J'aime beaucoup les aventures de Mary Lester, j'en lis régulièrement. L'écriture et l'humour de l'auteur, en font une lecture agréable et facile. Mais cette fois-ci, l'intrigue ne m'a pas beaucoup emballée, je l'ai trouvée un peu nonchalante, sans dynamisme. Mary et Fortin font toujours la paire lors de leurs enquêtes, leur relation amicale est très rafraîchissante. le grand balaise et le petit bout de femme qui ne s'en laisse pas conter.
L'intrigue se passe dans un lycée huppé de Quimper. le professeur Margerie, prof de physique s'est pris une balle entre les deux yeux. le personnage était apparemment un très bon enseignant, mais très asocial et très virulent avec tous ceux qui l'entouraient, surtout ses élèves. Mary avec son aplomb habituel, va chercher et trouver bien entendu le coupable.
J'ai passé un gentil moment de lecture mais sans plus.
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Je ne sais pas trop que reprocher à cet opus mais, à mes yeux, ce n'est pas le meilleur de Mary Lester, et de loin.
La qualité d'écriture poursuit son évolution dans la qualité et rend les récits très plaisants à lire.
Le caractère bien trempé de Mary est toujours présent et apporte toujours une grande satisfaction au lecteur qui rêve de rencontrer un tel personnage qui sait clouer le bec à ceux s'estimant au-dessus des lois et à la hiérarchie.
On trouve un saupoudrage d'humour, des personnages bien dessinés, une intrigue qui se tient... et pourtant je n'ai pas été emballé.
Peut-être parce que l'on est quasiment dans un huis clos et que l'on ne profite donc pas des grands espaces dans lesquels évolue habituellement Mary ?
Peut-être parce que la fin n'est pas totalement finie, on ignore le devenir d'un des personnages clés.
Je ne me suis pas ennuyé, j'ai eu plaisir à côtoyer de nouveau Mary mais je ne suis pas emballé.
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Cette Mary Lester est formidable, on aimerait que tous les policiers soient du même calibre qu'elle. Elle mouche toujours, ceux qu'on aime qu'ils le soient.
Un vrai régal
PS : je sais c'est plus une appréciation qu'une critique, mais Babélio ne nous laisse pas le choix , alors, j'abuse.
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L’avocat ricana :
— Dans ce cas, il apprend vite.
— Mais votre client n’est pas un imbécile, mon cher maître. Son père le colonel a envoyé le bouchon un peu loin une fois de trop. Le garçon tire parti de cette situation, quoi de plus normal ?
Durand-Laborie grommela :
— Je ne vois rien de normal à faire un procès à son père.
— Et moi je ne vois rien de normal à ce qu’un père batte son fils comme plâtre, jusqu’à l’estropier.
— Que je sache, fit Durand-Laborie, hors quelques hématomes, ce garçon n’a subi aucun préjudice définitif.
— La prudence s’impose, mon cher maître, et si vous voulez bien, nous attendrons les conclusions des médecins sur ce point. Mais le préjudice psychique est souvent plus important qu’un bras ou une jambe cassé. Cela aussi il faudra essayer de l’évaluer.
Évidemment, au premier rang, madame Le Couvreur trônait sur la cathèdre qui sert à ce genre de cérémonie.
— La quoi ? demanda le grand lieutenant.
— Une sorte de chaire à bras, un siège qui est le signe de la puissance d’un évêque, d’un enseignant de haut rang. Savez-vous qu’il suffisait, au Moyen-Âge, qu’un évêque pose sa cathèdre dans une église pour que celle-ci devienne cathédrale ?
- Allez-y sur la pointe des pieds, le milieu scolaire est particulièrement sensible.
- Vous voulez dire qu’ils ne peuvent pas blairer les flics ?
"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec
Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le
roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.