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EAN : 9782253086680
352 pages
Le Livre de Poche (31/05/2017)
3.75/5   1433 notes
Résumé :
1993 : Sophie Delalande est folle d'amour pour sa fille, Hortense, presque trois ans, qu'elle élève seule. Son ex-compagnon est un homme violent, auquel elle refuse le droit de visite. Un jour, il fait irruption chez elle et lui enlève Hortense.
2015 : Sophie mène une vie morne, solitaire. Un dimanche pluvieux, elle se fait bousculer par une jeune femme dans la rue. Persuadée qu’il s’agit d’Hortense, elle la suit. Sans rien lui dévoiler, elle sympathise avec ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (427) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 1433 notes
Je ne veux rien dévoiler de l'histoire. Mon avis sera donc bref.

Je veux que vous vous laissiez avoir. Comme moi.

Petit lecteur innocent entre les mains de Jacques Expert. Vous ne savez pas ce qui vous attend …

Juste vous dire qu'on ne peut lâcher ce petit bijou de psychologie et de suspense. Juste vous dire que la plume est précise, impérieuse, agréable.
Pas de passages sans intérêt. Pas d'esbroufe inutile, juste ce besoin d'encore et toujours tourner la prochaine page. Jusqu'à l'avant dernière qui vous cueille là.

J'ai lu l'épilogue, refermé le livre et me suis retracé tout le livre dans ma tête pendant 5 mn.

Ah le bougre, il nous a bien promené.

Hortense atteint son but. Vous ne le lâcherez pas !!!
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Non mais, sérieux, de qui se moque-t-on ?
Pas que j'attendais de la grande littérature de ce bouquin, mais au minimum une intrigue solide et bien ficelée (comme le rôti du dimanche de chez belle-maman), de quoi passer quelques heures de détente sans trop se prendre la tête.
Et elle commençait pourtant bien, cette promesse d'un sombre thriller psychologique avec personnages tordus et rebondissements qu'on ne voit pas arriver. Le pitch : Hortense, fillette de deux ans, est brutalement enlevée à sa mère, Sophie, qui l'élève seule, son compagnon l'ayant abandonnée avant la naissance de la petite. le coupable ? Sylvain, père d'Hortense et pervers narcissique, qui aussitôt se volatilise avec elle. S'ensuivent des années de recherche aussi acharnée que vaine, jusqu'au jour où Sophie, à bout, lâche prise et se contente désormais de survivre, solitaire, dans un train-train quotidien sans but. 22 ans après l'enlèvement, elle est bousculée dans la rue par une jeune femme. Persuadée qu'il s'agit d'Hortense, elle entre en contact avec elle, sans lui dire qui elle est. C'est ainsi que s'instaure peu à peu une relation trouble entre les deux femmes, jusqu'au drame final.

Alors oui, les personnages sont caricaturaux, mais on se dit qu'ils sont tous plus ou moins névrosés ou carrément dingues, et que c'est donc normal de ne pas faire dans la demi-mesure question stéréotypes.
Oui, le style est plat, mais on se dit que l'auteur ne postule pas à l'Académie française.
Oui, il y a des grosses ficelles, des indices qui égarent le lecteur, des trucs qui clochent, des incohérences, mais on se dit que ce n'est qu'apparent et que tout va s'expliquer à la fin.
Et puis arrive la fin.
Et là, c'est la catastrophe, Waterloo et la Bérézina en même temps. Parce que ce coup de théâtre final anéantit les 345 pages qui précèdent. Sans cette fin, l'intrigue tenait à peu près la route et la promesse susmentionnée, mais là, on se repasse l'histoire depuis le début, pour se rendre compte que ce dénouement-là laisse beaucoup trop de questions sans réponse, est incohérent, incompatible voire impossible. Il paraît que l'auteur ne savait pas comment terminer son histoire et n'a eu cette idée que peu avant de l'achever. Et quoi ? Il n'aurait pas pu se relire ensuite pour corriger les incongruités ? Et l'éditeur, il a signé en blanc ? Avec cette fin lamentable, l'auteur et/ou l'éditeur ont choisi la facilité, la fainéantise, même, ou alors ils ont fait le pari que les lecteurs ne réfléchiraient pas ou ne se poseraient pas de questions. Et le respect de l'intelligence du lecteur, dans tout ça ? Indigne, pour ne pas dire insultant.
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Autant j'avais adoré « Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils » autant ici, j'ai trouvé ce roman incroyablement peu crédible. La fin est tellement bâclée que mon avis sur l'ensemble du roman doit être revu.

Sophie élève seule sa petite Hortense, fruit de ses amours avec un bellâtre ignoble et sans vergogne qui à l'annonce de sa grossesse l'abandonne sans égard. Sophie voue un amour fusionnel avec sa jolie poupée. Mais son ex en a décidé autrement pour elles deux lorsqu'il enlève Hortense. La souffrance de la mère est palpable et très bien mise en exerbe par l'auteur au même titre que son attachement pour sa fille. J'ai ressenti pas mal d'empathie pour cette mère amputée de sa fille.

Vingt-deux ans plus tard, Sophie percute une jeune fille dans la rue et sans l'ombre d'un doute, elle est persuadée qu'il s'agit de sa fille.
Obsédée par ce coup du destin, Sophie traque, observe, analyse et finit par sympathiser avec la jeune fille.
Beaucoup trop de longueurs dans cette partie où j'attendais une confrontation entre les deux femmes plus rapide, ça traîne en longueur, sans raison, ça boit du thé et mange des biscuits secs ensemble, et ça tourne en rond.

