains romans.
" Nos chants parcourent la terre. Nous chantons les uns pour les autres. Jamais une seule note n'est perdue et aucun chant n'est inédit. Ils viennent tous du même endroit et datent d'un temps où seules les pierres hurlaient".

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« La chorale des maîtres bouchers » est un grand roman comme aurait pu l'écrire un John Steinbeck, le même talent, la même façon d'inventer des personnages auxquels on s'attache, des gens emportés par leur tempétueuse destinée et pour lesquels rien ne leur sera épargné. Ainsi :
« J'ai loupé Dieu, songea-t-elle. Pourtant, je ne me suis pas raconté d'histoires. Je continue à croire que Dieu est un butor alcoolique qui n'a plus pensé au monde depuis qu'Il l'a créé. Autrefois un génie, oui, je le lui accorde, mais un artiste d'une insouciance suprême qui expédie en enfer Ses tableaux et Ses sculptures les plus extraordinaires, Ses oeuvres vivantes les plus exquises, et laisse le diable chier dessus ».
Traduction d'Isabelle Reinharez.
Editions Albin Michel, le livre de poche, 568 pages.
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En 1918, le jeune Fidelis rentre de la guerre. Au pays des perdants, la vie s'annonce difficile, et il n'hésite pas longtemps avant d'émigrer aux Etats-Unis. Quittant l'Allemagne avec pour tout bagage une valise remplie d'un chapelet de saucisses et de ses couteaux de boucher, il met le cap sur New York. Son but est Seattle, mais il s'arrêtera quelque part entre les deux, à Argus, Dakota du Nord. Bientôt, sa femme Eva et leur fils le rejoignent. A force de travail acharné, ils parviennent à monter leur propre boucherie.
En parallèle, voici Delphine et Cyprian qui reviennent à Argus, après quelques années de bohème à présenter des numéros d'acrobate à travers le pays. Delphine retrouve son père, Roy, alcoolique invétéré, et quelques fantômes du passé. Pour surmonter les difficultés financières et relationnelles avec son père et Cyprian, son échappatoire sera la boucherie, où elle se fait embaucher. C'est ainsi qu'elle fera la connaissance d'Eva, qui deviendra son amie, sa confidente, presque une mère de substitution.
Cette saga familiale s'étale sur une quarantaine d'années, entre Allemagne et Etats-Unis. S'il y est bien question d'un choeur d'hommes et de bouchers, ce sont surtout les portraits de femmes qui sont très marquants : Eva, la maîtresse-femme qui tient sa famille et son commerce à bout de bras quitte à se négliger elle-même, mais qui prévoit tout dans l'attente du pire. Delphine, qui lutte avec ses sentiments et ses états d'âme et trouve encore la force d'essayer de sauver tout le monde, qui manque de se noyer mais garde la tête hors de l'eau, qui aime et déteste son soûlard de père et qui tente de l'interroger sur l'identité de sa mère, qu'elle n'a jamais connue et dont le souvenir ne subsiste que sur une photo floue et dans le cerveau embrumé de Roy. Clarisse, l'amie de Delphine, embaumeuse aux pompes funèbres, libre, indépendante et sûre d'elle, et qui se coltine les lourdes avances du shérif. Tante, la soeur de Fidelis, caricature de la vieille fille acariâtre, rosse, hautaine et envieuse. Et puis Un-Pas-Et-Demi, distinguée chiffonnière, fantasque et marginale, la seule à connaître toutes les nuances de la partition.

Foisonnante galerie de personnages complexes et attachants pour la plupart, « La chorale des maîtres bouchers » nous parle de guerres mondiales et intimes, et des blessures qu'elles laissent, de quête des origines, de nostalgie des racines, d'exil, de liens familiaux et de transmission, de la vie, de la mort, d'amour. Un roman plutôt sombre avec quelques longueurs, mais touchant et très humain, porté par le talent de conteuse de l'auteure.
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De retour du front, Fidelis se rend chez Eva, la fiancée d'un ami soldat mort au combat. Peu après, Eva, enceinte de Johannes, épouse Fidelis. Après cette guerre de 1914-1918, Fidelis Waldvogel décide de tenter sa chance en Amérique. Il part seul avec pour bagage une valise pleine de saucisses et de ses couteaux de boucher. Après la traversée de l'océan, le voyage en train, financé par les ventes des saucisses, il s'arrête à Argus dans le Dakota du Nord où sa femme et son fils le rejoindront. Engagé par le boucher de la petite ville d'Argus, il y travaillera jusqu'au jour où il pourra s'installer à son compte. À la tête d'un commerce florissant malgré la crise économique et d'une famille qui s'agrandit, Fidelis crée une chorale avec les hommes de la localité.
En 1954, il entreprend avec Delphine, sa seconde épouse, un voyage en Allemagne dans la famille qu'il a quitté en 1918.
La chorale des maîtres bouchers s'avère être un roman épique qui retrace le destin d'une famille confrontée au tumulte du monde pendant une période qui s'étend des années 1920 aux années 1950. Louise Erdrich, magistrale conteuse, signe ici un roman qui pose un regard chaleureux sur l'humanité.

