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Annie Collognat-Barès (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266043298
Pocket (06/11/1997)
3.55/5   40 notes
Résumé :
Il fallait que fût prise en juillet 1994 la décision de reprendre et de représenter à la scène, à Athènes et au Festival d'Avignon, l'Andromaque d'Euripide en français pour que fût redécouverte une pièce (*) magnifique, mais aussi pour que se fît sentir le besoin d'en restituer la force dans une langue moderne doit beaucoup moins à la nécessité d'une actualisation qu'à la reconnaissance de la modernité d'une œuvre d'art et à la nouveauté d'Euripide. C'est cet auteur... >Voir plus
Que lire après Andromaque Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il est toujours assez difficile de lire de la tragédie grecque sans une connaissance préalable des récits fondateurs de cette culture qui déjà, en elle-même, est assez complexe.

Les dieux y ont une part importante, les liens du sang également, le sens de l'honneur et le patriarcat y sont légion comme dans tout le bassin méditerranéen.

Dans le cas d'Andromaque, c'est bien évidemment de la Guerre de Troie qu'il faut avoir quelques notions. Savoir qu'Achille, le Grec, a tué Hector, le Troyen, époux d'Andromaque. Lequel Achille s'est fait dégommer le talon par Pâris, le frangin d'Hector, celui-là même qui a dérobé (sans trop de résistance) Hélène, engendrant la fameuse riposte guerrière.

En fin de compte, après dix ans de guerre et Troie dévastée, Andromaque est enlevée, en qualité tant de butin que d'esclave, et se trouve attribuée au fils d'Achille, Néoptolème. Contrainte et forcée au lit du fils du meurtrier de son mari (oui, je sais, cela devient un peu alambiqué, mais j'ai pourtant fait au plus simple), elle lui donne un fils.

Nonobstant, Néoptolème, non content de cette seule épouse-esclave, se marie en noces légitimes avec Hermione, c'est-à-dire la fille de la fautive Hélène. le problème, ce coup-ci, c'est qu'Hermione n'arrive pas à avoir d'enfant de son légitime époux et commence à nourrir une rancoeur à l'endroit de sa rivale troyenne, Andromaque.

Et donc, ni une ni deux, la solution pour elle, c'est de trucider la concurrente et le petiot, histoire de faire place nette. Je vous passe quelques péripéties, entre autre que Néoptolème est parti en voyage, qu'Oreste, au reste, traîne dans les parages, que Pélée, le vieux grand-père, père d'Achille, ne s'en laissera pas compter, qu'Hermione peut momentanément s'appuyer sur son père, le roi Ménélas, le vainqueur de la guerre de Troie, etc., etc.

Bon, c'est vrai, c'est assez intriqué et même, on se demande si Andromaque est véritablement l'héroïne de cette tragédie tant les satellites qui gravitent autour d'elle semble souvent plus importants et plus influents.

Quel est le thème de cette pièce ? C'est toujours délicat à dire si l'on n'est pas expert du monde hellénistique, ce qui est mon cas.

Pour ma part, je resitue cette oeuvre dans le contexte de la guerre naissante du Péloponnèse que nous a si bien raconté Thucydide, à savoir qu'ici, un conflit est en train de naître de rien entre la Phtie de Pélée et la Laconie de Ménélas pour une simple histoire de jalousie entre deux femmes, risquant de susciter une guerre et le cortège de morts qui s'ensuivra, un peu à la façon de la guerre légendaire de Troie. Voilà pour le premier axe.

Le second axe me semble être l'injustice avec laquelle les dieux nous traitent et nous infligent des souffrances imméritées. La seule consolation que nous propose Euripide serait que, même s'ils sont vaches, les dieux ont cette forme d'impartialité qui consiste à être durs avec tout le monde. En somme, que quelle que soit notre condition, notre destin n'est jamais vraiment tendre.

Somme toute, une pièce un peu tarabiscotée mais intéressante selon moi d'un point de vue historique et ethnographique. Cependant, tout ceci n'est qu'un recueil d'interprétations qui me sont miennes, donc bien loin d'être une vérité avérée, autant dire, pas grand-chose.
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Euripide nous conte ici l'un des derniers lointains soubresauts de la guerre de Troie.

Donc Troie fut détruite. Néoptolème, fils du défunt Achille, ramena captive Andromaque, femme d'Hector. Il la trouva mimi, et il lui fit un môme, Molossos. Maismaismais ce brave Néoptolème avait épousé Hermione, la fille du Spartiate Ménélas rien que ça, afin de briller en société. Hermione qui, la pauvre, était stérile.
Et la pièce commence.