Je n'ai pas retrouvé ce que j'avais tant aimé dans le précédent roman lu de Jacques Expert : ce réalisme à fleur peau, cette psychologie qui nous fait froid dans le dos. Faute aux nombreuses incohérences, naïveté et longueurs, faute à ces tueries faciles qui sapent l'entrain, avec un peu plus d'imagination et moins de coups faciles, Hortense aurait pu être selon moi un excellent thriller français. Mais voilà à force de s'inspirer des auteurs américains et des séries B, on a un roman qui ne casse pas la baraque. Dommage.
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Ce que j'ai ressenti: …Entre une ombre et une lueur, l'ambiance est électrique…

Sophie et Hortense sont deux personnages mystérieux, au passé obscur. J'adore cette découpe de chapitre avec le point de vue alternatif de l'une ou l'autre. Ses deux femmes sont à fleur de peau, à fleur de maux… On se prend au jeu de leurs attentes, de leurs espoirs, de leurs émotions (souvent contrariées), mais surtout on les comprend…On suit avec avidité leur rencontre, jusqu'à dévorer ce livre…

Il y a une forte dualité dans ce livre: Une Ombre Fatale face à un Espoir Fou. On sent comme un malaise dans ses lignes, on le devine, on l'appréhende, et en même temps on veut y croire à cette petite lueur qui s'éclaire… Les fils de l'intrigue se déroulent, les émotions nous tiraillent, le mystère reste jusqu'à la toute fin : entier, déstabilisateur…

L'amour est au centre de ce thriller. L'amour et les relations filiales. Rien n'est évident dans les rapports humains, et Jacques Expert rend à merveille ce sentiment. Il nous balade de piste en piste sur fond de drame, et nous offre une jolie palette de comportements psychologiques sur le fil du rasoir. J'ai été touchée par Sophie et son amour plus que fusionnel avec sa fille. Les non-dits des personnages et leurs sentiments nous touchent, mais cet amour inconditionnel d'une mère pour son enfant est d'une telle puissance qu'au delà des mots écrits sur la page, il vient nous saisir au coeur, pour notre plus grand plaisir…

« On ne donne jamais assez d'amour à son enfant. p36 »

Plus que tout, c'est cette ambiance oppressante que je retiendrai de ce livre. Il y a comme une tension indescriptible, on aimerait tenir la conclusion, mais c'est bel et bien l'auteur qui nous tient au creux de sa main, le temps de 300 pages intenses…

Hortense est à paraître le 9 Juin dans vos librairies, et je vous conseille de courir vite déceler le secret qui se cache derrière ce joli prénom…

Lien : https://fairystelphique.word..
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Les faits du premier drame se déroulent en 1993.
SophieDelalande vit avec le beau Sylvain.
Quand elle lui annonce qu'elle est enceinte, il la quitte après lui avoir lancé des injures impardonnables.
Sophie accouche d'une petite Hortense et vit sa maternité de façon très heureuse jusqu'au jour où Sylvain réapparaît et lui enlève Hortense.
En 2015, en croisant une jeune femme dans la rue, Sophie est persuadée qu'il s'agit de sa fille Hortense et à partir de ce moment va se nouer toute une histoire qui aboutira au dénouement et à la grande surprise finale.
Un thriller plus que captivant où des touches de suspense sont distillées petit à petit par de courts chapitres émanant de la police, de témoins.
Dans la deuxième partie, les chapitres alternent entre Sophie et Hortense qui ont la parole à tour de rôle.
C'est un suspense admirablement construit, avec Montmartre comme décor, avec une écriture très agréable.
Une lecture époustouflante !
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Pas question de jeter la poupée, offerte par ma mère, dont elle avait arraché les yeux. Je l'avais sévèrement grondée, mais elle s'était expliquée avec candeur : « C'est pour qu'elle ne voie plus, comme la dame du premier étage. Ce n'est pas juste, je veux que ma poupée soit comme elle. » Un couple d'aveugles vivait au premier étage, à cette époque. Je lui avais pardonné, émue devant son intérêt candide pour le monde, et nous avions joué à être des aveugles.
(p. 128)
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Comme elle, j'aurais voulu avoir une de ces poupées mannequins si jolies quand j'étais petite. Mais mes parents étaient inflexibles. « Pas de ces merdes américaines », avait décrété mon père. Je n'avais jamais joué avec des Barbie, enfant, et je me suis bien rattrapée avec mon Hortense.
(p. 14)
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j'avais aussitôt compris que c'était terminé. il m'avait abandonnée et j'allais accoucher seule.
en quelques secondes, l'amour immense et inconditionnel que j'avais pour lui s'était mué en une haine profonde.
je ne l'ai plus jamais attendu.
je l'ai effacé de ma vie.
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Comme elle, j'aurais voulu avoir une de ces poupées mannequins si jolies quand j'étais petite. Mais mes parents étaient inflexibles. « Pas de ces merdes américaines », avait décrété mon père. Je n'avais jamais joué avec des Barbie, enfant, et je me suis bien rattrapée avec mon Hortense.
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Voilà ce que je suis devenue. Rien. Même pas un fantôme. Un fantôme, on finit toujours par le voir. Moi je ne suis rien, depuis une éternité, et cela m’indiffère.
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LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES - 11-02-2024
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