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Le Livre des Martyrs tome 7 sur 10

Emmanuel Chastellière (Traducteur)
EAN : 9780765348845
1056 pages
Leha (18/06/2021)
4.55/5   63 notes
Résumé :
L'empire de Lether vacille. Rhulad Sengar, l'empereur aux Mille Morts, sombre dans la folie, entouré de flagorneurs et d'agents à la solde de son chancelier machiavélique. Pendant ce temps, la police secrète letheriie mène une campagne de terreur contre son propre peuple. L'Errant, autrefois un dieu prévoyant, se retrouve incapable de discerner l'avenir. Les conspirations naissent un peu partout dans le palais, alors que l'empire, rongé par la corruption, se rappro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
De retour dans l'empire de Lether pour ce septième tome du Livre des Martyrs, et nous reprenons le fil des événements du cinquième tome, Les Marées de Minuit tout en suivant ceux du sixième, Les Osseleurs.

Les Tistes Edur ont conquis Lether, la capitale du royaume, et Rhulad Sengar est dorénavant le nouvel empereur. Un empereur aux Mille Morts toujours plus torturé par sa vicieuse immortalité. Son peuple est présent dans la capitale et certains, comme Hannan Mosag, l'entourent encore de près. Mais les Letheriis sont toujours là et font mine de partager le pouvoir. Ils chuchotent à l'oreille de l'empereur tels des serpents et continuent de s'attribuer richesses et privilèges, le manipulant et tirant profit de sa folie aveugle.

En cherchant à capturer les plus grands guerriers qui pourraient accroître la puissance de l'empereur en le combattant, Rhulad et les Tistes Edur ont frappé à la mauvaise porte. L'empire de Malaz a été attaqué et celui-ci envoie ses brûleurs de pont, dirigés par l'adjointe Tavore, pour rendre les coups.

Un autre conflit va prendre de l'ampleur de l'autre côté du royaume, car un exilé des peuples de l'est, Masquerouge, est de retour pour réunir les tribus et affronter l'empire.

Il n'y aucun doute sur la domination letheriie et l'incapacité des Edurs à se montrer à la hauteur de diriger un tel royaume. Si chaque armée et chaque province comptent une alliance des deux peuples à leur tête, le contrôle des letheriis est évident et la conquête des Edurs semble leur échapper à chaque instant...

On retrouve ici avec plaisir les personnages laissés en chemin.
Theol Beddict est toujours aussi pouilleux et impayable, et pourtant son plan pour saborder l'économie du royaume est en train de faire des ravages.
Rhulad, misérable marionnette, se retrouve détourné des siens, à la merci du chancelier letherii Triban Gnol et de l'emprise maléfique de son épée.
Il ne jure que par les combats qui lui sont promis, dont le redoutable Karsa Orlong et le légendaire Icarium sont "les cerises sur le gâteau".
Seren Pedac, elle, fait route avec le frère de Trull Sengar, Fear, ainsi qu'avec Udinaas l'esclave et Marmite, la petite fille née de la maison Azath de Lether. Accompagnés du mythique Silchas Ruin, ils partent à la recherche de l'âme de Scabandari Oeil de Sang.


Énormément de choses à suivre encore dans ce tome.
Le conflit interne entre Letheriis et Edurs concerne un grand nombre de personnages, et à lui seul, il occupe beaucoup de notre concentration.
Entre les manigances du chancelier, des Patriotistes et du Cénacle libératoire auxquelles se heurtent les valeurs des Tistes Edurs, il faut ajouter l'invasion des malazéens. Une invasion assez étrange, car menée par petits groupes, loin de la capitale. Mais c'est l'occasion de suivre plusieurs factions des Brûleurs de ponts.
Et c'est un régal ! Violain, Bouteille, Helian, Koryk ou Malabar (je suis loin du compte), que du beau monde ! Un petit nouveau, aussi talentueux que timide, fait son apparition : l'incroyable Bec, le personnage le plus marquant de ce tome.

Du côté est, dans les grandes plaines de l'Alêne'Dan, avec Masquerouge et ses tribus, il y a aussi d'étonnants protagonistes dont un qu'on n'avait pas vu depuis longtemps et dont la présence ici n'est toujours pas très claire pour moi...
C'est arc nous donne droit à de grandes batailles où la stratégie se mêle à la barbarie. Par moments, j'ai eu du mal à m'immiscer dans les combats, que j'ai trouvés moyennement bien décrits, souvent perdu dans les positions des différentes factions.

Plusieurs dieux ou ascendants parsèment également le récit et c'est grâce à eux que l'intrigue s'étoffe encore et toujours. Entre divinités Edurs, Andiis ou anciens dieux, c'est un combat de tous les instants avivé souvent par la vengeance ou par des motivations plus obscures.
On est encore loin de tout cerner et c'est aussi frustrant que passionnant !

