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La Guerre de la Faille tome 1 sur 4

Antoine Ribes (Traducteur)
EAN : 9782290310137
510 pages
J'ai lu (15/03/2001)
  Existe en édition audio
4.09/5   1265 notes
Résumé :
Un jeune orphelin vint un jour du royaume des Isles. Il devint l'apprenti du maître magicien de la cour de Crydee, sur les terres de Krondor. Son courage lui valut une place à la cour et le cœur d'une adorable princesse, mais l'approche traditionnelle de la magie ne le satisfaisait pas. C'était avant que n'éclate la Guerre de la Faille avec l'invasion d'un étrange peuple de guerriers surgi d'un empire lointain. Alors, celui qu'on appelait Pug dut faire face à son vé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (132) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 1265 notes
Classique mais prenant.
Cette édition reprend le découpage original (en France, il avait été découpé en deux tomes) :

Pug l'apprenti :
Krondor. Une fantasy classique commencée en 1982, comportant plus de 20 tomes et dont le dernier est paru en 2013.
Pug l'apprenti est la première sous-partie du roman original : Magicien (je vous fait grâce des rééditions et corrections de l'auteur).

Dans un univers moyenâgeux avec humains, elfes, gobelins, nains (les habituels, avec qualités et défauts, grands beaux, petits teigneux, méchants, bêtes, gentils, mines de la moria (ah, non je confonds), dans le désordre), une originalité, l'assaillant de l'histoire sera un peuple d'un monde parallèle, issu d'une faille dimensionnelle (d'où le sous-titre de la guerre de la faille), les Tsuranis.
Pug, 13 ans, orphelin et doté de toutes les qualité du héros classique est choisi comme apprenti de Kulgan, maître magicien au service du Duc de Crydee. Avec son ami tomas, destiné à devenir soldat, ce sont eux qui découvrent la menace et accompagneront donc leurs maîtres à travers le pays pour informer le roi et lever des troupes, pour une guerre qui semble (et sera) inévitable.

On est certes loin de la fantasy en vogue aujourd'hui, hyper réaliste, noire à la GoT ou Abercrombie. C'est de la fantasy d'autrefois, tolkienne, sans sexe, bon enfant où, même lorsque les combats font rage et le sang coule à flots, c'est le sentiment d'honneur au combat et la bravoure qui ressortent et non les intestins des éventrés et odeurs d'excréments des mourants.
Cela dit, cela a été écrit en 1982 et Feist a su nous embarquer dans son histoire et son monde original. Les personnages sont un peu survolés, mais l'histoire se tient et est bien équilibrée entre une première partie sur l'apprentissage de Pug, une seconde de voyage dangereux et mouvementé et une dernière de guerre épique.

Une premier opus prenant donc, qui se lit très facilement (au point que j'ai cru au début avoir à faire à une littérature jeunesse, avant que l'histoire ne se densifie, complexifie et se politise un peu), qui nous embarque et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Un bon moment d'Heroic Fantasy.

Suivi de Milamber le mage.
Après un premier tome ayant posé les bases de l'univers de Midkemia et abordé les principaux personnages, nous allons nous plonger dans la culture de l'empire de Kelewan (les tsuraniens) et son organisation sociale avec le destin de Pug destiné à devenir Milamber le mage, un Tout-Puissant. Puis nous retournerons sur Mikdemia, passant d'aventures maritimes en aventures politiques pour le devenir du royaume.

Plus posé que le premier opus, ce second volume nous plonge au coeur des deux sociétés ennemies. C'est certes parfois un peu caricatural, mais l'auteur nous compte une histoire dense, où tous les codes du genre sont respectés. On pourra regretter le côté deus ex machina de Macros le noir (mais c'est un code gandalfien) et j'espère retrouver des explications sur ce personnage dans des tomes ultérieurs.