Entre une Andromaque menacée de mort par une Hermione humiliée et qui s'échangent des mots doux, une passe d'arme vocale de haute volée entre Ménélas et Pélée, père d'Achille et grand-père de Néoptolème, l'arrivée inopinée d'Oreste venue réconforter sa cousine Hermione et glisser en sourdine qu'il a réglé de cas de Néoptolème et la transcendance annoncée de Pélée en dieu, on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est vif et sec, en tout cas dans la traduction plutôt moderne que j'ai lue. Quelques moments d'auto-apitoiements comme dans toute tragédie (et comédie musicale) mais pas trop envahissants. le choeur est témoin mais participe peu à l'action. Il joue aussi un peu le rôle d'historien. Euripide rajoute quelques leçons de morale dont il a le secret et voue aux gémonies les Spartiates – on est en pleine guerre du Péloponnèse quand la pièce est créée – à travers les portraits d'Hermione et de Ménélas cruels, lâches, orgueilleux ; que du beau linge.

Un bon moment bien trop vite passé. Décidément j'aime beaucoup la mythologie au théâtrre.
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Bien. Alors il faut que je m'y mette, et si je tergiverse encore plus longtemps, je vais finir par m'emmêler complètement les pinceaux. Mais que puis-je écrire sur Andromaque qui ne soit ni entièrement déjà dit, ni trop idiot, ni complètement à côté de la plaque ? Voilà une tâche qui n'est pas aisée ; Andromaque me pose pas mal de problèmes. Et je comprends maintenant pourquoi Anne Lebeau et Paul Demont écrivent dans leur Introduction au théâtre grec antique que le théâtre d'Euripide est difficile à cerner, car très protéiforme.


Le cas d'Andromaque, tragédie créée en -426, peut-être (j'ai une autre info qui me donne la date de -424, zut), a-t-elle pour sujet le personnage d'Andromaque ? On peut en douter, tant la pièce est bizarrement - du moins à mes yeux - construite. C'est bien Andromaque qui apparaît sur scène, réfugiée dans le temple de Thétis et déplorant ses malheurs actuels : captive troyenne octroyée comme butin à Néoptolème et vivant alors à Pharsale en Thessalie, violée un nombre de fois incalculable par son maître depuis qu'elle est devenue son esclave (ah, on est loin du Néoptolème de Philoctète, c'est moi qui vous le dis!), elle a eu un fils avec lui. Or Néoptolème a épousé Hermione, fille de Ménélas, roi de Sparte, et ainsi délaissé le lit d'Andromaque. Mais Hermione n'est toujours pas enceinte, et s'est mis en tête (et elle a la tête dure), d'abord qu'Andromaque avait usé de magie pour la rendre stérile, ensuite de tuer Andromaque pour se débarrasser d'elle (logique grecque). D'où le fait qu'Andromaque se soit réfugiée dans le temple de Thétis, afin que la déesse la protège des desseins criminels d'Hermione, et attendant que Néoptolème revienne de Delphes pour la tirer de là (il est parti expier certaines de ses nombreuses fautes). Cela dit, on savait déjà que les Grecs n'étaient pas toujours très à cheval sur le respect des lieux sacrés (exemples : ben justement Néoptolème, qui a pillé le temple d'Apollon, mais aussi Ajax, qui a violé Casandre au pied de la statue d'Athéna, etc., etc.) ; par conséquent, Hermione se fiche pas mal de se prendre la malédiction de Thétis sur la tête. Ménélas, son père, lui évitera pourtant cette profanation en faisant sortir Andromaque par ruse du temple, ce qui n'est pas beaucoup plus glorieux (enfin, on savait déjà que Ménélas n'était pas le plus glorieux des guerriers grecs). Intervient Pélée, grand-père de Néoptolème et régnant sur Pharsate, qui va protéger lui-même Andromaque. Puis intervient Oreste (il a déjà le sang maternel sur les mains et une malédiction sur la tête, c'est une espèce de manie comme une autre chez les Grecs), venu chercher Hermione... et cherchant à se venger de Néoptolème (Oreste n'a visiblement pas tué assez de gens comme ça) pour des raisons que je n'expliquerai pas, car ça commence à faire beaucoup.


Donc, si Andromaque est au centre de la pièce pendant un bon moment, elle en disparaît très vite avec l'entrée en scène de Pélée, qui va se lancer avec Ménélas dans une de ces joutes verbales qui font tout le sel des tragédies grecques. Et avec le départ de Ménélas (qui laisse tout d'un coup sa fille complètement décontenancée et qui risque d'avoir quelques problèmes au passage, mais bon, c'est notre bon vieux Ménélas), la pièce se reporte sur le personnage d'Hermione, se réveillant alors subitement d'une période de folie pour prendre conscience de ses actes et de ses intentions criminels. Mais pour quelle raison cette soudaine prise de conscience ? Mystère. Quant à l'arrivée d'Oreste, elle oriente encore différemment la pièce, ce qui m'a laissée complètement dubitative.