La magie ici déployée est multiple sur bien des aspects et il est difficile d'en faire le tour. Cependant, elle est souvent à double tranchant, si bien que sa puissance ne donne pas forcément la victoire à tous les coups... L'utilisation que Steven Erikson en fait est imprévisible et révèle beaucoup de surprises !


La noirceur de la dark fantasy du Livre des Martyrs est omniprésente tant dans les comportements que dans les actes, dans les affrontements que dans les destinées. on parvient tout de même à s'amuser parfois, à rire grâce à certaines facéties et certains personnages hauts en couleur. On parvient même à s'émouvoir devant le sort réservé à certains.
Cruel, fatal, surprenant et passionnant. Un très bon tome !

Je regrette cependant les trop nombreuses coquilles sur le dernier quart du roman (le dernier paragraphe d'une sous-partie est même passé dans la suivante, créant une confusion).
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Le Livre des Martyrs, c'est toujours compliqué à chroniquer. Car comment traduire ce sentiment de « Wow ! » qui reste longtemps une fois la dernière page tournée ?

Le Souffle du Moissonneur poursuit l'arc entamé dans le tome 5, à savoir la conquête de Lether par les Edurs. Et c'est là, la première surprise de ce roman, et le premier point d'intérêt. Les Edurs ont gagné, oui. Rhulad est sur le trône, cet Empereur aux Mille Morts qui ne peut mourir. Et pourtant, cette conquête semble bien fragile. Car si c'est un Edur sur le trône, le gouvernent et l'économie sont toujours aux mains des Letheriis, sans parler de cette espèce de police secrète qui se permet tous les vices. Ce qui n'est pas très étonnant, car Lether était un empire puissante, avec une forte économie, et que les Edurs sont beaucoup plus « modestes » à la base. du coup, on se retrouve avec une conquête extrêmement fragile.

Et Rhulad, plus pathétique que jamais, isolé dans son désespoir et sa souffrance, ne voit rien. Il s'en fiche un peu, il faut dire. Tout ce qu'il attend, c'est un Champion capable de le terrasser une fois pour toutes. Pour asseoir sa puissance aux yeux du monde ? Un peu. Mais surtout, il aspire à la délivrance. Rhulad est l'un de mes personnages préférés du cycle, et l'un de ceux qui me rend le plus triste. Il n'a rien demandé, il a eu la malchance d'être manipulé par la pire personne qui soit. Un antagoniste, oui… mais clairement pas un méchant. Et sa faiblesse laisse libre court aux trahisons, aux egos cupides, aux dérives de toutes sortes.

A se demander si les Edurs ont vraiment gagné cette conquête, ou si elle va les précipiter vers leur chute.

Dans la capitale, on retrouve aussi Tehol et Bugg, qui continuent leur machination de sape économique. Et heureusement qu'ils sont là ! Leurs dialogues et les scènes sont toujours aussi drôles et savoureux (non mais ce délire autour des poulets T_T), mais ce ne sont pas des comics reliefs, loin de là. Il laisse aux autres les trahisons politiques, pour une activité plus subtile mais non moins redoutable : l'économie. Quant à Bugg, maintenant qu'on connaît sa véritable identité, c'est un vrai plaisir de le voir aussi agir seul.

Et plus haut, je vous parlais de champions pour terrasser l'Empereur immortel… Et quels champions ! Karsa Orlong et Icarium, rien que ça ! Autant vous dire que certaines scènes étaient bien tendues.

Tout ça, c'était pour la capitale, mais dans les plaines, ça bouge aussi beaucoup. A commencer par les Malazéens, qui comptent bien bouffer des Edurs au petit dej'. Très bonnes scènes là aussi, avec son lot d'embuscades et d'escarmouches, mais ce n'est pas forcément ce que je retiens le plus : je suis toujours impressionnée par la camaraderie qui ressort entre les personnages, et la sympathie qu'on en éprouve pour eux, alors même que leur nombre fait qu'on ne peut pas tous les identifier et les reconnaître. Dans les plaines, on fera aussi la rencontre de guerriers pas piqués des hannetons, mais je vous laisserai les découvrir.

Et ça… ce n'était que pour les mortels ! Parce que les Ascendants et autres dieux ne sont pas en reste. Ca complote, ça trahit… et ça recherche vengeance. Leurs machinations ne sont pas toujours faciles à suivre, mais à chaque fois, on sait bien qui va payer la facture… Heureusement, certains personnages d'envergure comme le mage Ben le Vif sont là pour veiller au grain. Au passage, l'histoire terrible entre les Edurs et les Andii est toujours aussi fascinante.