Happy end, relations sentimentales naïves, mais une histoire prenante, très agréable à lire. Une fantasy certes à l'ancienne mais qui mérite sa place dans la liste des oeuvre de fantasy à lire.
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Classique mais prenant.
Krondor. Une fantasy classique commencée en 1982, comportant plus de 20 tomes et dont le dernier est paru en 2013.
Pug l'apprenti est la première sous-partie du roman original : Magicien (je vous fait grâce des rééditions et corrections de l'auteur).

Dans un univers moyenâgeux avec humains, elfes, gobelins, nains (les habituels, avec qualités et défauts, grands beaux, petits teigneux, méchants, bêtes, gentils, mines de la moria (ah, non je confonds), dans le désordre), une originalité, l'assaillant de l'histoire sera un peuple d'un monde parallèle, issu d'une faille dimensionnelle (d'où le sous-titre de la guerre de la faille), les Tsuranis.
Pug, 13 ans, orphelin et doté de toutes les qualité du héros classique est choisi comme apprenti de Kulgan, maître magicien au service du Duc de Crydee. Avec son ami tomas, destiné à devenir soldat, ce sont eux qui découvrent la menace et accompagneront donc leurs maîtres à travers le pays pour informer le roi et lever des troupes, pour une guerre qui semble (et sera) inévitable.

On est certes loin de la fantasy en vogue aujourd'hui, hyper réaliste, noire à la GoT ou Abercrombie. C'est de la fantasy d'autrefois, tolkienne, sans sexe, bon enfant où, même lorsque les combats font rage et le sang coule à flots, c'est le sentiment d'honneur au combat et la bravoure qui ressortent et non les intestins des éventrés et odeurs d'excréments des mourants.
Cela dit, cela a été écrit en 1982 et Feist a su nous embarquer dans son histoire et son monde original. Les personnages sont un peu survolés, mais l'histoire se tient et est bien équilibrée entre une première partie sur l'apprentissage de Pug, une seconde de voyage dangereux et mouvementé et une dernière de guerre épique.

Une premier opus prenant donc, qui se lit très facilement (au point que j'ai cru au début avoir à faire à une littérature jeunesse, avant que l'histoire ne se densifie, complexifie et se politise un peu), qui nous embarque et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Un bon moment d'Heroic Fantasy.
Deuxième partie de Magicien : Milamber le mage.
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En 1997, je lisais le premier volume des aventures de Harry Potter. Un peu plus de 15 ans s'écoulent et me donnent l'occasion de lire le premier volume des Chroniques de Krondor. On pourrait croire que cette progression témoigne d'une évolution dirigeant mes lectures vers plus de noblesse dans le monde belliqueux et surhumain de la fantaïsie. Il n'en est rien. Rendez-moi mon Harry Potter !


L'histoire de Pug l'apprenti ressemble à s'y méprendre à celle du petit sorcier. Comme lui, il est orphelin. On retrouve le mythe de l'enfant bâtard qui découvrira avec le temps qu'il est issu d'une lignée royale et qu'il n'a pas à rougir d'être un pauvre trublion sans grâce et sans amis. Parce qu'il ressemble à un canard boiteux, Pug regarde ses camarades avec envie : leur ressemblera-t-il un jour enfin ? se demande-t-il avec un mélange d'appréhension et d'envie. Mais oui, crétin, a-t-on envie de lui répondre –c'est le but de tout roman initiatique, et celui-ci, avec ses 2000 pages et des poussières, traîne un peu les basques pour permettre à son personnage de s'accomplir en écrasant les autres comme ceux-ci l'ont écrasé. Comme Harry Potter, Pug aime à sortir des sentiers battus et lorsqu'il se promène dans la forêt, il rencontre le garde-forestier géant et barbu qui vit dans une cabane au milieu des conifères, en compagnie d'un dragon de compagnie aussi adorable qu'un toutou. Hagrid et Norbert, sortez de ce pastiche !


