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EAN : 9782268075518
300 pages
Les Editions du Rocher (22/08/2013)
3.75/5   4 notes
Résumé :
« Il fut l'un des premiers à rompre avec les habitudes de la caste diplomatique pour s'engager dans la démarche de la perestroïka. Depuis 1985, on se souvient de son visage à la télévision associé au vent de changement. Quand Gorbatchev fit marche arrière, Fédorovski n'hésita pas à quitter la "carrière". Je l'ai vu à l'oeuvre, lorsqu'il fut porte-parole du mouvement des réformes démocratiques dans les jours fatidiques de la résistance au putsch communiste de Moscou ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Sans oublier de se mettre en avant, Vladimir Federovski raconte avec talent ce point crucial de l'histoire du monde que constitue la Pérestroïka de Gorbachev, ce qui l'y a conduit et ce qui a fait son déclin. Un moment fort de l'URSS dont il n'est pas inutile de comprendre les méandres. À lire
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Une bonne approche de ce temps fort de la vie politique russe avec la vraie volonté de changement de Gorbatchev, le semblant de continuité avec Eltsine, puis l'arrivée de Poutine qui a tranquillement remis presque tout en cause.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il faut comprendre le personnage d’Eltsine et le distinguer de son entourage. Il était l’émanation d’un conte populaire russe, Ivan le petit sot, mais doté d’un flair extraordinaire.
Après l’échec du putsch, il a posé comme incontournable la formule de ‘non-régression’ au système communiste. J’ignore s’il existait une alternative, dès lors que tout était nationalisé et qu’il n’y avait pas de classe moyenne. Mais Eltsine a commis l’erreur de ne pas préciser avec qui et comment il entendait dénationaliser.
On prétend fréquemment que la mafia a pris le pouvoir. C’est une contrevérité : elle n’a joué qu’un rôle d’appoint. Eltsine m’a confié qu’il n’avait eu d’autre choix que de conclure un pacte avec la nomenklatura, de l’acheter pour la tenir éloignée du pouvoir. Je ne le juge pas, bien que la corruption ait tué la Russie ; je ne sais s’il y avait une autre possibilité que d’entériner un tel accord et de garantir aux anciens politiques, aux hommes d’affaires et aux ex-barons rouges qu’ils deviendraient propriétaires de biens et de concessions immenses pour des sommes symboliques.
Quoi qu’il en soit, cette décision eut un coût politique terrible, dont le résultat, en 1999, fut l’arrivée d’un nouveau « sauveur », Vladimir Poutine, l’antithèse de la perestroïka !
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« Une étude réalisée en 1995 sous les auspices de l’Institut de sociologie de l’Académie des sciences de Russie indique que 75% des responsables politiques et 61% des hommes d’affaires apparus dans les quatre années qui suivirent la chute du communisme provenaient des anciens milieux dirigeants, contre 5% seulement d’anciens ouvriers, d’employés ou de mafieux. La principale différence entre les politiques et les entrepreneurs résidait dans le fait que les premiers étaient en majorité passés par le parti, tandis que les seconds avaient plutôt été formés dans les « organisations de masse », en particulier le Komsomol, l’Organisation de la jeunesse communiste (c’était le cas, en 1995, de 43% des millionnaires en dollars), ou dans les facultés scientifiques (25%). Plis révélateur encore : 32% des députés néo-communistes de la douma élue en décembre 1995 – le groupe qui se prétendait le plus réfractaire à la libéralisation économique de l’époque eltsinienne – étaient des opérateurs financiers. » (L’année charnière)
« Vladimir Poutine se révéla rapidement – quatrième visage – un président beaucoup plus rude que Boris Eltsine : non seulement il ne ménagea guère les boyards déchus, mais il se distancia de la « famille » eltsinienne en faisant emprisonner certains oligarques (ce fut le cas de l’homme le plus riche de Russie, Khodorkovski) ou en les poussant à s’exiler à l’étranger (ainsi du sulfureux financier, Boris Berezovski). Son message était simple et sans ambigüité :
« Soit vous jouez le jeu du Kremlin et on oublie comment vous avez fait vos fortunes en cette période embrouillée, soit vous continuez de vous mêler de la politique pour votre propre compte, et dans ce cas, vous vous condamnez aux pires complications. » p.231
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