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Une photo noir et blanc à la noblesse épurée . Un titre raccord . Il n'en faut parfois pas plus pour vous donner l'envie de découvrir un nouvel auteur .

Perso , à part la boucherie Sanzot , ce milieu m'etait totalement inconnu . Une immersion plutot interessante et intrigante car il m'etait difficile d'associer chorale et maitres bouchers , allez savoir pourquoi...A priori stupide et difficilement concevable d'un art delicat pratiqué par des équarisseurs à la rusticité avérée...Allez-y , vous pouvez huer...Doucement quand meme !

Fidelis Waldvogel , jeune allemand de retour du front , s'empresse de tenir une promesse faite à son meilleur ami mort au combat : annoncer cette tragique nouvelle à sa petite amie , Eva , pregnante jusqu'aux yeux . Teuton genereux de nature , il finira meme par l'épouser avant de s'exiler au pays de l'oncle Sam et son American Dream ( j'ai toujours du mal à ne pas esquisser un p'tit sourire narquois en repensant au reve americain...) avec pour seul bagage une valise pleine de couteaux et de saucisses , afin d'y faire fortune dans ce qu'il sait faire de mieux car il est un maitre boucher de talent .
C'est donc la petite ville d'Argus, Dakota , qui sera le theatre à la fois heureux mais surtout tragique des évenements propres à la famille Waldvogel ( littéralement : oiseau des forets ) . Car il faut bien se l'avouer , point de sentiment euphorique , joyeux , optimiste au sortir de ce bouquin . Au-delà du titre , c'est effectivement un livre chorale ou tous les personnages , sans exception aucune , transpirent le malheur présent ou à venir . Point de lumiere à l'horizon . Attention : gardiens de phare en greve !
De nombreux personnages , donc , aux caracteres divers et variés . A la louche et par ordre d'apparition l'on y croise un Fidelis travailleur et taciturne ; une Eva forte au destin tragique ; Delphine et Cyprian , un couple d'amis d'apparence uni au lourd secret ; Roy , pere touchant de Delphine et touché par l'alcool , une Un-Pas-et-Demi énigmatique aux révélations finales bouleversantes..
Autant de destins divergents et cependant complémentaires qui se croisent , s'entremelent , se percutent pour finir immanquablement dans la tristesse et le chaos . Amie désillusion , pose donc ici tes bagages...
Le parcours familial de ces Allemands déracinés est des plus réussi . Il court sur une période de 30 ans au sortir de la premiere guerre mondiale et charrie a l'envi son lot d'épreuves et de déchirements . Les personnages sont travaillés . l''histoire est cohérente de bout en bout et meme si elle prete rarement à sourire , elle ne fait jamais dans le pathos , dans l'anecdote facile et inutile . Vient s'y greffer une dispensable histoire de meurtres mais que l'on ne s'y trompe pas , l'interet réside bel et bien dans l'interaction entre tous ces protagonistes .
Pleiade de personnages , pleiade de sentiments . Si la noirceur domine , elle peut prendre plusieurs formes . La maladie , l'amour inavoué ou inassouvi , le syndrome de Korsakoff entrainé par l'alcool , la défiance maladive et continuelle d'une belle-soeur acariatre , un contexte historique délicat sont autant de tragédies qui construisent un récit , qui l'enrichissent pleinement .