Alors que J. K. Rowling conférait une âme à ses personnages en sondant leurs caractères et en exploitant toute la complexité de leurs sentiments, R. E. Feist se bat encore au seul stade de la description physique : « Les cheveux bruns, les yeux bleus, Roland était grand pour son âge », semble-t-il peiner à écrire jusqu'à ce que, le point posé en fin de phrase, on l'entende presque soupirer de soulagement. Un personnage de décrit, un ! Lorsqu'il s'agit de nous dresser le portrait de Pug, héros principal de ce roman, R. E. Feist introduit davantage de variations. « Pug rougit » -le suspens est à son comble : « Il était le plus petit des garçons de son âge au château ». Et comme il est le plus petit des garçons, forcément, il a un peu de mal avec les filles et ça lui cause bien des tourments. R. E. Feist plonge alors tête la première dans l'exploration sentimentale de sa petite créature : « Pug aperçut la princesse et sentit son coeur se serrer un peu ». Nous n'en saurons pas davantage, mais le temps nous aidera à comprendre que ce personnage connaît maintes réactions organiques étranges. Ainsi, après une vingtaines de pages de faux suspens menant à la nomination de Pug en tant qu'apprenti (c'est le titre du volume), lorsque le maître Kulgan lui demande : « Pug, orphelin du château, acceptes-tu de te mettre à son service ? », le pauvre petit fut paralysé de son corps tout entier : « Pug était tout raide ». Drôles de moeurs…


Essayons un peu de nous intéresser à l'univers de Krondor. On y trouve des forêts, des châteaux, des elfes et des bestioles, comme dans n'importe quel autre livre de fantaïsie. L'originalité de ce monde tient surtout à l'épithète qui accompagne des mots que l'on trouve dans n'importe quel autre livre. Mettez-moi de l'elfe à toutes les sauces et la plus vulgaire campagne devient une lande frissonnante de monstriaux. « Les chevaux elfiques » sont bien plus impressionnants que de simples poulains et prière de s'agenouiller devant la « reine des elfes ». de toute façon, tout ceci est beau. Si Pug le pense, c'est que c'est vrai : « Il emplit ses yeux de cette vue qui le laissait muet ». Si seulement il n'y avait que la vue qui le laissait muet ! Mais ce n'est pas le cas, et le pauvre Pug est aussi passionnant qu'un flétan.


Si ni le personnage, ni les paysages n'ont su retenir votre attention, peut-être apprécierez-vous toutefois le voyage que nous permet d'effectuer R.E. Feist vers une société franchement sexualisée, comme aucun conte pour enfants n'avait jamais osé la décrire : « Les filles s'asseyaient le long du muret qui longeait le jardin de la princesse et papotaient au sujet des dames de la cour du duc. Elles mettaient presque toujours leurs plus belles jupes ou leurs plus belles robes et leurs cheveux brillaient tant elles les avaient lavés et brossés ».[/i] Les intérêts politiques se veulent un mélange de système féodal et d'utopie sociale dont le système est aussi confus et imprécis que n'importe quel programme électoral contemporain : [i]« Il devait être alors au service du propriétaire, sans lui être lié comme l'était un serf. Les francs tenanciers étaient des hommes libres qui donnaient une partie de leurs récoltes ou de leurs troupeaux en échange de la terre qu'on leur laissait. Il devait être libre. »


Après une heure de lecture, le moral est déjà au plus bas. Une heure de lecture de plus, et la folie guette le lecteur qui pense avec envie à la pile de vaisselle sale à laver qui l'attend –tout lui semble alors plus enviable que la lecture de ces Chroniques. Mine de rien, on saute une page, puis deux… puis dix, vingt, cinquante d'un coup ! Arrivé au milieu du livre, on se rend compte que l'histoire n'a pas beaucoup évolué. Pug ressemble toujours à un Pog. Aux trois quarts du livre, on se félicite de n'avoir pas perdu son temps : « Ils s'étaient battus trois fois en six jours et maintenant les nains n'étaient plus que cinquante-deux ». Follement palpitant. le souffle épique semble tout de même prendre de l'ampleur : « Nous risquons énormément : notre famille, notre clan, notre honneur et peut-être l'empire lui-même ». Cela semble ridicule au lecteur qui risque de perdre plusieurs dizaines d'heures à lire les quelques 2000 pages des Chroniques de Krondor.