Évidemment, j'ai apprécié comme toujours les échanges venimeux entre Andromaque et Hermione - Andromaque étant carrément la plus odieuse des deux -, ainsi que ceux entre Pélée et Ménélas, tout aussi vifs et fielleux, et qui font resurgir les désaccords entre les peuples du monde grec ; on pense aux guerres plus ou moins lointaines, plus ou moins mythiques, mais aussi à la guerre du Péloponnèse contemporaine de la pièce d'Euripide. Et les interventions du choeur et du coryphée ne sont pas en reste, fustigeant les vieillards pour leur irascibilité - comme si c'était l'apanage des vieux, non mais franchement -, demandant à Ménélas et à Pélée de ne point se disputer - il ne manquerait plus qu'ils arrêtent de s'engueuler, c'est que je préfère ! -, ou encore disant à Andromaque qu'elle ne vaut plus rien et qu'elle ferait mieux de se laisser sagement égorger.


Cela dit, j'ai un peu de mal avec le personnage d'Andromaque, que je n'aime pas non plus dans Les Troyennes. Toujours hautaine, toujours se lamentant, mais excessivement passive. Je me suis demandé pourquoi elle ne se suicidait pas, comme d'autres, plutôt que d'endurer des malheurs sans fin. L'explication, elle la donne : les femmes sont des personnes - enfin, ce sont à peine des personnes, en fait - sans aucun honneur, qui sont viles, affreuses et tout ce qu'on voudra, et ne peuvent donc retrouver leur honneur perdu dans le suicide (ben oui, elles ne peuvent pas retrouver un honneur qu'elles n'ont jamais eu). Il faut bien préciser qu'Andromaque, la pièce, recèle un discours très misogyne, et qu'Andromaque, la femme, est le personnage misogyne par excellence. Je trouve qu'elle est conçue selon une psychologie bien trop sommaire. Hermione serait sans doute plus intéressante, mais trop peu développée. Ne parlons même pas d'Oreste, qui, s'il permet de faire raccord avec les récits mythologiques, a un peu l'air d'arriver sur scène comme un cheveu sur la soupe.


Au final, que conclure ? Une pièce qui me paraît bizarrement construite, dont je ne sais pas très bien où elle va, avec un personnage-titre décevant, et pourtant une tragédie qui contient beaucoup d'éléments intéressants. Un mélange déconcertant pour moi.
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Étymologiquement, Andromaque est "celle qui combat les hommes", c'est l'héroïne du non selon l'interprétation donnée par la chercheuse Jennifer Tamas dans Au non des femmes et dans une émission de France Culture sur le théâtre où je l'ai entendue exposer ses idées, ce qui m'a donné envie de lire cette pièce.
De lire, et non de relire. Car je connais la version de Racine, et je connais la vision donnée par l'héroïne dans cette tragédie classique du XVII ème siècle, celle de la veuve inconsolable, la figure de l'épouse parfaite. Elle "dit non" aux hommes, car elle refuse un projet de mariage : la veuve du prince troyen Hector ne peut épouser le fils grec de son meurtrier, Pyrrhus - appelé Néoptolème chez Euripide, le fils d'Achille. Mais elle combat aussi les hommes, puisque, grâce à ses talents oratoires, à ses ruses, c'est elle finalement qui triomphe chez Racine - ce que l'on oublie souvent : son fils, le fils d'Hector, est couronné et devient roi, chez les Grecs.
Chez Euripide, le modèle de Racine, la situation initiale n'est pas la même. Andromaque est esclave, et est forcée de partager la couche de Néoptolème. Son fils, c'est celui du Grec, le petit-fils d'Achille, l'arrière petit-fils de Pélée qui est toujours en vie. Il ne peut être donc question de mariage, elle n'est même pas une concubine. C'est ce qui lui fait sentir Hermione, fille d'Hélène et de Ménélas, femme de Néoptolème, dans une scène de jalousie. Car Hélène n'a pas d'enfant. Elle accuse donc Andromaque d'être une sorcière barbare, qui attire par des filtres ou des charmes les hommes dans sa couche et rend Hélène stérile. Andromaque incarne donc ici la figure de l'étrangeté, de l'altérité, qui doit repousser les Athéniens spectateurs qui se considèrent comme supérieurs aux non-Grecs. La pièce apparaît ainsi comme pleine de référence aux lois et aux moeurs athéniens, l'importance de l'hospitalité, la posture et le rôle du suppliant, des Spartiates vus comme lubriques et violents... mais aussi les relations de couple avec un mise en garde contre une polygamie de fait - le mari, la femme légitime, l'esclave.
Cependant, Andromaque est assez effacée de cette pièce antique, elle n'est pas l'héroïne. Car ce n'est pas une pièce sur l'amour ou sur la guerre de Troie, c'est une pièce sur l'arbitraire des dieux, surtout d'Apollon ici ; ils se jouent des hommes et sont responsables de leurs malheurs. C'est Apollon l'Oblique, "aux oracles ambigus", qui est responsable de la mort de Néoptolème en ayant demandé à Oreste de le tuer. Comme si finalement qu'importaient les passions humaines et même l'héroïsme des guerriers devant Troie, seuls les dieux décidaient du destin des hommes, et de leurs souffrances. Les femmes sont les jouets des hommes, et les hommes ceux des dieux.
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Comme les critiques précédantes l'indiquent, cette pièce est déroutante par les directions inattendues qu'elle prend, perdant des personnages pour en accueillir d'autres, sans que des liens évidents entre eux n'apparaissent. Même Andromaque, très présente dans la première partie, s'efface un peu devant Hermione. Ménélas, Oreste et Thétis arrivent de manière trop artificielle, mais le public grec de l'époque y était très certainement habitué et il connaissait bien toutes ces figures des récits mythologiques. Enfin, la charge contre Sparte, en pleine guerre du Péloponnèse est trop outrancière, on se croirait dans un film hollywoodien en pleine guerre froide.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Apparence, ô apparence ! Combien de gens qui ne sont rien te doivent une vie de faste et de grandeur ! Ceux dont la gloire est fondée sur la vérité je les estime heureux. Mais la renommée qui vient du mensonge n'est à mes yeux que faux-semblant et pur hasard.
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ANDROMAQUE. Mais moi, unie par la force au fils d'Achille, j'ai accouché dans ce palais et j'ai donné à mon maître un enfant mâle. Jusqu'ici, malgré le malheur qui m'écrase, j'avais toujours espéré que, mon fils vivant, je trouverais quelque appui et quelque secours contre mes maux ; mais depuis que mon maître a épousé Hermione, la Lacédémonienne, depuis qu'il s'est détourné de mon lit d'esclave, je suis tourmentée par cette femme qui m'accable de mauvais traitements. Elle prétend que, par des charmes secrets, je la rends stérile et odieuse à son mari, que je veux commander à sa place dans la palais et que je veux la chasser de son lit par force, ce lit que Néoptolème m'a imposé par la violence, et que, maintenant, il m'a obligée à quitter ! Le grand Zeus le sait, il sait que je ne suis entrée dans ce lit que contre ma volonté.