Une chorale agréable , donc , et ce malgré quelques fausses notes . Exceptées diverses longueurs assorties de rares personnages parasitaires , un chant puissant portant haut et fort les couleurs de l'affliction et du tourment ! Un réel plaisir que de suivre la noire épopée de cette famille d'émigrés Allemands meme si l'on est encore loin d'une saga à la Rougon Macquart mais bon , n'est pas Robert Zola qui veut...
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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
La journée était plus douce que depuis pas mal de temps, et une fraîcheur fugace s'attardait encore dans l'herbe, dans les feuilles, le goût de la rosée matinale. Franz courut dans la chambre de sa mère, se calma, et lui effleura le bras. Elle était réveillée et déjà vêtue pour la sortie d'une vaporeuse robe d'intérieur blanche semée de roses épanouies, certaines de couleurs rose, d'autres d'un rouge plus profond dans les replis des pétales. Des feuilles délicates d'un vert tendre flottaient partout dans les plis du tissu. Les cheveux d'Eva, abîmés par les traitements, pointaient courts et fins sur sa tête en boucles pelucheuses. D'une main tremblante, elle avait mis un peu de rouge à lèvres clair et s'était gargarisée, remarqua-t-il, avec un bain de bouche agréablement parfumé au lilas. Certains jours son haleine avait l'odeur de moisi d'une cave triste, à cause de ce qui se passait à l'intérieur, expliquait-elle, et lui faisait horreur. Elle aimait être toujours très propre. Ses yeux étaient beaux, se dit Franz, verts et en amande dans son visage mince, blanc comme le papier.
"Maman, annonça-t-il timide et fier, ton avion est avancé.
- Hilf mir", lança-t-elle, en se tournant avec empressement vers lui, et il l'aida à étendre les jambes et à s'asseoir sur le bord du lit. Elle lissa ses cheveux en arrière et, affaiblie, se leva et glissa un pied puis l'autre dans ses souliers à lacets en cuir marron. Elle respirait à fond, pour prendre des forces et aussi pour maitriser son excitation... Eva essaya d'avancer, sans traîner les pieds, en marchant aux côtés de Franz, mais au moment où ils entraient dans la cour de côté, il l'arrêta.
En un geste immense, il la prit dans ses bras et l'emporta tout simplement dans le champ. Elle rit de surprise, puis passa un bras autour de son cou, en pensant Mon fils, mon fils tout petit.....
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Pendant cette époque de désunion, Fidelis mit en place ce qui devait devenir une institution d'Argus. La chorale à laquelle il avait appartenu autrefois, à Ludwigsruhe, lui manquait. Bien que celle de là-bas fût uniquement composée de maîtres bouchers, il lui vint à l'idée, peu après avoir chanté avec le docteur Heech, qu'en Amérique il était inutile de compartimenter une chorale par profession.
La première rencontre eut lieu dans l'abattoir Waldvogel, doté d'un plafond élevé et de murs répercutant le son avec un effet agréable... Et à tous Fidelis offrait des biscuits salés, du fromage, de la saucisse sèche,et une perpétuelle réserve de bonne humeur, car dans le chant c'était un homme heureux. Il n'y avait pas d'obscurité en lui, pas de pesanteur. Il était léger comme la lumière, entièrement musique.
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Depuis sa découverte de la réserve de livres à l'étage du dessous, sur son lieu de travail, elle avait été mêlée à une foule invraisemblable de gens et à leurs faits et gestes. Elle lisait Edith Wharton, Hemingway, Dos Passos, George Eliot, et pour le réconfort, Jane Austen. Le plaisir de ce genre de vie - livresque, pouvait-on dire à son avis, une vie passée à lire - avait donné à son isolement un caractères riche et même subversif. [...] Qu'elle garde son père drogué sur son lit à côté de la cuisinière, qu'elle soit sans enfant, sans mari et pauvre, comptait moins dès lors qu'elle prenait un volume en main. Ses erreurs y disparaissaient. Elle vivait avec une énergie inventée.
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Le son jaillissait de leurs poitrines et de leurs ventres amples. Les gerbes de musique se déliaient et sortaient en un flot d'énergie des hommes aux muscles tendus. Ces instruments, leurs voix, élevaient un mur de mélodie palpable. Delphine les observait, ses pensées voguant à la dérive. Elle se mit à écouter au-delà du chant. Bientôt, elle n'entendit pas chanter, pas du tout, mais ne vit que les bouches des hommes s'ouvrir et se fermer en chœur, en un grondement, à la manière d'un rassemblement d'animaux dans un zoo.
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La neige est une bénédiction quand elle adoucit les contours du monde, quand elle tombe telle une couverture enfermant de chaudes poches d'air. Cette neige-là était tout le contraire – elle soulignait le contour des choses et donnait à la bourgade un aspect plus mesquin, dépossédé, simplement ennuyeux, pareil à une erreur déposée là et seulement à demi effacée.
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Vidéo de Louise Erdrich
C'est par la poésie que Gaëlle Josse est entrée en littérature. Elle a publié plusieurs recueils, jusqu'à ce jour où elle découvre un tableau d'un peintre flamand qui la happe littéralement. Sur cette toile, une femme, de dos, dont il devient urgent pour Gaëlle Josse de raconter l'histoire. Son premier personnage est là et le roman naît. Les Heures silencieuses paraît en 2011. En treize ans, treize autres livres suivront : des romans, des essais, un recueil de microfictions. Tous nous embarquent dans des univers différents, font exister des personnages -réels ou fictionnels-, disent la force de l'art -pictural, photographique ou musical-, et mettent des mots sur nos émotions avec une grande justesse.
Au cours de ce deuxième épisode de notre podcast avec Gaëlle Josse, nous continuons d'explorer son atelier d'écrivain : ses obsessions, son processus d'écriture, la façon dont le désir d'écrire naît et grandit. un conversation émaillée de conseils de lecture et d'extraits.
Voici la liste des livres évoqués dans cet épisode :
- Et recoudre le soleil, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20108563-et-recoudre-le-soleil-gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23044434-a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit--gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- La Nuit des pères, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22564206-la-nuit-des-peres-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- Ce matin-là, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20840891-ce-matin-la-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- L'Amour, de François Bégaudeau (éd. Verticales) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22446116-l-amour-francois-begaudeau-verticales ;
- La Sentence, de Louise Erdrich (éd. Albin Michel) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22512129-la-sentence-louise-erdrich-albin-michel.
Invitée : Gaëlle Josse
Conseils de lectures de : Anthony Cerveaux, bibliothécaire à la médiathèque des Capucins, à Brest, et Rozenn le Tonquer, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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