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EAN : 9782253112808
224 pages
Le Livre de Poche (22/06/2005)
3.38/5   44 notes
Résumé :

Mourir, cela n'est rien... Mais se retrouver en enfer... Un enfer physique, bien réel, qui obéit à des lois, bien qu'il soit peuplé de démons. Cull et Phyllis, qui se haïssent, sont condamnés à errer ensemble dans un univers sans pesanteur, sans haut ni bas, où flottent comme de petits mondes des débris, des sphères liquides, des statues, vestiges d'un ordre disparu ou inversé. Mais qui sont ces démons ? Qui a fabriqué cet univers ? C'est ce que Cull, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'univers à l'envers est le 1er Philip José Farmer que je lis. Je ne l'ai pas vraiment choisi, ce livre, récupéré je ne sais où, prenait la poussière dans un carton depuis un bail. Ce n'est pas le plus réputé de Farmer, mais je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cet auteur. Et je dois dire que j'ai été agréablement suprise.

D'emblée, l'originalité du propos m'a séduite. Situer un roman de science-fiction dans le contexte de la vie après la mort est une idée plutôt inattendue. Et cela fonctionne très bien.

Premier point fort du récit : sa concision. C'est très agréable de se dire au bout d'à peine 30 pages de lecture qu'il s'est déjà passé plein de choses. Les aventures et les péripéties s'enchaînent à un rythme infernal. En moins de 200 pages, le lecteur assiste à la description de tout un univers, à la fois décalé et cohérent, une apocalypse, une rencontre "divine".

Le personnage principal est intéressant. Faillible, bourré de défauts, il est profondément humain.
En revanche, c'est le point faible du roman, le personnage féminin est sans intérêt. Ramassis de clichés et de stéréotypes, à la fois vénale et pleurnicheuse, elle ne sert à rien.

Pour résumer, L'univers à l'envers est une lecture divertissante dont se dégage un charme désuet plaisant. le récit est également l'occasion d'une réflexion philosophique, de questionnements religieux, qui trouvent une réponse surprenante dans un dénouement audacieux.
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Un intrus s'est immiscé dans ma PAL. Ma main s'est posé dessus. Un sentiment de déjà vu et au bout de quatre-vingts pages, j'ai compris que j'avais déjà lu « Le cimetière des Saints » de Richard Paul Russo. J'avais deux livres de Philip José Farmer en attente et j'ai opté pour le plus ancien : « L'univers à l'envers ».

Je suis passé complètement à côté. À vrai dire, j'ai lu la quatrième de couverture pour comprendre un peu l'histoire, sans réellement rentrer dedans. C'est dommage, car je me faisais une joie de retrouver Philip José Farmer après le coup de coeur « Les amants étrangers ».

Quand on parle de l'enfer, on pense à la « divine comédie » de Dante Alighieri (ouvrage que je n'ai pas lu). Clive Barker a, lui-aussi, sa version (« Les évangiles écarlates »), bien plus trash. Quoi qu'il en soit, il faut avouer que Philip José Farmer est un excellent écrivain, malgré mes difficultés à m'immerger dans l'histoire. Il parvient à fournir des passages à réflexion, notamment sur la religion, l'un des points fort de l'auteur. le récit est dynamique. À cela, Philip José Farmer a parsemé, ici ou là, quelques éléments mythologiques. Mais, il faut le suivre, le bougre, dans ce dédale d'égouts. Les personnages m'ont laissé de marbre.
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Je referme l'édition de poche ( J'ai Lu ) de ce livre court mais dense. Mon premier contact avec la prose riche de Philip José Farmer.
L'auteur nous offre des pistes séduisantes sur notre passé et notre devenir d'humains. L'enfer n'est pas tout à fait conventionnel, et s'avère -au final- assez surprenant.
Les humains, comme sur Terre, cherchent une réponse à leurs questionnement et un aliment à leur foi.
Le concept déployé par Farmer, me rappelle -en partie- celui utilisé par Jacques Sternberg dans La banlieue.
En 1964, l'auteur offre avec cet Univers à l'envers, une réflexion pénétrante et avancée à la fois sur les sciences et l'univers aux limites repoussées... et génère chez le lecteur captivé et de plus en plus curieux, d'autres interrogations plus vastes et lointaines.
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La vérité dans les égouts !


Philip José Farmer (1918-2009) est l'un des écrivains de l'âge d'or de la science-fiction américaine, surtout connu pour avoir été le premier, aux Etats-Unis en tout cas, à introduire des notions d'érotisme -lui qui avait eu une enfance extrêmement puritaine- dans la littérature de science-fiction (voir notamment son roman ‘Les amants étrangers' de 1961, d'après la nouvelle homonyme publiée en 1952). Auteur d'une oeuvre prolifique, il a notamment toujours trouvé beaucoup de plaisir à ressusciter des personnages aussi bien historiques que de fiction dont il a fait les héros de certains de ses romans de fiction.


L'Univers à l'envers' date de 1964 et met en scène Jack Cull (= jackal, chacal), un être humain qui vit en Enfer -ou du moins le pense-t-il-, un enfer qui en l'occurrence ne ressemble en rien à l'imagerie classique que nous en avons : les êtres humains y vivent nus, entre adultes qui font l'amour, mais sont incapables de procréer, dans des immeubles en pierre gigantesques (dans lesquels tous les meubles sont également en pierre) et qui travaillent de surcroît et ce au milieu des quelques derniers démons qui habitent encore un enfer qu'en tout cas ceux-ci ne contrôlent plus. Désireux de comprendre le pourquoi et le comment de cet étrange endroit, il se lance lui, l'hypocrite bureaucrate lèche-bottes, accompagné de Fyodor, un demi-fou admirateur du Christ, et de la belle Phyllis, une arriviste frigide et sans entrailles, à la recherche de la Vérité en plongeant dans les égouts de la ville…


Dieu, la religion, l'âme, l'incarnation ; que sommes-nous vraiment, qui nous a créés ; l'immensité de l'Univers et la variété des créatures qui y vivent ; ce sont quelques uns des thèmes et quelques unes des questions qu'aborde Philip José Farmer dans cette originale oeuvre de fiction sur les pauvres diables ignorants à l'humour biscornu que nous sommes.
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C'est vraiment un livre ... bizarre. J'ai failli arrêter au bout d'une trentaine de page, mais je n'aime pas ça, alors j'ai continué. L'histoire est complètement folle, alors il faut se laisser aller dans ce sens, et on finit par s'y prendre. Même si on sait que c'est en enfer, il y a des similitudes avec notre monde, et ceci m'a pas mal dérangé au début, créant une certaine confusion en moi. L'histoire est un enchaînement de péripéties dans un univers quand même loufoque, et j'étais aussi perdu que les personnages du roman. Je me demande si vraiment autant d'aventures était nécessaires, pour notre compréhension, les trois quart n'apporte pas grand chose je trouve. Bref un peu long à mon goût. le héros est antipathique, mais c'est voulu par l'auteur. Puis les 30 dernières pages deviennent franchement intéressantes. Il y a quand même un peu de reflexion la dedans, et finalement je vais mettre un 3 sur 5 car aussi c'est quand même bien écrit.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les plaisirs étaient rares en ce lieu et il fallait faire d’étranges choses pour s’en procurer. Cull connaissait un homme qui, une fois étendu sur le dos, parvenait à se plier pratiquement en deux pour ensuite… Non : mieux valait ne pas poursuivre.
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Pas de ciel. Ou, s'il y avait un ciel, il était un prolongement de la terre.
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Le vent de la culpabilité fait tomber de l’arbre les pommes pourries.
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Un homme est ce qu’il croit être.
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