Comme vous pouvez vous en douter, côté intrigue, c'est toujours bien touffu. Même au 7e tome, il y a toujours de nouvelles choses. J'avoue ne pas avoir toujours tout saisi, notamment pour ce qui est de relier les différents fils aux autres, et certains personnages étaient bien flous dans ma mémoire, mais ça n'entache pas le plaisir de la lecture global (bon, le wiki est mon ami, et ce sera celui des plus anglophones d'entre-vous). Je le dis à chaque fois, mais j'ai hâte de tout relire depuis le début. Cette profusion est à la fois une qualité et un défaut, mais si vous êtes arrivés là, c'est que c'est plutôt une qualité pour vous 😉

Côté ambiance… Beaucoup de batailles, de trahisons, de coups dans le dos, de mentions de viols, de tabassages en règle, mais c'est aussi ça que j'adore dans ces livres : l'émotion est toujours là. A côté de l'épique, rehaussant l'épique, même, à côté des gros enjeux, on a les personnages, on a les drames intimes et d'autant plus terribles qu'on s'attache à eux. On a l'émotion d'un dialogue àlacon, on a l'émotion d'un background qu'on attendait pas, d'une étreinte parfois manquée, d'un moment de bravoure suprême, et surtout, l'émotion d'une mort soudaine et tragique qui sert la gorge. C'est bien simple, les 200 dernières pages, mes yeux n'ont pas cessé de me brûler, et parfois pour des personnages que je n'avais pas vu venir. Les morts sont souvent injustes, et d'autant plus injustes qu'elles étaient parfois évitables. Mais c'est ce qui fait aussi la force de ces morts, qui ne servent pas uniquement le récit, qui nous montrent que la vie, parfois, ça tient à pas grand-chose.

Bilan
A chaque fin de tome, je me dis que non, le prochain n'arrivera jamais à atteindre la moitié de ce tome à en matière de d'univers, d'héroïsme et de tragédie, et chaque fois, je suis ravie de constater que je me suis trompée. Je suis toujours loin de tout saisir, les intrigues et les personnages étant tellement nombreux et complexes, mais ce que j'en saisis est tellement impressionnant que bon, la compréhension fine attendra la relecture. Merci encore aux éditions Leha d'avoir relevé le défi de cette publication !
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Retour dans la monstrueuse épopée d'Erikson :ce volume ,le septième, se déroule dans l'Empire de Lether (voir le tome 5 Les marées de Minuit) dont on raconte la chute à laquelle concourent , entre autres l'armée des Osseleurs ( tome 6) mais aussi de nombreux autres personnages rencontrés dans les tomes précédents (dont les fameux « Brûleurs de ponts » . A part cela ,on ne résume pas une un roman de 1050 pages , avec150 personnages (à une vache près) dans un monde où les entités divines grouillent comme les asticots sur un âne mort : divinités anciennes , nouvelles, futures, demi-dieux , immortels en tous genres et aussi des hommes et des femmes dans toute la palette de l'humanité de l'abject au sublime . Erikson utilise tous les registres , épique ,lyrique, dramatique , farcesque . Je conçois que cela puisse dérouter un lecteur timide ou réfractaire à l'imaginaire mais , moi, j'adore . Chic , il y a encore trois volumes à venir !
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Comme je l'ai déjà, c'est le tome que j'ai aimé le moins depuis le début de mon aventure dans le Livre des Martyrs. J'ai même élevé à la hausse, ma note du tome 6.

Que sait-il passé ?

Je crois que j'ai eu beaucoup de mal à me connecter à l'histoire. Et étonnement, j'ai trouvé l'intrigue de ce tome assez statique. Alors oui il y a beaucoup d'éléments importants et qui se révèleront dans le tomes suivants mais, avec du recul, j'ai un sentiment de statut quo. Je pense que c'est un tome où les intrigues s'apprécient vraiment une fois avoir lu les suivants.

Ce tome est pourtant à la suite de mon préféré, le 5. Mais, ici j'ai trouvé que tout était moins bien que dans les précédents.

Le duo Tehol/Bugg est moins flamboyant. La team Seran ne fait que se chamailler et à la fin je me suis dit tout ça pour ça. Rhulad est devenu assez pathétique même si c'est compréhensible. Karsa et Icarium, sont attentistes pendant une bonne partie du roman. Là encore c'est compréhensible mais c'est quand même décevant.

Toute l'intrigue à Lether, amène de nouveaux personnages qui doivent faire partir de la pire engeance de l'humanité. Je ne sais pas s'il y avait besoin d'autant de passages avec eux. Ou alors, je les détestais tellement que j'ai fini par ne plus vouloir en entendre parler XD.

