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La Guerre de la Faille tome 4 sur 4

Antoine Ribes (Traducteur)
EAN : 9782290320365
541 pages
J'ai lu (04/11/2002)
  Existe en édition audio
4.06/5   657 notes
Résumé :
La quête du Silverthorn a été couronnée de succès, et la Princesse Anita sauvée. Mais le prince Arutha sait que les forces du mal n'y ont pas dit leur dernier mot : Les faucons de la nuit, une dangereuse guilde d'assassins, sont de retour et rôdent dans les rues de Krondor, tandis qu'au nord l'armée des ténèbres vient de se mettre en marche. Seule la magie pourra peut-être sauver Midkemia des assauts et sortilèges du terrible nécromant Murmandamus...
Pug, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 657 notes
Ce dernier tome de la saga La guerre de la faille est dans la continuité du tome 3. Je vais pour une fois faire bref car je n'ai pas grand-chose à rajouter sur ce que j'ai déjà dit sur les tomes précédents.

Raymond Feist nous présente une histoire classique, au final assez simple mais de manière fort efficace et avec des personnages attachants que l'on prend plaisir à suivre. J'ai particulièrement aimé dans ce tome toute la partie sur le siège d'Armengar que j'ai vraiment trouvé très chouette. Toute la partie en parallèle avec Pug et Thomas se révèle elle aussi sympathique et bien menée.

J'ai dans l'ensemble passé un très agréable moment à la lecture de cette trilogie et je me réjouis des nombreux autres cycles qui m'attendent. Avec la guerre de la faille l'auteur présente une saga qui à défaut d'être vraiment remarquable remplit à merveille son rôle : elle offre un divertissement agréable pour les amateurs du genre et je ne regrette pas d'avoir découvert celle-ci. J'ai maintenant hâte de découvrir La Trilogie de L'Empire que l'auteur a coécrit avec Janny Wurts.
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Bon, j'ai fini le livre hier à 1h du matin; la critique tant que c'est chaud.
L'heure de fin de lecture est révélatrice: encore une fois j'ai été suffisamment accroché pour ne pas vouloir stopper malgré l'heure indue.

Ça n'a pas très bien commencé pourtant. Les premières péripéties de Jimmy, Arutha & co sont copiées-collées sur le tome précédent: les Faucons de la Nuit s'en prennent au prince Arutha à Krondor. Les héros leur font la chasse, puis partent vers le Nord et s'installent dans la même auberge. Leur but: pénétrer au coeur des terres de Murmandamus, l'infâme Moredhel (sorte d'elfe noir). Bref du réchauffé des plats de Silverthorn.
A peine plus prenant, le voyage intersidéral de Pug et Tomas à bord du paquebot (dragon) Ryath: ça sent bon a-priori mais leurs rencontres répétitives avec un bestiaire improbable et guère imaginatif (hommes-tigres, félins à carapace de tortue, etc.) balayé de surcroît d'un revers de sortilège ennuie à force.

Puis l'intérêt est revenu: Armengar, une ville du Nord hors du royaume, est assiégée par Murmandamus et ses armées innombrable. La description du siège est somptueuse. le commandant de la place (connu au moins de nom par les lecteurs du tome1) se révèle complexe de caractère, ce qui est rare dans cette saga (et donc précieux). Côté Pug on aborde la révélation de secrets fondamentaux, y compris la Création de l'Univers lui-même, dont la description peut paraître naïve mais constitue à mon avis un exercice méritoire.

La course contre la montre, contre la mort et l'annihilation, se poursuit à bride abattue. Les forces du Bien reculent, sont acculées dans la ville de Sethanon. le sort de l'Univers entier se décidera là-bas. Les vrais masques de l'Ennemi tomberont l'un après l'autre dans une cascade de surprises dont on voit venir certaines (mais pas toutes).

Les 200 dernières pages sont menées tambour battant, à un rythme qui laisse peu de place à la réflexion. On se laisse engloutir par le torrent furieux de l'action sans reprendre son souffle, avalant révélation et explication qui laissent peu de secrets non révélés. Toutes les questions que je me suis posées en cours de roman ont trouvé réponse, y compris la stupide tactique de guerre de Murmandamus qui prend sens à la fin.

