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Esther Sermage (Traducteur)
EAN : 9782847201635
409 pages
Gaïa (03/04/2010)
3.82/5   153 notes
Résumé :
J'ai froid. Je me retourne pour calmer la douleur. Je resserre la couverture autour de moi. Alors, j'entends un rire. Mes yeux s'embuent. J'ai aimé. Personne ne m'enlèvera ça. Pas même la mer capable tantôt d'engloutir les traces des ravages provoqués par l'homme, tantôt de les recracher - elle a emporté ce que j'avais de plus cher. (...) Je résiste et je me laisse aller, je tergiverse, mais au fond, je sais que tout sera bientôt fini. Les méfaits des aïeux revienne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Cela fait 2 ans maintenant qu'Inga, photographe de renom, a perdu subitement son mari, Mårten. Mort d'une crise cardiaque alors qu'il faisait une promenade. Désormais, elle vit au jour le jour, incapable de se projeter dans un avenir plus lointain. Pour se reposer, elle décide d'aller passer quelque temps dans la maison familiale de Marstand, sur une île suédoise. Une odeur de vieille maison et de moisi la saisit dès qu'elle franchit le seuil. Heureusement, son ami d'enfance, Niklas, au courant de sa venue, avait allumé un feu et remis l'eau. Celui-ci lui fait la surprise de sa venue le soir-même de son arrivée et lui concocte un bon dîner. Dès le lendemain, elle se met en tête de ranger la remise au fond du jardin. Dans un carton, elle découvre des articles de journaux portant sur la deuxième guerre mondiale et surtout une lettre d'une missionnaire basée en Afrique et adressée à sa grand-mère, Rakel, datant de novembre 1916. Elle parle d'une nuit qu'elles ne pourront jamais oublier et au cours de laquelle elles se sont substituées à Dieu. Inga décide d'en savoir plus sur la passé de sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue et remonte dans le temps à la découverte de ce secret...

Maria Ernestam nous offre un roman à deux voix: celle d'Inga, en 2007, et celle de Rakel, sa grand-mère, en 1959, qui, atteinte d'une leucémie et à l'hôpital, se rappelle sa jeunesse à partir des années 1918-1919. L'on plonge dans cette période sombre, en pleine guerre, notamment lors de la bataille de Jutland, le plus grand affrontement naval qui opposa la Royal Navy à la Marine impériale allemande en mer du Nord et qui fit plus de 8000 morts dont les corps ont échoué le long des côtes suédoises. L'histoire de la jeune Rakel est passionnante, l'auteur nous plongeant à la fois dans le passé de la famille d'Inga et dans l'histoire suédoise. L'on découvre peu à peu la vie qu'a menée la jeune femme, répercutant inévitablement celle d'Inga, de son père ou de son oncle. Ce récit à deux voix apporte un certain rythme à la lecture et l'on pressent une forte documentation de la part de l'auteur. Mêlant habilement secrets familiaux et Grande Histoire, ce roman, porté par une écriture délicate, se révèle abouti et touchant.

Toujours avec toi... Toujours...
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« Mon mari est mort.
- Il était comment, ton mari ?
- Il était toujours là. Pour moi. »

Vous avez bien compris : ce roman parle du deuil. Un deuil difficilement sinon pas du tout accepté, qui plonge la protagoniste dans un abîme d'où elle voudrait sortir, pourtant. « le deuil n'est pas un sentiment à part entière, mais une accumulation de sentiments. Un mélange de peur, de colère, de culpabilité, de honte... »

Avec une grande pudeur, Maria Ernestam met en scène une femme d'une quarantaine d'années, Inga, photographe et mère d'un grand fils, qui n'arrive pas à se relever après la mort soudaine de son mari, 2 ans auparavant.
Inga décide de se rendre à la maison où elle passait ses vacances étant petite, à Marstrand, sur une île suédoise. Et là, elle retrouve son ami (et amour ?) d'enfance, plein d'attention pour elle. Et puis surtout, elle découvre, dans une petite caisse du hangar, une mystérieuse lettre qui va changer sa vie, ou plutôt qui va lui redonner le goût à la vie.
En effet, cette lettre est celle de Lea, une amie de sa grand-mère. Et nous faisons un bond dans le passé, celui de la guerre 14-18, pour cheminer un moment avec ces 2 jeunes femmes pleines de caractère qui connaitront une expérience essentielle et traumatisante, et qui a un rapport avec la bataille du Jutland.