Prologue
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[Hermione]
Voilà bien l'engeance des Barbares ! Chez eux tous, le père fraie avec sa fille, le fils avec la mère, le frère avec la soeur, l'assassinat est une pratique d'intimité familiale : tout cela, il n'y a point de loi pour l'interdire.
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[Andromaque]
Ma confiance, oui ! Ah ! quelle étrange chose ! On a reçu du Ciel ici-bas des remèdes au venin des serpents, et contre ce qui est, et de loin, plus funeste qu'incendie et vipère, une femme méchante, personne n'a encore découvert d'antidote.
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LE CHŒUR. Connais ta destinée, réfléchis au malheur présent dans lequel tu es tombée. Tu combats contres tes maîtres, toi fille d'Ilion, contre la fille des rois de Sparte. Laisse ce temple qui reçoit les brebis offertes à la déesse de la mer. Quelle utilité y a --il à consumer ton corps à cause des violences de tes maîtres ? Leur puissance te vaincra. Pourquoi tant d'efforts et de peines, quand tu ne peux rien, toi qui n'es plus rien ?

Parodos, Antistrophe I
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Videos de Euripide (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Euripide
Par Chloé Delaume accompagnée de Benoist Esté Bouvot
Chloé Delaume poursuit son exploration des grandes figures mythologiques féminines en se penchant cette fois sur celle de Médée. Elle revisite ce personnage de la mythologie afin d'en convoquer toute la puissance pour faire écho aux problématiques féministes contemporaines. Médée, magicienne, amoureuse, dont le nom semble depuis toujours synonyme d'infanticide. Pourtant, celle, sans qui Jason ne serait rien, n'a pas toujours été la meurtrière de ses enfants : avant Euripide, Médée commet bien des crimes, mais pas celui-là. Ce soir elle raconte son histoire et interroge la véritable nature de sa culpabilité, elle qui durant tant de siècles ne fut écrite que par des hommes.
Dans le cadre du colloque international « Chloé Delaume : une oeuvre intermédiale » et de la résidence Lilith & Cie.
« le souci quand on est personnage de fiction, c'est qu'un tas de gens, sans cesse, vient vous écrire dessus. On se voit transformé sans le moindre recours. Quelqu'un m'a noirci l'âme, depuis je fais avec. » Chloé Delaume, « Médée avant Médée »
À lire – Chloé Delaume, Pauvre folle, Seuil, 2023.
Son : François Turpin Lumière : Iris Feix Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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