Plus sérieusement, ce tome m'a paru déséquilibré. Il y a de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages. Un aspect politique, colonialiste et sociétale assez fort mais qui ne s'allie pas aussi bien avec le reste de l'histoire. Cela a été plus laborieux que d'habitude pour moi.

Il y a certains passages et certains personnages qui ne m'ont pas du tout intéressés (Coucou Masquerouge) ou qui ont fini par avoir un intérêt assez tard.

Ma critique paraît très négative, mais je pense que c'est lié à ma petite déception après les 3 tomes précédents. Car oui, elle est juste"petite" parce que cela reste un tome très très bon à l'échelle de ce que je peux lire en fantasy.

Il y a des personnages connus, qui font leur retour ici, et qui pour moi relance l'intrigue. Je ne dirais pas qui mais ceux qui savent, savent. Et que dire de Bec, Toc et Trull qui sont juste les meilleurs personnes. Et Ben le Vif on en parle oui ?

Et une fois n'est pas coutume dans cette série, Erikson m'a brisée le coeur. Ces 3 personnages ne méritaient pas ça. Notamment UN en particulier. ceux qui savent... savent.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
25 avril 2022
Un excellent tome qui reprend à la fin du tome 5. Epique, riche en manigances, il montre la richesse du monde de Steven Erikson : Le livre des Martyrs est la saga épique de fantasy pour les amateurs du genre. le dixième tome se rapproche mais l'auteur arrive encore à nous surprendre et à introduire de nouveaux personnages intéressants.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Elbakin.net
30 juin 2021
Lorsque l’on a ri aux éclats et que l’on a pleuré à chaudes larmes en l’espace de quelques pages, lorsque l’on s’est surpris à veiller jusqu’à des heures avancées de la nuit, lorsque l’on a vibré avec les personnages et lorsque l’on sait que cet univers nous hantera encore longtemps, une seule pensée vient à l’esprit en tournant la dernière page de Reaper’s Gale. Steven Erikson est un génie.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Vous deux, dit Goule en se détournant, vous etes pires que des avocats. Et vous ne voulez pas savoir ce que je fais de l'âme des avocats.
.....
- Ombretrone, qu'est-ce qu'un avocat ?
- une profession vouée à la subversion des loi pour le profit..quand j'étais empereur, j'ai envisagé de les massacrer tous.
- pourquoi ne l'as tu pas fait ?
- l'avocat royal disait que ce serait une terrible erreur
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Il est possédé par la certitude. Il a une vision sûre du monde, c'est un homme qui a les bonnes réponses - il va sans dire que les questions préalables étaient elles-mèmes les bonnes. Un sujet sûr, Yathvanar, peut être influencé, transformé, il peut devenir un allié zélé. Il suffit de trouver ce qui le menace le plus. Faire naître la peur, brûler les fondements de leur certitude, puis leur offrir une autre façon de penser, de voir le monde, tout aussi certaine. Quelle que soit la taille du fossé, ils s'accrocheront à toi de toutes leurs forces. Non, les convaincus ne sont pas nos ennemis. Ils sont malavisés, comme dans le cas de cet homme, mais toujours plus vulnérables à la peur. Il faut juste les priver du confort de leurs convictions, puis les amadouer avec des convictions apparemment convaincantes et raisonnables que nous créons de toutes pièces. Et leur soutien est assuré.

Karos Invictad
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Sur le sol de l'arène ,l'empereur Rhulad Sengar gisait mort. Sa chair était pâle et froide comme l'argile de la rivière.Le sable saupoudrait les pièces de monnaies luisantes et tout le sang qu'il avait perdu était devenu noir .
Et les spectateurs attendaient.
Que l'Empereur aux Mille Morts ressuscite .
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-Mes vers bleus, avait-elle dit, en faisant référence à un vers de vase du large originaire de la côte kanienne. Et tout comme les vers, ils commencent par être violet et bleu, puis après un jour ou deux au soleil, ils deviennent gris. Des goumis, sergent.
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Une trop grande partie du monde défie nos efforts pour se conformer à ce qui nous ferait plaisir. Vivre, C’est connaitre l’insatisfaction et la frustration.
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Videos de Steven Erikson (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Steven Erikson
Le livre des martyrs de Steven Erikson, trad. Emmanuel Chastellière, chez Editions Leha https://editions-leha.com/catalogue-details/martyrs-t1-les-jardins-de-la-lune/ plus d'informations : https://www.actualitte.com/article/livres/epique-ambitieux-eclatant-ainsi-s-ouvre-le-livre-des-martyrs/88929
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