Que reste-t-il de cela un jour après? Pas d'image véritablement marquante hélas, comme de nombreux romans dont j'ai dévoré la fin jusqu'à pas d'heure. La sensation de plaisir est instantanée et son souvenir restera fantomatique. Une question aussi: après avoir à ce point révélé la construction de l'Univers de Midkémia dans son premier cycle, que peut bien avoir écrit Raymond E. Feist dans ses sagas suivantes qui revisitent le même univers? Je n'imagine que des conflits répétitifs d'échelle mineure.

Je lirai la Trilogie de L'Empire cependant, réputée de très haute qualité.
Un autre jour.
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Ce dernier volet ferme une saga pour le moins inégale. Si l'on pouvait trouver à redire des deux premiers épisodes (Magicien, tomes 1 et 2), il faut au moins leur reconnaître une capacité certaine à accrocher le lecteur et à l'entraîner au fil des pages, alors que j'ai trouvé la progression beaucoup plus fastidieuse dans les deux derniers.
[Attention, cette critique comporte des extraits ; pour ceux qui voudraient tout avoir à découvrir, passez directement au dernier paragraphe ;-) ]

En vrac et dans le désordre :

Les créatures moins fantastiques qu'ubuesques sont moins présentes que dans Silverthorn (bien), mais il y en a quand même (pas bien) : "des singes avec des têtes d'aigles, des félins avec des carapaces de tortue, des serpents avec des bras et des jambes, des hommes avec des bras supplémentaires : toute une armée d'horreurs se ruait sur eux". Des "horreurs" ? Plutôt enfantin comme "horreurs" -quoique les enfants sont parfois plus imaginatifs que cela.

"Les bêtes [...] ressemblaient à des tigres, mais avec des corps d'hommes. Leur tête était orange striée de noir, tout comme leurs bras et leurs jambes. (...)" . Encore une fois, c'est à la fois trop fantastique et manquant cruellement d'imagination. Tout au long des descriptions, nombreuses dans le récit, on trouvera des "ressemblant à... mais...", "semblable à des", "des sortes de". L'auteur ne parvient pas se dégager totalement de la réalité et, pour ses créatures imaginaires, il a tendance à se contenter de mixer ensemble celles que l'on trouve par chez nous. L'effet est, pour moi, trop fantaisiste pour être crédible -et donc accrocheur.

Et puis, pourquoi cette grossièreté ? Apparue comme par surprise dans le tome précédent, elle est, cette fois, beaucoup plus présente. Petit florilège : "bâtard de putain de salope" (à la cinquième page, ça met tout de suite dans le bain), "fouteur de truies arrogant", "fils impuissant de rat merdeux", "fils de pute vérolée", "tire-jus", "Sa Majesté l'Enculeur de Porcs", "bouffeur de purin", et d'autres encore... Certes, on entend ces insultes principalement de la bouche d'un personnage bien particulier, il pourrait donc s'agir d'un trait de sa personnalité, mais comme celui-ci ne se révèle pas tout de suite, j'ai eu le temps de m'attacher à ce personnage dans le deuxième épisode et il m'aurait toujours plu en Capitaine Haddock déluré par la suite... si ça n'avait pas été si vulgaire. Déception, donc, de voir ces personnages auxquels je m'étais réellement intéressée dans le deuxième tome, devenir des clichés de superproduction de ciné américain.

Les dialogues sont toujours aussi stéréotypés : "Écoute, p'tit gars, j'ai pas le temps d'être tendre avec toi. Alors tu vas répondre maintenant ou on va te ramener à l'auberge en petits morceaux." ...Et toujours aussi mièvres : "Martin finit par prendre la parole :
- Je dois y aller bientôt. Il me faut rejoindre les autres à la porte du tunnel dans les collines.
- Martin, murmura-t-elle.
- Quoi ?
- Je voulais juste prononcer ton nom. (Elle regarda son visage.) Martin.
Il l'embrassa et sentit le goût salé des larmes sur ses lèvres. (...)"
Ou encore : "Un magicien sans magie, c'était comme un oiseau sans ailes." Ou un plateau de fromage sans Pavé d'Affinois, tant qu'on y est. Bref, le sentimental, ce n'est pas le fort de Raymond Feist.

