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EAN : 9782226319449
480 pages
Albin Michel (30/12/2015)
3.45/5   147 notes
Résumé :
The Beet Queen (1986)
Publié en français sous le titre "La Branche cassée", traduction par Marianne Véron (1988) ; republié en français sous le titre "Le Pique-nique des orphelins", traduction par Isabelle Reinharez (2016).

La dernière chose que Mary et Karl entrevoient de leur mère, c'est la flamme de ses cheveux roux émergeant du biplan qui l'emporte pour toujours aux côtés d un pilote acrobate... Devenus orphelins, les enfants montent dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 147 notes
1932, Grande Dépression, le Dakota du Nord (comme les autres états d'Amérique) est touché de plein fouet par cette crise économique qui n'épargne presque personne et surtout pas Adelaide, mère célibataire de Mary et Karl (respectivement 11 et 14 ans) et d'un nouveau-né tellement nouveau qu'il n'a même pas encore de prénom quand elle s'envole définitivement à bord d'un coucou appartenant à un pilote trapéziste de foire qui ne se fait pas beaucoup prier pour enlever la matouze, sans plus se soucier de la marmaille restée à terre.
Le bébé est rapidement volé par un couple qui vient de perdre le sien et Mary et Karl se retrouvent à voyager dans un wagon de marchandise, direction un petit bourg paumé où leur tante possède une boucherie et où ils espèrent renouer avec la vie de famille...

Après un départ aussi calamiteux, ne comptons pas trop que les choses s'arrangent et même si elles n'empirent pas toujours vers le tragique, rien de ce qui était prévu ne va se dérouler comme convenu.
Les personnages ne font pas dans la demi-mesure et chacun se montre tout prêt à écraser l'autre pour exister. D'animaux fragiles et blessés qu'ils étaient au départ, ne subsiste plus rien qu'une colère et un appétit de vivre assez féroce pour que l'égoïsme et la loi du Talion soit érigé en principe de vie. Pas d'amour heureux dans ce pique-nique mais des instincts à assouvir coûte que coûte et une folie qu'on touche du doigt sans distinction du personnage qui tient le crachoir dans ce roman choral donnant tour à tour la parole à Mary, à sa meilleure amie, à Karl, à leur cousine, à leur oncle etc. Malmenés et abîmés par la vie, ils nous racontent 40 ans de leur existence, de leurs espoirs, de leurs regrets, de leurs jalousies et de leurs (des)amours envers les autres.
Belle brochette de durs à cuir mal cicatrisés que Louise Erdrich n'a pas créée pour nous la faire aimer et de fait, aucune empathie n'est possible pour ces personnages plein de froideur et d'amertume. L'auteure ne partait visiblement pas avec l'intention de nous apitoyer sur le sort des ces pauvres petits bâtards et encore moins celle de nous faire pleurer dans les chaumières.
Pour le coup c'est réussi et à travers cette chronique familiale implacable c'est tout le Dakota du Nord si cher à ses romans que Louise Erdrich nous fait visiter, un état âpre, dévasté par la pauvreté et la maladie et où les malheurs des uns entraînent le malheur des autres.
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Après un voyage en wagon de marchandises, gelés et affamés, Karl (14 ans) et Mary (11 ans) descendent du train à Argus, petite bourgade du Dakota du Nord.
Une branche fleurie et un chien bondissant vont sceller immédiatement leurs destins. Mary va filer vers la ville alors que Karl rebrousse chemin et saute à nouveau dans le train.

1932. Mary raconte qu'après le décès de celui qui était leur père (bien que marié à une autre femme que leur mère), le manque de travail en pleine Grande Dépression les plonge dans la misère. Une kermesse organisée aux profits des orphelins les a justement laissés seuls, elle et ses deux frères. La mère a eu l'audace de partir en biplan avec Omar, acrobate de l'air, en les plantant là. le petit frère, nourrisson vagissant, leur est dérobé par un jeune homme triste qui veut remplacer, dans son foyer, le bébé subitement décédé. Pour Karl et Mary, l'unique point de chute sera chez tante Fritzie, à Argus.
Mary, seule, arrivera donc dans la boucherie tenue par sa tante et son oncle et occupera la chambre de leur fille, Sita. Celle-ci nous fera entendre sa voix rageuse contre cette intruse qui doit partager sa commode, ses vêtements et jusqu'à sa copine Celestine.
Car Louise Erdrich a choisi de nous faire entendre les multiples voix des personnages, complété par un narrateur omniscient, tenant ainsi le lecteur en éveil pour partager les quelques dizaines d'années qui font suite à l'arrivée de Mary dans le Dakota.
Ce nouveau départ, dont la branche brisée symbolisera les cassures produites chez Karl et Mary, ne pouvait démarrer sous de très bons auspices. Mary, prématurément dure, ravale ses larmes, maintient fermement en arrière-plan son chagrin, se ferme à son passé et veut se rendre indispensable dans la boucherie pour y rester durablement. Karl, plus peureux et frêle, laissera libre cours à ses larmes et, après une aventure amoureuse dans le wagon de marchandises, sautera du train en marche et sera recueilli par une colporteuse indienne qui déterminera sûrement son avenir de représentant itinérant et son attitude irresponsable poussée à l'extrême.