C'est à ce moment-là que se pose la question de l'utilité de certaines lectures. Question peut-être hérétique pour certains mais que je ne peux pas m'empêcher de me poser : à quoi cela sert-il de lire Pug ? L'univers n'est pas original, l'écriture est affligeante, et le tout nécessite des heures de lecture qui auraient pu être utilisées à meilleur escient. N'importe quelle vie semblera plus intéressante que celle dePug –même la vôtre.


Dans les dernières pages de ce volume, un personnage quelconque est traversé par une étincelle de génie : « Froissant le parchemin, il le jeta dans un brasero et quand il fut totalement consumé par les flammes, il oublia ses inquiétudes et retourna à sa tente ». le livre devrait subir le même sort.


Je remercie l'ami qui m'a offert ce livre pour Noël. Cela partait d'une bonne intention.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ça y est, j'ai commencé les Chroniques de Krondor de Raymond Feist qui est je crois bien le seul auteur dont j'ai acheté plus de 6 ou 7 romans dans ma PAL sans jamais n'avoir rien lu de ce dernier. Il faut dire que cette saga d'une trentaine de tome apparaît aujourd'hui comme un classique de la fantasy. Une raison déjà suffisante d'attirer ma curiosité, une curiosité amplifiée par la lecture de tous les avis dithyrambique ou presque sur la Trilogie de l'Empire.

Autant vous dire donc que j'espérais aimer le premier tome de cette saga qui annonçait si c'était le cas potentiellement de très nombreuses sympathiques heures de lectures vu le nombre et la taille des romans de l'auteur.

C'est ainsi avec enthousiasme que j'ai commencé ma lecture de ce pavé, un enthousiasme qui est je dois le dire vite retombé après une cinquantaine de pages lus et un premier constat. Cela se lit bien, la plume est simple, sans fioritures et va à l'essentiel mais le tout est plutôt lent, très jeunesse et bien entendu très classique. Difficile de lui reprocher ce dernier point mais sortant du cycle du sorceleur de Sapkowski j'ai trouvé sur le coup cela bien fade.

Je l'ai reposé quelques jours, fait deux courtes petites lectures entre deux avant de poursuivre espérant voir l'intrigue enfin décoller et avoir cette petite impulsion qui donne envie de continuer la lecture. Une fois l'intrigue enfin lancée mon intérêt est un peu remontée. C'est du lu et relu mais c'est au final franchement pas désagréable à lire.

Pour faire simple, on fait la connaissance dans ce premier tome d'un jeune garçon qui va devenir apprentie magicien dans un petit duché quand une guerre se déclare ce qui va l'entraîner dans une folle aventure avec des nains dans leur grotte sombre et dangereuse et des magnifiques elfes habitant dans leur mystérieuse forêt. le peu d'originalité ici tient seulement aux envahisseurs qui viennent d'un autre monde passant par une faille reliant les deux univers.

Peu à peu l'histoire se complexifie, les personnages sont plutôt sympas à suivre et je dois dire avoir vraiment bien apprécié le dernier quart du roman en compagnie d'Arutha, l'un des fils du duc pour la défense tant bien que mal de la Crydee face aux Tsurani, ces envahisseurs d'un autre monde dont on sait dans ce premier tome que bien peu de chose.

