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François Lasquin (Traducteur)
EAN : 9782226106636
493 pages
Albin Michel (07/01/1999)
3.86/5   306 notes
Résumé :
Hope, petite ville du Montana, est en ébullition. Un loup a dévoré un chien, celui de la fille de Buck Calder, une des personnalités les plus en vue de la localité. La vieille querelle qui oppose les éleveurs, qui se sentent menacés, et les défenseurs des loups est à son paroxysme.
C'est à ce moment qu'arrive Helen Ross, jeune zoologiste de 29 ans, chargée par le service de protection des loups de capturer les animaux pour les munir de colliers émetteurs. Le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Nicholas Evans auréolé du succès de « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux » signe un roman attachant et plutôt efficace. La petite bourgade de Hope dans le Montana, est en ébullition, des loups attaquent le bétail des fermiers mené par le puissant Buck Calder, bien décider à éradiquer la meute. Mais le loup est une espèce protégée, la jeune Hélen Ross débarque pour tracer les loups et ramener le calme dans la communauté. Prise à partie, elle se heurte aux fermiers bien décidés à régler le problème à leur manière. Seul Luke, le propre fils de Calder semble prêt à soutenir la jeune femme.
Nicholas Evans signe un roman de belle facture, avec toujours en toile de fond les magnifiques paysages de son cher Montana. On prend bien évidemment fait et cause pour Hélen Ross, ardente défenseuse du projet. Mais Evans n'oublie pas le point de vue des éleveurs victimes en premier lieu, la réintroduction des loups, sujet au combien sensible devant se faire en bonne intelligence. Mais les rancoeurs sont tenaces et la peur du loup ancestrale. Evans confirme ces talents narratifs, l'écriture est toujours agréable, ces personnages suffisamment complexes pour les rendre crédibles. Roman dépaysant par excellence. Un bon bol d'air pur.
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Rendu célèbre avec L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, Nicholas Evans lâche ici les équidés pour les loups. Ou plus exactement pour les détracteurs de leur réintroduction.

Hope est une petite bourgade du Montana, où les fermiers, sous la direction du puissant - et antipathique - Buck Calder veulent se lancer dans une croisade contre ce qu'ils estiment être leur ennemi séculaire, le loup. Helen Ross, une jeune zoologiste en charge de la protection de l'espèce, débarque à Hope pour contrecarrer les plans des fermiers du coin. Et surtout Buck Calder. Seul le fils de ce dernier, Luke, en désaccord avec la haine viscérale familiale, vient en aide à la jeune femme.

Avec les descriptions du Montana, le roman s'offre comme un moment de dépaysement. Sans être d'une grande originalité, il procure une lecture plaisante. J'aurais aimé qu'il aborde un peu plus les loups cependant. On ne peut pas tout avoir. La question de leur réintroduction reste sujette à de nombreux débats, souvent véhéments, aux États-Unis comme en France d'ailleurs. Certaines scènes du livre ont été difficiles à lire à cause de la cruauté des méthodes en usage à Hope (et que dire de ce chemin constitué de fragments d'os de loups décimés par les générations précédentes). Au-delà de la plainte des éleveurs par rapport aux risques encourus par leur cheptel, il demeure une peur et une haine ataviques de l'animal, qui échappent à toute argumentation raisonnée et pédagogique.

Nicholas Evans se montre efficace dans la conduite de son histoire et on est vite pris par ses développements.
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Après plusieurs années à traîner dans ma bibliothèque, j'ai décidé de me lancer dans ce livre, qui est globalement très apprécié. C'est pourtant avec une certaine appréhension que je débute cette lecture.

L'histoire se déroule dans le Montana, un état du nord des Etats-Unis, à la frontière avec le Canada. Entre les larges vallées et les Rocheuses, c'est le territoire américain dont la densité de population est la plus faible. Cela est particulièrement bien rendu dans le roman : les descriptions permettent au lecteur de prendre conscience de ce magnifique cadre naturel, où les hommes sont principalement des ruraux qui vivent en adéquation avec leur environnement. En totale adéquation ? Pas vraiment puisque le roman soulève le problème de la chasse au loup, cet animal qui, après avoir été vénéré par les Amérindiens, fut assimilé au Diable par les populations blanches.
L'histoire débute par la mort d'un chien domestique, semble-t-il égorgé par un loup. A partir de cet évènement, deux clans vont s'affronter : les éleveurs qui souhaitent abattre cet animal qui endommage leurs troupeaux, et les agents des Eaux et Forêts, des zoologistes charger de protéger cette espèce et de l'étudier.

Les 150 premières pages sont très intéressantes puisqu'elles posent l'histoire, l'environnement et les personnages. Ces derniers sont nombreux :
- Buck Calder et sa famille : des opposants à la présence des loups. Eleveurs depuis trois générations, très respectés dans la région, les Calder utilisent les médias pour mener leur lutte contre le prédateur.
Buck lui-même est un personnage odieux, qui trompe sa femme sans états d'âmes.
- Luck Calder, son jeune fils de dix-huit ans, est méprisé par ce père charismatique. Bègue et rêveur, il est aussi un amoureux fervent de la nature dans laquelle il vit et un fin observateur des loups, qu'il veut protéger à tout prix.
- Helen Ross est une zoologiste spécialisée dans l'étude des loups et de leur mode de vie. Appelée en renfort par l'équipe des eaux et forêts dirigée par Dan Prior, elle va devoir faire face à une population traditionnelle bien campée sur ses positions et peu encline au changement et aux idéologies différentes.
de nombreux autres personnages alimentent l'histoire de leur présence plus ou moins conséquente.