Le cruel abandon de leur mère désaxée les fera se fermer à tous sentiments.

Mary, avec son physique quelconque, ses manières brusques, éteindra très tôt toute possibilité de flamme amoureuse et n'offrira aux autres que son caractère amer. Wallace dira d'elle qu'elle est sans pitié.
Les années passant, sa cousine Sita, très superficielle, soignera sa beauté pour trouver le bon parti mais l'aigreur sera la seule chose qu'elle gagnera par son mariage.
Mary triomphe des déboires de Sita et vice-versa. Leur unique motivation semble être de blesser l'autre, une animosité qui englue tous leurs rapports.
Ce manque de sentiments semble rejaillir aussi sur ceux qui les entourent, dont la grande Celestine. Difficile de voir une quelconque amabilité chez les uns et les autres, excepté peut-être chez un certain Wallace qui tente de faire le bien mais, hélas, des calamités résultent bien souvent de ses extravagantes décisions.

Sur les quarante années écoulées, seules quelques situations sont décortiquées. Avec son talent de conteuse indéniable, l'écriture de Louise Erdrich me happait, m'entraînait, mais, rapidement, je me suis dit que c'était une lecture vraiment bizarre, un peu dérangeante par tous ces personnages dénués d'empathie. J'ai même ressenti un moment l'envie d'en finir au plus vite.
Sans s'y attendre, quelques notes surnaturelles viennent conclure certains évènements de manière presque loufoques à tel point que je devais relire les passages, croyant que j'hallucinais ! Je n'ai d'ailleurs pas bien saisi le sens de ces dérives complètement incongrues dans le quotidien très terre à terre des personnages.
C'est le sentiment d'une lecture plutôt déconcertante qui me reste en terminant ce roman. Pourtant, mes deux précédentes lectures de l'auteure ne m'avaient pas laissé une telle impression.
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C'est un style que je n'ai pas l'habitude de lire .Le pique-nique des orphelins est ce qu'on appelle une saga. Cette chronique familiale qui s'étend sur une quarantaine d'années est pétillante, vivante, on ne s'ennuie pas puisque l'on est accompagné tout au long de cette lecture de personnages hauts en couleurs.
Même si le livre débute sur l'abandon de trois enfants ( que l'on va suivre) on n'a pas le temps de s'épancher, le rythme est soutenu et il n'y a pas de temps morts.
Ce roman chorale nous amène dans l'Amérique dans l'Amérique rurale des années 30. Nous traversons la vie et vivons avec eux leurs relations qui sont loin d'être simples. On voit ici la complexité des sentiment, les jalousies, les tourments, les rancoeurs. Chacun essaie de trouver et de faire sa place. J'ai parfois été surprise par le côté surnaturel, onirique des événements mais tout s'enchaine avec "naturel".
Je n'ai pas véritablement de reproches à faire à ce livre et pourtant, je n'ai pas été complétement séduite, j'ai passé un bon moment mais je ne suis pas sûre de poursuivre ma découverte de cet auteur.
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"LE PIQUE-NIQUE DES ORPHELINS"
de Louise Erdrich
traduit par Isabelle Reinharez

Depuis que "LaRose" de Louise Erdrich est sorti, je lis des critiques plutôt négatives sur son précédent livre "Le pique-nique des orphelins", ce qui m'a donné envie de le sortir de ma PAL pour me faire mon propre avis...