Un secret de famille bien gardé, mais qui nous est dévoilé par une stratégie narrative alternée dans le temps et les personnages.
Une approche du deuil malgré tout positive.
Des rapports familiaux empreints de tendresse.
La grande Histoire mêlée subtilement à l'histoire familiale.

Tout ceci mis en scène d'une façon très astucieuse et délicate.
On reconnait bien là l'auteure des « Oreilles de Buster ».
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Une découverte épatante, toute neuve de quelques mois de cette dame suédoise des Lettres... avec une première lecture âpre, violente, dérangeante, "Les Oreilles de Buster", qui aurait pu me décourager !

J'ai poursuivi avec son dernier roman, "Le Pianiste blessé" ( lecture adorée, qui m'a enchantée; toujours très contrastée, mais plus positive), et présentement une fiction plus ancienne, "Toujours avec toi", sur le deuil, le "sacré" de l'amitié...
Un univers tout en sensibilité, en nuances, en finesse... J'ai vraiment une grande admiration pour cette écrivaine...

Le récit s'imbrique en plusieurs périodes et personnages [ entre les années 50 et les années 2000], où une femme , Inga, photographe de renom, perd son mari, part dans une maison familiale, pour faire une pause... Par le plus de grand des hasards, elle tombe sur des papiers anciens dont une lettre d'une certaine Rakel, adressée sa grand-mère... Elle se met à questionner, chercher...En remontant l'histoire de sa grand-mère et de son amie, elle échappe à son chagrin, à sa solitude de veuve...

Un univers à la fois tendre et douloureux... avec des secrets, des non-dits épais !
C'est l'écrivaine des "Contrastes absolus", quand tout semble "rose "...
Méfiance...., car le "Sombre" est tapi dans un coin !

Ces sont des histoires denses, très nourries... le Sacré de l'Amitié", la quête des origines, de ses fondations... La pauvreté, la guerre, les épreuves qui font que les personnages subissent des coups du sort, indépendants de leur volonté... Mais qui ont des idéaux, des exigences personnelles, des objectifs élevés... se refusant à être enfermés dans un déterminisme social !!...

J'adore l'univers de Maria Ernestam, un patchwork d'humanité, sombre et
lumineux. Si parfois, on peut regretter la platitude, le manque de relief des
fictions de certains écrivains; là, c'est une planète inverse et enchanteresse, car cette auteure nous réserve toujours moult surprise et suspens !!

Subjuguée par son univers... je vais poursuivre avec un roman plus ancien,
"Le Peigne de Cléopâtre"....

L'épreuve du deuil, l'amour fou d'une fille pour son père, la rencontre de
l'amitié absolue, en faisant des recherches sur son passé, les secrets
des familles...les grandes ombres et grandes lumières qui traversent
toutes les vies !! Une auteure dont l'univers, le ton, le style et les
sujets abordés, me fascinent totalement !!!

- "Je n'ai jamais été aussi mal de ma vie, papa. Je ne sais pas si je vais m'en sortir. Je vis au jour le jour.
Combien de temps je vais tenir ? Aucune idée. Tu me manques. Tout ce qu'on faisait ensemble , ton rire, tes blagues, ta guitare, la fierté dans ta voix quand je t'appelais pour te raconter mes expos. Même si tu essayais de la cacher. Et il y a l'absence de Marten. J'en souffre à un point inimaginable.
J'ai l'impression de me briser à l'intérieur. Je n'ai jamais été aussi seule de ma vie. Maintenant, j'ai besoin d'en savoir plus sur ma famille."
(Collection Babel, 2014, p. 311)
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Inga est une photographe reconnue. Voilà deux ans qu'elle a perdu son mari, et elle ne parvient pas à remonter la pente. Elle va mal et sa vie artistique en pâtit, la moindre remarque sur son travail suffit à la faire douter de son talent et à lui laminer le moral. Inga pense pouvoir se changer les idées en se retirant dans une propriété de famille sur l'île de Marstrand. Elle y trouve une vieille lettre qui la conduit sur les traces de sa grand-mère ; Inga découvre peu à peu les destins hors du commun de deux femmes pendant la première guerre mondiale.