Autre regret, le lyrisme affligeant avec lequel l'auteur décrit les décors (tous plus magnifiques les uns que les autres d'ailleurs) : "Des fontaines tarabiscotées crachaient des jets d'argent liquide qui se changeaient en gouttes de cristal, lesquelles emplissaient l'air d'une musique tintinnabulante en s'écrasant sur les dalles de la fontaines où elles se liquéfiaient de nouveau avant de s'écouler dans les drains. (...) La voie était entièrement dallée de pierres qui luisaient de couleurs pastel, chacune d'une teinte très légèrement différente de l'autre, ce qui donnait de loin l'impression d'un arc-en-ciel. Au passage du dragon, les dalles scintillèrent de mille couleurs changeantes. Une musique s'éleva, majestueuse, évoquant la nostalgie des vertes vallées de montagne où serpentent des ruisseaux brillant sous les pastels du soleil couchant. (...) de minuscules pétales de fleurs scintillant de blanc et d'or, de rose et de vermillon, de vert et de bleu pastel tombèrent tout autour d'eux en une douce pluie caressante et parfumée aux senteurs de fleurs sauvages (...)".

Enfin, mon dernier reproche sera pour le dénouement. Au-delà de son caractère prévisible, l'auteur s'en tire avec des explications à la fois obscures et tirées par les cheveux. Heureusement qu'il y a la magie ! Mais c'est trop facile : on ferme les yeux, on se touche les mains et hop, on revient des milliards d'années en arrière. Les magiciens enchaînent les sortilèges divers et variés, mais jamais ils ne sont décrits, pas l'ombre d'une formule ; on n'en voit que les effets (qui sont toujours ceux attendus et à l'avantage de nos héros d'ailleurs). Moi j'appelle plutôt ça de la prestidigitation.

Pour conclure cette longue, très longue (trop longue ?) critique, je dirais que d'une manière générale, la série se laisse lire mais est inégale en qualité. J'ai préféré les deux premiers tomes dont les quelques reproches que j'ai trouvé à faire ne m'ont pas empêchée de les dévorer. Les deux suivants sont surfaits. l'auteur nous noie dans les effets spéciaux et les descriptifs de décors à profusion mais, dans le fond, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Divertissant mais très décevant...
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Ce dernier tome ne m'a pas déçu, je l'ai même trouvé mieux que le troisième . Un an après le sauvetage d'Anita,les ennemis d'Arutha reviennent . Et dés le début ça commence fort, Arutha je le trouve changé, il prend des décisions assez absurdes pour retrouver ses ennemis. Heureusement un petit bouleversement va pouvoir remettre les choses en place ! La guerre se prépare pour contrer les faucons de la nuit et leurs alliés gobelins, Moredels et trolls.
J'ai rarement vu une guerre comme ça : les renforts n'arrivent jamais et c'est finalement un petit groupe assez surprenant qui gère la plus grande partie de la bataille. Les scènes et les stratégies sont assez impressionnantes. Mais le bémol pour moi c'est qu'on reste finalement avec les mêmes protagonistes et qu'il y a des personnages qu'on ne voit que lorsque tout est terminé ( Non mais Lyam et son armée ils ont servi à quoi ^^). L'histoire des Valherus est encore bien présente dans ce tome, Pug et Tomas s'efforçant de comprendre (Il y a parfois quelques longueurs) et contrer la menace ensemble. Je suis contente d'avoir découvert encore d'autres peuples, c'est un monde qui permet beaucoup d'histoires dérivées que l'on a envie de connaitre.
Une trilogie que je conseille,même si en effet il est difficile de faire mieux que la trilogie de l'Empire !
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Une très bonne fin pour la tétralogie de la guerre de la faille. Beaucoup de positifs, un peu de négatif dans cette ultime lecture.