L'histoire du "Pique-nique des orphelins" commence en 1932, lorsqu'une gamine de 12 ans, Mary Adare, débarque dans la boucherie tenue par sa tante maternelle pour y faire sa place comme un coucou dans le nid d'un oiseau... et se termine en 1972 par l'élection de "La reine des betteraves" (titre original du livre) lors d'une foire agricole. Pendant les 40 ans que dure cette chronique familiale, nous suivront des personnages mal-aimés par la vie et qui essaieront de faire de leur mieux, le mieux étant souvent l'ennemi du bien.

J'ai beaucoup aimé ce livre (qui est amer comme la vie) ainsi que les personnages qui font ce qu'ils peuvent avec le peu qu'ils ont reçu. Et la traduction d'Isabelle Reinharez est, comme toujours, excellente.

Il y a peut-être quelques faiblesses dans la trame narrative (que l'on pardonne facilement puisqu'il s'agit en fait du second livre de Louise Erdrich, publié pour la première fois aux USA en 1986 sous le titre original de "The Beet Queen"). Mais ce qui m'a vraiment intéressée c'est que l'on y trouve déjà tous les éléments qui amèneront à la création de "La Chorale des maîtres bouchers".

En France, "Le pique-nique des orphelins" a été  publié une première fois en 1988 (mais avec une traduction tronquée) sous le titre "La Branche cassée" et il faudra attendre 2016 pour une traduction INTÉGRALE par Isabelle Reinharez chez Albin Michel.

A signaler qu'Isabelle Reinharez a encore du travail devant elle puisqu'il reste 5 livres de Louise Erdrich (écrits entre 1988 et 2004) qui sont soit introuvables en français, soit qui n'ont pas encore été traduits.
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Ah, je peux vous dire qu'on adore le principe des rééditions de grands romans, qui permettent de découvrir ou de redécouvrir des livres passés un peu inaperçu lors de leurs sorties sa sortie.

Prenez "le pique nique des orphelins", second ouvrage de Louise Erdrich paru en 1986 sous le titre "La branche cassée", le voilà trente ans qui ressort en France, grace aux éditions Albin Michel dans la formidable collection "Terres d'Amérique et à une toute nouvelle traduction,. celle d'Isabelle Reinbarez qui rend vraiment service à ce très beau texte.

Louise Erdrich, peu connue en France, est pourtant une des plus illustres voix de la littérature américaine, et plus particulièrement amérindienne. Indienne par sa mère, et allemande par son père Erdrich qui est une romancière reconnue aux USA ( adoubée notamment par Philip Roth) creuse un sillon proche de celui de Toni Morisson, sauf qu'ici ce n'est pas la culture afro américaine qu'elle met en valeur, mais celle des amérindiens dont elle n'a cessé de chanter les louanges et les vicissitudes à travers des sagas souvent épiques et flamboyantes.

Dans ce "Pique Nique des Oprhelins", qui n'est que son second ouvrage, l'auteur traite de ce sujet éternel des rapports conflictuels entre indiens et blancs à travers une saga familiale qui coure sur plusieurs époques, à travers le destin de trois oprhelins abandonnés un jour par leur mère en 1932, juste après le grande crise…
Une mère sans domicile fixe financièrement exsangue suite au décès de son amant qui avait une double vie et avec qui elle entretenait une relation illégitime malgré trois enfants de ce lit, sur un simple coup de tête, va quitter ses trois enfants dont un bébé en plaquant tout pour rejoindre un pilote acrobatique dans une grande fête foraine du village du Dakota du Nord où se déroule l'intrigue.

Une intrigue qui commence donc par un abandon particulièrement inattendu et saugrenu, et c'est tout le livre qui va mélanger étrange et épique dans cette saga familiale foisonnante, avec plein de personnages hauts en couleurs où se croiseront différents personnages, indiens et blancs, qu'on suivra jusqu'en 1972, soit un demi siècle après le début du roman.

Surnaturel et onirisme forment les principaux piliers de l'univers de cette saga américaine tragi comique, entre Paul Auster et Faulkner, et on aime éperdument la façon dont Louise Erdrich nous embarque totalement dès le début du roman et pour ne plus nous lâcher dans son monde dans lesquels les personnages tiennent au bord d'un fil très tenu entre raison et folie…

Bref, assurément, un des meilleurs livres de de ce début 2016 qui date de 1986 et j'espère que vous arriverez à la même conclusion que moi en dévorant ce Pique Nique des Orphelins...