Présenté ainsi, le roman semble reprendre deux bons filons actuels :
1/ le centenaire de la guerre 14-18
2/ les récits polyphoniques avec secrets de famille
Non, et oui mais. Cet ouvrage est paru en Suède en 2008, six ans avant la frénésie commémorative. Et si le récit est en effet centré sur des non-dits familiaux, il ne tombe pas dans la facilité et les clichés. Maria Ernestam parle du deuil, de la famille et de l'amitié avec beaucoup de pertinence et de sensibilité, utilisant avec brio l'alternance narrative pour captiver et émouvoir son lecteur, le faisant passer de 2007 à 1916 à Göteborg, dans un décor à la Dickens. Elle évoque en outre un épisode méconnu et terrible de la première guerre mondiale, la bataille navale du Jutland : le 30 mai 1916, "les flottes allemande et anglaise s'affrontent. Environ deux cent cinquante navires participent à la bataille. Quatorze vaisseaux britanniques et onze vaisseaux allemands sont coulés. Environ huit mille hommes périssent, et de nombreux cadavres échouent sur les côtes suédoises, norvégiennes et danoises où ils sont ensevelis."

J'ai dévoré ce roman émouvant, mais je lui ai trouvé quelques longueurs - je manque souvent de patience avec la littérature nordique. Coup de coeur sans réserves en revanche pour 'Les Oreilles de Buster' de cette auteur.
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2005 est une année sombre pour Inga : son mari Mårten meurt brutalement. Elle décide alors de se replonger dans le passé, et, pour ce faire, gagne l'île de Mastrand, sur la côte ouest de la Suède, et se réfugie dans la demeure familiale. Là, elle découvre une lettre datée du début du XXème siècle. Commence une plongée dans les souvenirs qui permet de toucher du doigt des secrets familiaux jusque là bien gardés…

Une rencontre avec l'auteure suédoise, Maria Ernestam, m'a permis d'éclairer ma lecture. Elle vit à Stockholm et a commencé l'écriture avec le journalisme. « Toujours avec toi » publié aux Editions Gaïa, éditeur spécialisé dans la littérature scandinave, s'origine dans un vécu personnel. Comme l'auteure l'écrit dans la postface : « Ce livre est dédié à mon père Arne. Il est mort le 31 mai 2006, au jour près quatre-vingt-dix ans après l'ouverture des hostilités en mer du Nord » (p. 410).

Le livre se propose de plonger dans le passé, celui de sa famille tout d'abord, celui de la Suède ensuite. Maria Ernestam est en effet persuadée que c'est notre passé, notamment notre enfance, qui détermine la trame de notre devenir. Son roman est ainsi construit selon une structure classique (procédé qu'on retrouve dans « L'île des chasseurs d'oiseaux » de l'écossais Peter May) : des chapitres contemporains (années 2005-2008) alternent avec des chapitres datant de 1959. Ces derniers donnent la parole à Rakel, une femme âgée atteinte d'une leucémie, qui se sait condamnée et raconte ses souvenirs, notamment ceux de l'année 1916. le récit des années 1959 permet de mettre en lumière le présent de la narratrice.

Cela nous amène à l'évocation du passé de la Suède : 1916, c'est la période sombre de la première guerre mondiale. La Suède reste neutre, quoique, comme le souligne Maria Ernestam, cette neutralité puisse être interrogée. L'auteure s'est beaucoup documentée (en témoigne la bibliographie en fin de roman) pour conter, en toile de fond du roman, une histoire qui a marqué la Suède à l'époque : la bataille du Jutland ou grande bataille de la mer du Nord. La postface délivre des détails historiques précis. L'auteure souligne notamment que cette bataille « fut le plus grand affrontement naval des temps modernes. Elle ce déroula du 31 mai au 1er juillet de l'an 1916, entre la flotte de haute mer allemande […] et la flotte de la Royal Navy […] Les flottes allemande et anglaise s'affrontent. […] Environ huit mille hommes périssent, et de nombreux cadavres échouent sur les côtes suédoises, norvégiennes et danoises, où ils sont ensevelis » (p. 407-408).

La lecture de ce long roman (environ 400 pages) m'a laissé des impressions partagées, d'où cette appréciation finale de 3 étoiles sur 5. J'ai moins apprécié les chapitres contemporains, décrivant le travail de deuil d'Inga, en quête de son passé. J'ai trouvé ces chapitres peut-être moins aboutis que les chapitres racontant l'histoire de Rakel. Il m'a semblé que l'auteure avait peut-être plus de difficultés à traduire, par l'écriture, les émotions d'Inga, une femme devenue dépressive suite au décès brutal de son mari. le vécu personnel de l'auteure empêchait-il une mise à distance qui s'est répercuté sur l'écriture de ces chapitres contemporains ? J'ai trouvé que les chapitres donnant la parole à Rakel étaient plus riches sur le plan de la palette des émotions retranscrites : amour (des mouvements passionnels animent les deux femmes marquantes du récit : Lea et Rakel) / haine, notamment. Vers la fin du roman, à l'occasion d'un chapitre où Rakel raconte un basculement décisif dans son histoire avec Anton, il m'a semblé que soudain, la crédibilité de l'histoire se perdait, cédant la place à un cliché, visible dans tout roman d'amour. Puis un événement surnaturel présent dans le récit est venu corroborer cette impression : j'ai alors été très déçue, alors qu'avant, je trouvais l'histoire de Rakel émouvante et poignante. Comme si l'auteure avait souhaité forcer la dose des émotions pour que son lecteur adhère encore plus au récit. de mon côté, je n'ai pas adhéré à cet effet.