Ainsi si la partie 1 de Magicien n'a aujourd'hui rien d'extraordinaire, elle permet néanmoins de poser calmement mais sûrement l'univers et les principaux protagonistes de cette histoire de fantasy tout en attirant la curiosité du lecteur sur ce qui reste le grand mystère de ce tome : qui sont donc vraiment ces envahisseurs ? Une réponse dévoilée dans la seconde partie que j'ai lu d'affilée mais qui fera l'objet d'une seconde critique.
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Je n'ai pas été emballé plus que ça par les péripéties du jeune apprenti magicien, Pug. Il est vrai que je venais de terminer coup sur coup "Druide' d'Olivier Péru et "les fables de l'Humpur" de Pierre Bordage, difficile de passer après.
Pug est orphelin et vit dans un univers moyenâgeux peuplé de Gobelins, d'Elfes, de Nains, de Trolls, d'Humains bien sûr, de magiciens et pleins d'autres trucs dans le genre : en somme un univers classique de fantasy. A la décharge de Raymond E. Feist ce livre date de 1982 et à part le passage qui ressemble étrangement à la traversée des mines de la Moria, on ne peut pas en conclure qu'il se soit largement inspiré des autres. A treize ans Pug devient l'apprenti d'un magicien, Kulgan. Il gagnera ses lauriers en sauvant la princesse Carline des griffes de deux Trolls. Après leur avoir balancer des pierres à coup de fronde, il prononcera une incantation magique et les deux agresseurs mourront dans d'atroces souffrances.
J'ai trouvé un manque de vigueur évident, un manque d'action, des scènes trop longues pour retenir mon attention, une histoire qui avance lentement … trop lentement : sautez dix pages et vous ne perdez pas le fil de l'aventure. A plusieurs reprises j'ai été obligé de me reconcentrer pour revenir dans ce livre mais rien n'y a fait : la force centrifuge m'en éloignait sans cesse : ai-je fermé le gaz ? Aurai-je assez d'essence pour aller au boulot demain ? Miroir, mon beau miroir … euh mais qu'est-ce je raconte ?
Sûr je ne lirais pas les suivants !
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Fais bien attention à lancer les os aux chiens par-dessus ton épaule et pas au sol devant la table ducale. Et ne t'essuie pas la bouche sur ta manche, utilise la nappe, c'est pour ça qu'elle est faite.
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Loin au dessus de la baie se dressait un château dont les hautes tours se découpaient nettement sur le ciel grisâtre. C'était un endroit bizarre, foisonnant d'aiguilles et de tours élancées comme une main pleine de griffes. Le château était entièrement noir, à l'exception d'une fenêtre dans une tour ou dansait une lumière bleue, comme si l'habitant y avait enfermé la foudre.
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Talbott Kilrane ressemblait à un vautour réincarné en Humain avec son crâne chauve , ses traits acérés et ses petits yeux noirs . Ses robes de tissus précieux dissimulaient mal sa maigreur , mais ses manières impeccables et son inquiétude évidente faisaient oublier combien il était laid .
Pug le trouva plutôt sympathique en dépit de son apparence disgracieuse . P. 335
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Le chemin tournait en suivant la courbure. Quand ils s'avancèrent dessus, ils furent accueillis par un spectacle à couper le souffle. Au beau milieu de la caverne se trouvait une gigantesque cascade qui tombait d'une formidable langue de pierre suspendue dans le vide. Elle se déversait une centaine de mètres au-dessus d'eux, allant s'écraser contre la paroi d'en face pour se faire engloutir par ses ténèbres souterraines. Elle emplissait la caverne de tels échos que l'on n'entendait même plus le bruit de l'eau en bas, à tel point que nul n'aurait pu en estimer la profondeur réelle. A travers la cascade dansaient des lumières colorées qui semblaient briller d'un feu interne. Des rouges, des ors, des verts, des bleus et des jaunes scintillaient dans la blancheur de l'écume, glissant le long du mur, lançant de brefs et intenses éclats lorsque l'eau frappait la pierre, créant une féerie de couleurs dans les ténèbres.
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Pug aurait été le premier à me dire que rien ne dure éternellement, que vivre dans le passé est absurde et que cela nous vole notre avenir.
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