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
Bibliobs
31 mars 2016
Publié en 1986, passé inaperçu alors, le roman n'a rien perdu de sa puissance phénoménale. Vous pouvez lui faire un triomphe.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Il est sorti guéri du Veterans Hospital où il séjournait depuis son retour de sa dernière guerre, celle de Corée. Il est enfin revenu à la maison et ne sera plus jamais soldat. Mais il est criblé d'encore plus de blessures qu'avant, au point qu'il est maintenant question d'en faire le héros le plus décoré du Dakota du Nord. Je trouve ça ridicule, qu'avoir été mis en pièces à coups de fusil soit ce pour quoi il a toujours vécu. Il doit maintenant attendre qu'un fonctionnaire du gouvernement évalue les autres anciens combattants, additionne leurs blessures sur un calepin et calcule qui a donné le plus de chair et de sang.
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« La lumière de la cour jetait une vague lueur dans son dos. Les conifères semblaient d'une noirceur impénétrable, et même effrayante. Mary songea aux vagabonds, aux hiboux, aux mouffettes et aux souries enragées que le brise-vent abritait peut-être. Elle s'avança pourtant dans l'herbe haute. Avec ce premier pas, elle sentit la pesanteur s'accumuler dans ses jambes. Au suivant, ses yeux avaient hâte de se fermer. Elle plongea tout de même en avant, parmi les branches entrecroisées. La terre était humide, fraîche, et Mary s'enfonça dans l'herbe. Elle eut l'impression, dans sa transe, que beaucoup de temps passait. Les prunes étaient vertes et dures lorsqu'elle s'était allongée, les graines des mûres invisibles, l'herbe verte et souple. Puis la lune monta dans le ciel, les étoiles tournoyèrent en motifs pailletés, des oiseaux s'envolèrent. La saison déclina et le bébé de Célestine devint aussi grand que le jour. »
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La pièce glaciale était remplie du léger parfum des fleurs séchées que maman éparpillait dans sa malle, de l'odeur suave de l'orange piquée de clous de girofle qu'elle suspendait dans le placard, et de l'essence de lavande dont elle se frictionnait la peau le soir.
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En ce qui me concerne, je ne jurerais de rien. Je domine. J'ai un visage trop large. Mes dents paraissent sauvages quand je souris, un trait que j'ai hérité du côté de ma mère. Je sais pourtant que toute préoccupation en rapport avec l'impression que nous produisons sur autrui est absolument inutile de ma part, je me résigne donc.
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Dans la ville même, c'était un bouillonnement de constructions et de plans nouveaux. Nos promoteurs, à court de noms de rues habituels, s'étaient mis à donner à des impasses le nom de leurs épouses et de leurs enfants.
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Vidéo de Louise Erdrich
C'est par la poésie que Gaëlle Josse est entrée en littérature. Elle a publié plusieurs recueils, jusqu'à ce jour où elle découvre un tableau d'un peintre flamand qui la happe littéralement. Sur cette toile, une femme, de dos, dont il devient urgent pour Gaëlle Josse de raconter l'histoire. Son premier personnage est là et le roman naît. Les Heures silencieuses paraît en 2011. En treize ans, treize autres livres suivront : des romans, des essais, un recueil de microfictions. Tous nous embarquent dans des univers différents, font exister des personnages -réels ou fictionnels-, disent la force de l'art -pictural, photographique ou musical-, et mettent des mots sur nos émotions avec une grande justesse.
Au cours de ce deuxième épisode de notre podcast avec Gaëlle Josse, nous continuons d'explorer son atelier d'écrivain : ses obsessions, son processus d'écriture, la façon dont le désir d'écrire naît et grandit. un conversation émaillée de conseils de lecture et d'extraits.
Voici la liste des livres évoqués dans cet épisode :
- Et recoudre le soleil, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20108563-et-recoudre-le-soleil-gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23044434-a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit--gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- La Nuit des pères, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22564206-la-nuit-des-peres-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- Ce matin-là, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20840891-ce-matin-la-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- L'Amour, de François Bégaudeau (éd. Verticales) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22446116-l-amour-francois-begaudeau-verticales ;
- La Sentence, de Louise Erdrich (éd. Albin Michel) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22512129-la-sentence-louise-erdrich-albin-michel.
Invitée : Gaëlle Josse
Conseils de lectures de : Anthony Cerveaux, bibliothécaire à la médiathèque des Capucins, à Brest, et Rozenn le Tonquer, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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