La construction du roman, sur le mode d'une histoire à deux voix, en deux périodes temporelles bien distinctes, dont l'une a des répercussions sur l'autre, peut paraître complexe. L'auteure témoigne qu'elle n'a pas écrit les deux périodes séparément, mais l'une en même temps que l'autre : chaque chapitre éclaire le suivant, inscrit dans une période différente. Elle s'est beaucoup documentée et a réalisé tout un travail journalistique pour rendre cette période sombre de la première guerre mondiale. Elle a réalisé de nombreuses fiches concernant chaque personnage : avant même d'écrire son roman, elle savait déjà ce qu'elle voulait y trouver.

Un roman qui m'a laissé une impression en demi-teinte, mais une rencontre inoubliable avec l'auteure, très sympathique, chaleureuse et ouverte.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
- Je n'ai jamais été aussi mal de ma vie, papa. Je ne sais pas si je vais m'en sortir. Je vis au jour le jour. Combien de temps je vais tenir ? Aucune idée. Tu me manques. Tout ce qu'on faisait ensemble , ton rire, tes blagues, ta guitare, la fierté dans ta voix quand je t'appelais pour te raconter mes expos. Même si tu essayais de la cacher. Et il y a l'absence de Marten. J'en souffre à un point inimaginable. J'ai l'impression de me briser à l'intérieur. Je n'ai jamais été aussi seule de ma vie. Maintenant, j'ai besoin d'en savoir plus sur ma famille.
(Collection Babel, 2014, p. 311)
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Nos sentiments nous glissent trop facilement des mains. Mais c'est ainsi. La vie nous joue des tours. Nous sommes écartelés. Les passions nous entrainent dans un sens et nous tirons sans répit dans l'autre, jusqu'au jour où nous comprenons. Mieux vaut ne pas être trop attentif à ses états d'âme. Nous nous contentons alors de poursuivre notre chemin, en cueillant les sentiments comme on cueillerait des pommes.
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Le deuil m'est familier. Je sais ce qu'on éprouve quand on perd un être aimé, quand une existence claire et paisible est obstinément broyée par l'absence. C'est l'instant où on se jette dans le gouffre. Il est trop tard, on ne peut plus faire marche arrière. Il faut désormais voler de ses propres ailes.
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Personne ne comprend que les personnes âgées, malades et silencieuses, ont besoin de revivre leur vie, ne serait-ce qu'en pensée ou en rêve.
Je suis consciente des murs jaune sale de ma chambre, de la table en plastique, du fauteuil inconfortable et des rideaux aux motifs criards, mais lorsque je ferme les yeux, je suis entourée de lirettes et de lampes à pétrole. En mâchant de la viande industrielle, je sens le goût du hareng ou des airelles fraîchement cueillies. C'est pour mon propre bien que je me remémore ma vie ; je dois comprendre.
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A cet instant précis, ma haine pour Amanda Otto cessa de croître. Elle me faisait pitié. Je vis en elle la personne la plus malheureuse qui eût jamais arpenté les beaux salons. Toute pétrie de certitudes, de lieux communs et de convenances qu'elle fût, sa haine envers elle-même dépassait sûrement de loin celle que lui vouaient les autres. (collection Babel, 2014, p. 160)
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Vidéo de Maria Ernestam
Bande-annonce du Peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam (Gaïa Éditions). En librairie le 2 octobre 2013.
Après Toujours avec toi et Les oreilles de Buster (Prix Page des libraires), découvrez le Peigne de Cléopâtre, le nouveau roman de Maria Ernestam.
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que le peigne de Cléopâtre élimine son mari. Difficile de résister à un filon qui promet d'être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.
Toutes les infos sur www.gaia-editions.com
Réalisation : ingaproduction / Plus d'infos sur www.ingaproduction.com
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