Commençons par le négatif :
- j'aurai voulu que le rapport avec Séthanon soit annoncé plus tôt. A vouloir ménager l'effet de surprise, tout est précipité selon moi.
- la quête de Pug et Tomas me semble très tarabiscotée, autant du point de vue de la narration que de l'intrigue. Les moments de l'intrigue qui les concernent engendrent souvent des longueurs.

Le reste du roman est cependant palpitant!
- Une intrigue des plus sombres : nécromancie, grandes batailles, ennemis ténébreux. Un régal!
- Ce qu'on apprend sur Tomas, Macros ou encore l'Ennemi est très bien construit. Tout comme l'enjeu!
- le rythme de la fin est haletant, avec des traits d'humour jusque dans les dernières lignes.
- Les batailles de sièges sont mémorables et très bien racontées.

A la fermeture de cette tétralogie, je ne peux m'empêcher de la comparer à la Trilogie de l'Empire et j'avoue avoir tout de même préféré cette dernière. Je les ai lu dans le désordre et je conseillerai à tout néophyte de Feist de ne pas faire cette erreur.
Enfin, une question demeure : que nous réserve la prochaine série?
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Et il y a pis . C'est comme si toutes ces années de guerre avaient fini par saper la force de ces gens . Malgré tout le désir de se battre , ils paraissent indifférents aux nécessités de la vie quotidienne .
" Leur culture est viciée , Arutha . Tout ce qu'ils ont , c'est le combat et , à la fin , la mort . Leur poésie se limite à quelques sagas héroïques et leur musique est faite de chants de guerre simplistes . Avez-vous remarqué qu'il n'y a aucune enseigne en ville ? Tout le monde sait où chacun vit , où chacun travaille . Pourquoi des enseignes ? Arutha , personne ici ne sait lire et écrire . Ils n'ont pas temps d'apprendre . Cette nation glisse inexorablement vers la barbarie .P. 273
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[Relax67: un voyage entre les dimensions. Attention! ça n'est pas scientifique. Les deux dernières phrases sont franchement paradoxales.]
Les deux hommes savaient qu'ils n'étaient pas dans ce que Pug appelait "l'espace réel". En réalité, ils se trouvaient dans ce néant gris que le magicien avait découvert quand il avait, avec l'aide de Macros, refermé la faille qui joignait Kelewan et Midkenia. Mais cette grisaille n'avait pas de substance, car elle n'était que le vide qui séparait les mailles de la trame de l'espace-temps. Ils pouvaient vieillir ici et revenir dans leur monde un instant seulement après leur départ. Le temps n'existait pas dans ce non-espace.
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Arutha luttait contre la fatigue en regardant le plus terrible rival de son père se démener . Le prince se demanda où cet homme trouvait la force qui lui permettait de continuer . Il était bien plus vieux que lui , mais Arutha se surprenait à envier à Guy son énergie . Sa rapidité à prendre des décisions montrait une connaissance parfaite de la disposition de chacune de ses unités . Arutha n'arrivait pas à aimer cet homme , mais il le respectait et , bien plus qu'il ne voulait l'admettre , il l'admirait . P. 349
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[Relax67: un code bushido de fantasy]
Charles: - Alors quelle est la nature du devoir?
Baru: - Il y a le devoir envers son seigneur. Il y a le devoir envers son clan et sa famille. Il y a le devoir envers son travail, qui permet de comprendre celui que l'on a envers soi-même. A eux tous, ils deviennent le devoir qui n'est jamais réalisé de manière satisfaisante, même par le travail de toute une vie, le devoir d'essayer de mener une existence parfaite, pour obtenir une meilleure place sur la Roue.
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Carline: - Pauvre Lyam! Lui qui était si coureur, devoir se marier pour des raisons d’État. Au moins elle n'est pas laide, même si elle est un peu ennuyeuse. Il semble relativement heureux.
Arutha: - La reine n'est pas ennuyeuse. Par rapport à toi, une flotte toute entière de pirates de Queg paraîtrait ennuyeuse. (Laurie [mari de Clarine] ne dit rien, mais ses yeux bleus approuvaient clairement les propos d'Arutha).
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