Le début du livre est donc fort intéressant et instructif. Puis par la suite, les longues descriptions m'ont lassées et l'intérêt de la découverte s'est heurté à un récit plat et sans grande envergure. le problème ne vient pas de l'histoire elle-même, qui comporte des personnages éclectiques, chacun avec ses travers, mais plutôt de la façon dont la narration est menée. Il n'y a que peu d'action, ce qui fait que si l'on n'est pas vraiment embarqué dans le récit, l'ennui se fait sentir.
L'abandon de lecture est rare chez moi, mais là, je n'en étais pas loin. J'ai tout de même survolé certains passages dans le dernier tiers du livre.

En conclusion je suis déçue de cette lecture car après un début alléchant, les descriptions alourdissent l'histoire. Je ne retenterais pas l'expérience avec cet auteur.
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Des vacances à la montagne
J'ai beaucoup apprécié ce voyage dans le Montana, on 'y plonge avec délectation.
Les personnages principaux sont attachants.
Le destin des loups , leurs habitudes ,et la nature .... une vraie leçon de vie et un vrai bonheur de lecture
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Une lecture en demi-teinte, en effet, le cercle des loups traitent plus du problème des éleveurs qui s'opposent à la réintroduction de loups plutôt qu'une description approfondie sur eux-mêmes.

Toutefois, le roman est plaisant et bien mené, aucun ennui, même si des passages semblent inutiles dans l'histoire comme la vie de la famille d'Helen puisque c'est un moment mineur qui n'a pas de lien avec le reste de l'histoire.

La majeure partie de l'histoire tourne autour des habitants de Hope et tout particulièrement la famille du terrible et imposant Buck Calder, et des agent fédéraux qui mènent un bras de fer contre tout ce petit monde là. Une histoire d'amour se trame, d'autres s'effondrent, la vie en somme de tout à chacun sous un fond de Montana.

Pour ceux qui comme moi s'attendent à un roman réellement sur les loups, vous n'y trouverez pas votre compte, toutefois, on y apprend quand même quelques points sur ces animaux tant redoutés.

Une lecture agréable malgré tout.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Bientôt les spasmes d'agonie du vieil orignal cessèrent et ses yeux noirs désormais aveugles ne brillèrent plus que de l'éclat e la lune qui s'y reflétait. C'est seulement alors que le male alpha se décida à lâcher prise. Se dressant sur son séant, il leva vers le ciel son museau ensanglanté et se mit à hurler. Le reste de la famille se joignit à lui. L'un après l'autre ils levèrent la tête et hurlèrent a la lune avec lui, tous autant qu'ils étaient, ceux qui avaient tué comme ceux qui étaient restés spectateurs. La ou jadis avait palpité la vie, la mort avait assis son empire. Et de la mort, la vie tirait à présent son aliment. Rassemblés par un pacte de sang, les vivants et le mort formaient un cercle aussi vieux que le monde, aussi immuable que l'orbe que la lune décrivait au dessus d'eux."
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Ayant fait commerce de la mort tout au long de ses jours, il (= Lovelace, le chasseur de loup) ne la craignait point. Et quand elle vint enfin, ce ne fut pas dans un paroxysme de souffrance, avec choeur débitant d'une voix vengeresse la longue litanie de ses péchés. Dans sa rêverie, il ne vit que le visage d'un tout petit enfant qui le regardait avec de grands yeux, à la lueur dansante d'une chandelle. Etait-ce le bébé de la maison rouge? Non, il ne lui ressemblait pas vraiment. Etait-ce l'enfant qu'ils n'avaient jamais eu, Winnie et lui? Tout à coup, le vieux chasseur comprit que c'était son propre visage qu'il voyait, le visage de l'enfant qu'il avait été. et à cet instant précis, l'ombre de la mère qu'il n'avait pas connue se pencha vers la chandelle e, d'un souffle léger, en éteignit la flamme.
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Helen avait rappelé à Dan qu'un jour, en essayant d'injecter une dose de tranquillisant à un loup qu'ils venaient de capturer, il avait fait un faux mouvement, s'était planté la seringue dans la cuisse et était tombé instantanément dans les bras de Morphée. Ça les fit rire si fort que les deux moutards des Allemands de la table voisine se retournèrent plusieurs fois pour les regarder en arrondissant leurs grands yeux bleus.
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- Dan me disait, l'homme est un prédateur, il ne faut pas qu'on perde le contact avec ça. Il disait que le problème numéro un de l'espèce humaine était de s'être coupée de sa vraie nature.
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- Ces bêtes-là doivent voir quelque chose de particulier pour que les gens les haïssent à ce point. A votre avis qu'est-ce que ça peut bien être ?
- Je n'en sais rien. Peut-être qu'elles nous ressemblent trop. On les regarde, et c'est un peu comme si on se voyait nous-mêmes. Des êtres capables de beaucoup d'amour, de beaucoup de sollicitude, qui vivent en société, mais qui sont aussi de redoutables prédateurs.
Eléanor médita un instant.
- Peut-être qu'il y a aussi une part de jalousie.
- De la jalousie ? Pourquoi ?
- Parce qu'ils appartiennent encore à la nature, alors que nous avons perdu le contact avec elle.
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Videos de Nicholas Evans (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicholas Evans
Extrait du livre audio "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" de Nicholas Evans lu par Christophe Brault. Parution numérique le 23 février 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/lhomme-qui-murmurait-loreille-des-chevaux-9791035407759/
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