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Citations sur Le mystère Sherlock (151)

Le colloque commença dans une ambiance aussi joyeuse qu’une soirée d’autocritique marxiste en Corée du Nord.
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- Vous avez vu sa tête ? dit Eva. On dirait la marmotte des Baskerville !
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Il se prépara à l'assaut devant le miroir du hall : recalibrage de la calvitie via longue mèche camouflage, mise en bouche d'un bonbon mentholé, allumage d'un sourire viril (mais en attente de détartrage).
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"Et si c'était une action terroriste des poirophiles destinée à éradiquer les holmésiens? lança tout à coup Perchois pour démontrer qu'il lorgnait la place de gâteux en chef laissée vacante par Bobo.
-Hercule Poirot n'apparait pas dans Dix Petits Nègres, fit Oscar, d'un ton redevenu conciliant.
-Justement! s'excita Perchois. C'est pour masquer leurs traces: le poirophile est sournois!"
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"Avec sa tête d'acteur américain au brushing poivre et sel, McGonaghan a l'assurance décontractée du type qui sait que ses entrées dans les amphithéâtres provoquent des murmures admiratifs, des gloussements de gallinacés et parfois même quelques ovulations. Pour résumer la pensée dominante, il est fucking sexy."
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Tiraillée entre une piété farouche et un tempérament bilieux, Dolorès Manolete est à la foi chrétienne ce que Dark Vador est à la Force Jedi: un serviteur fidèle mais un chouïa tourmenté.
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Le colloque commença dans une ambiance aussi joyeuse qu'une soirée d'autocritique marxiste en Corée du Nord, et ce n'est pas l'éclairage du type messe noire à la bougie qui allait réchauffer la salle.
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On nous apprend qu'il a fallu des milliers d'années pour que le langage articulé fasse passer l'homme de l'animalité à la civilisation, mais on oublie souvent qu'un mot suffit pour faire le chemin inverse en une fraction de seconde. Les paroles de Dolorès réveillèrent en Eva des pulsions primitives enfouies derrière une carrosserie ripolinée dernier cri.
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Une tempête de neige avait commencé pile au moment du démarrage de la Volkswagen grabataire de Herr Fribourgstein, le doyen des taxis de Meiringen, prodige célébré par le rejet dans l'atmosphère de l'équivalent de la production annuelle en CO2 du Mozambique. Ensuite, le déchaînement neigeux s'était intensifié au gré des accélérations de l'épave qui devait avoir un compte à régler avec la couche d'ozone. C'était comme si Mère Nature, à coups de flocons-mammouths, voulait éliminer de la surface de la Terre cette antiquité polluante, véritable crachat à la figure du développement durable. Mais les essuie-glaces mérovingiens tenaient le choc, les pneus cloutés artisanalement se gaussaient du verglas, et le taxi montait sans faillir le long de la route menant à l'hôtel Baker Street, sous les applaudissements enthousiastes de quelques autochtones hydratés au schnaps. A l'instar de ses supporters, Herr Fribourgstein carburait à l'antigel naturel goût prune à 46° (fait maison), seul moyen de pratiquer sans stress le patinage artistique au bord des précipices suisses dans un tacot en fin de vie.
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Le match de football OM-PSG battait son plein. Pour la trois cent soixante-septième fois en quarante ans, les supporters se demandaient qui des pédérastes parisiens ou des Marseillais sodomites allait l'emporter avant que le match retour, le match re-retour et le match de la revanche du re-retour de la mort viennent tout remettre en balance. C'est dire si le suspense était insoutenable.
À califourchon sur son canapé, le caporal Flipo, supporter du club de Lyon, encourageait ses joueurs à grands cris en se disant qu'il ne reconnaissait pas les maillots. Il était passé maître dans l'art de l'ingestion alternée bière-bretzel sans quitter l'écran des yeux, comme quoi le foot développe des compétences insoupçonnées, mais on va arrêter de de moquer des supporters, c'est trop facile.
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